IV - Coeuramer

12 minutes de lecture

Baigné dans une obscurité pesante, aucun bruit, aucun son ne sortait de sa bouche. Il avait beau crier, rien n'y faisait. Il se sentait entravé par le néant. Alors, un souffle chaud commença à l'envelopper. Le souffle gagna en chaleur et devint de plus en plus brûlant, jusqu'à lui donner l'impression de cuire. Mais il ne pouvait pas hurler, il ne pouvait pas bouger.

Deux énormes yeux rouges s'avancèrent et une gueule menaçante s'ouvrit devant lui.

— Tom ?

Ce dernier se leva en sursaut, tremblotant, les vêtements trempés de sueur.

— Tom ?

Thor était penché près de lui, le secouant.

— Je... je vais bien.

Il s’essuya le front du revers de la manche.

— Encore ce cauchemar, hein ?

— Oui, ça en devient lassant à force...

Il tenta de cacher son angoisse derrière un sourire, mais ne parvint qu’à faire apparaître un rictus maladroit.

— Regarde-toi, tu es trempé. Va te débarbouiller, nous partons dans une heure.

— Je n'avais plus sommeil, de toute façon.

Thor se retourna et vit Jack qui venait d'entrer dans la chambre.

— Tout va bien ? demanda-t-il.

— Oui, petit, tout va bien. Prépare-toi à partir.

Le jeune garçon opina de la tête et repartit aussitôt.

Thor, qui s'apprêtait à sortir, s'arrêta sur le pas de la porte :

— Ce garçon…

Tom venait de s'asseoir et leva la tête dans sa direction.

— Qu’en penses-tu ?

Tom ne répondit pas.

— Je vois…

Le jour était levé depuis quelques heures déjà et l'auberge semblait vide. Seul le cuisinier s’agitait dans sa cuisine, d’où une odeur alléchante s’échappait.

Leurs compagnons étaient déjà attablés quand Tom et Jack les rejoignirent. Serem s'était déjà servi un gros morceau de gigot et commençait à l'engloutir, entrecoupant ses bouchées de coups de dents dans un morceau de fromage.

Franck et Thor étaient en train de se servir des patates fumantes et de la sauce épicée lorsque les deux arrivants s'installèrent.

Thor leur servit une part de viande à chacun, de gros morceaux de pommes de terre, et versa la sauce par-dessus.

— Mangez tant que c'est encore chaud.

— Merci, répondit Jack.

Ils déjeunèrent en silence. Aucun bruit ne troubla le repas hormis celui de la mastication éperdue de Serem, qui semblait mourir de faim entre chaque bouchée. Il paraissait insatiable.

Une fois repus, ils se levèrent de table et sortirent sans un mot. Jack n'avait vu aucun d'entre eux payer l'addition ni même s'enfuir. Bien qu'il le fît souvent pour pouvoir manger à sa faim sans avoir à débourser le moindre sou, il trouvait cette attitude étrange venant de ses compagnons. Il haussa les épaules et suivit le groupe qui s'engageait dans une rue étroite.

Le soleil était haut dans le ciel et réchauffait l'atmosphère. La foule se concentrait au fur et à mesure qu'ils approchaient des portes de la cité. Le groupe semblait calme, personne ne parlait. Jack avait l'impression qu'ils essayaient de passer inaperçus, de ne pas se faire remarquer, pour quitter la ville sans encombre.

Une fois les portes franchies et le groupe suffisamment éloigné des remparts, Thor engagea la conversation :

— Sais-tu à présent pourquoi il ne faut pas agir sans réfléchir ? demanda-t-il à Jack.

Ce dernier ne répondit pas.

— Tu as mal choisi ta cible. La prochaine fois, j'espère que tu t'en sortiras mieux que ça !

— Alors, tout ceci n'était qu'un test ? répondit le garçon, outré.

— Tu ne crois tout de même pas que l'on va t'accepter dans notre groupe si tu n'es pas un minimum débrouillard ?

— Mais je ne sais même pas qui vous êtes ni ce que vous me voulez !

Serem manqua de trébucher. Il lança un juron à voix basse et se remit à marcher.

Thor regarda Tom et hocha la tête. Tom prit alors la parole :

— Nous souhaitons te remercier.

— Mais de quoi ?

Tom sortit le parchemin que le garçon connaissait bien.

— C'est le bout de papier que j'ai volé !

Il acquiesça.

— Comment l’avez-vous récupéré ?

— Disons qu'un garde me l'a gentiment donné, répondit Franck, un sourire aux lèvres. Il suffisait de demander avec courtoisie !

— Tu n'écoutes jamais ce qu'on te dit, Jack, rétorqua Tom. C'est plus qu'un simple bout de papier.

Le garçon se tut.

— Bien. À présent, tu vas nous expliquer comment t'a formé cet Yvan, et tout ce qu'il t'a appris.

Le jeune homme conta alors comment on lui avait appris à détourner l'attention pour fouiller dans les poches, la façon de couper une bourse sans que la victime ne s'en aperçoive, comment repérer les lieux, quand agir, que faire pour se cacher en utilisant les ombres et les objets alentours...

Il passa ainsi une bonne heure à résumer ses connaissances, puis termina en expliquant quel matériel il utilisait pour forcer les serrures.

Les quatre comparses se regardèrent, étonnés. Jack s’en rendit compte et ajouta fièrement :

— Ce n'est pas si impressionnant que ça, vous savez. C'est...

— C'est loin d'être impressionnant, en effet, l'interrompit Franck. Tu ne connais presque rien à l'art du vol !

— Et tu as réussi à voler la tablette avec tes maigres compétences ? ajouta Serem d'un ton bourru.

Thor leur fit signe de se calmer et prit la parole :

— En effet, il y a quelque chose qui cloche. Jack, tu nous mens, et nous n'aimons pas les menteurs !

— Sauf quand c'est nécessaire ! s'exclama Franck en pouffant.

Le regard que lui jeta Thor le fit s'interrompre net et il redevint sérieux en une fraction de seconde.

— Écoute, Jack, il est impossible pour un être normal d'avoir pu voler cette tablette.

Ce dernier prit un air perplexe.

— Jack, reprit Tom, cette tablette était protégée en permanence par dix gardes. Et pas n'importe lesquels : c'était l'élite du seigneur de Talyon. Ils ont été entraînés durant des années afin de braver n'importe quel agresseur. Il aurait fallu un groupe surentraîné d'au moins vingt personnes pour réussir. Et même en utilisant tous les subterfuges possibles et imaginables, cela est inenvisageable ! Les gardes se seraient très certainement enfuis avec le trésor avant qu'ils n'aient réussi à commettre un vol pareil. Alors, explique-nous. Comment un garçon de ton âge, seul, aurait-il pu s'en emparer ?

Jack ne répondit pas sur le coup. Il prit le temps de la réflexion et dit :

— Je les ai feintés, voilà tout !

— À voir comment tu t'es fait prendre dans la cité, ça m'étonnerait !

Thor commençait à s'impatienter.

— Je... je ne sais pas comment j'ai fait. Je l’ai fait, c’est tout !

— Tu te fous de nous, petit homme ?

Serem avait serré le poing. Thor soupira.

— Je ne pense pas qu'il nous en dira plus. Bien, ce n'est pas grave. Allons déjà montrer...

Soudain, Tom se plia en quatre, la tête fourrée dans ses mains. Il n'entendait plus rien, ne voyait plus rien. Les énormes yeux rouges s'approchaient de lui, un appétit féroce dans le regard.

— Humain ! lui cria la voix. Un simple humain !

Ces mots résonnaient dans son crâne. Il entendit ensuite un rire grinçant avant que la voix ne disparaisse dans un souffle brûlant :

— Un simple humain...

Thor aida Tom à se relever. Encore chancelant, il tenta de s'exprimer :

— Encore...

— Je sais, répondit Thor, je sais. Nous sommes bientôt arrivés.

Il regarda autour de lui et vit ses compagnons qui l'entouraient.

— Je... je vais bien.

— C'est pas humain ce qu'on t'a fait Tom. Pas humain…

Jack écarquilla les yeux.

— Que lui arrive-t-il ? Qu'est-ce qu'on lui a fait ?

— Rien, petit homme. Tu en sauras plus en temps voulu.

Serem sortit un morceau de pain de sa besace et voulut l'offrir à Tom.

— Non merci, ça va aller. Il faut rentrer à présent.

— Oui, ils attendent notre rapport ! s'exclama Franck.

— Et ils vont pas être déçus ! ajouta Serem.

— Où va-t-on ? demanda Jack.

Thor prit la parole :

— Nous allons à Cœuramer, notre cité. C'est la ville qui nous a vus naître, Serem et moi.

— Oui, quant à Tom et moi-même, les gens de la cité nous ont accueillis alors que nous n'avions plus rien, poursuivit Franck.

— Cœuramer ? Je n'en ai jamais entendu parler.

— Pour sûr ! Ceux qui n'y sont pas invités et qui n'en ont pas l'étoffe n'en repartent jamais, ricana Franck.

— Disons qu'on ne laisse personne y entrer ou en sortir sans prendre certaines précautions, rétorqua Serem. Et nous ne parlons jamais de la ville à quiconque.

— Mais pourquoi ?

— Tu ne cesseras donc jamais de poser des questions, hein !

Malgré son air fatigué, Tom souriait au garçon.

— En la voyant, tu comprendras, ajouta Serem, une lueur dans les yeux.

« Décidément, ces hommes sont tous fous », pensa Jack.

Ils suivirent ainsi les montagnes jusqu’à la tombée de la nuit. Le groupe établit un campement de fortune. Ils s’étaient installés dans une cavité au bord des montagnes et n'allumèrent aucun feu afin de ne pas se faire repérer.

— Je commencerai le premier tour de garde, annonça Thor.

— Je prendrai le suivant alors, ajouta Tom.

— Il n'en est pas question. Cette nuit, tu te reposes... Du moins, tu essaies. Tu es bien trop fatigué et tu risques de t'endormir à ton poste !

Tom acquiesça sans broncher.

Le ciel clair dévoilait de nombreuses étoiles argentées. Quelques nuages jouaient à cache-cache avec elles.

Tout le monde s'était endormi à l'exception de Thor, qui montait la garde à l'entrée du camp. L’air était doux et le calme environnant donnait à la nuit un aspect apaisant.

Jack se leva. Il lui était impossible de fermer l'œil, trop de questions se bousculaient dans sa tête. Les événements récents avaient véritablement changé sa vie. Mais était-ce en bien ou en mal ?

Il marcha sans laisser échapper le moindre son et aperçut l’ombre de Thor, qu'il voulait surprendre.

— Tu n'arrives pas à dormir ? s’enquit celui-ci.

Raté… Le jeune garçon secoua la tête négativement en guise de réponse. Il s’approcha de Thor et s’assit à côté de lui sur le rocher.

Le regard plongeant dans l’obscurité, Thor se mit à parler d’une voix presque inaudible :

— Sais-tu pourquoi tu n'as pas réussi à voler cet homme dans Talyon ?

Il secoua derechef la tête.

— Talyon est l'une des villes les plus importantes du royaume, mais elle est réputée pour être le repaire des voleurs et voyous en tout genre. Alors, le seigneur Arathor et son bras droit, Syl, ont mis en place différents stratagèmes pour nous combattre et ainsi faire disparaître de leur cité toute la « vermine », comme ils aiment à nous appeler...

Balayant l’horizon des yeux, il ajouta :

— Tu ne pouvais pas savoir, mais la plupart des personnes qui semblent riches dans la cité sont en fait des chasseurs de primes. Ils mettent leurs plus beaux habits afin de jouer les appâts et s'ils arrêtent un voleur, ils sont récompensés. Depuis, les chasseurs foisonnent dans la ville.

— Dans ce cas, comment savoir qui on peut détrousser ?

— Tu dois le découvrir par toi-même.

Jack soupira. Thor reprit :

— Mais je vais te donner un indice, si ça t’intéresse !

Jack tendit l'oreille. Thor lui pinça la joue.

— Mais ça fait mal !

— Apprends à mieux regarder, la prochaine fois ! Et n'attends pas que les informations te tombent toutes seules dans le bec.

Jack se frotta la joue, furieux.

— Parfois, tu risques de recevoir bien plus qu'un simple pincement si tu es trop curieux. Et pourtant, ta vie pourrait être liée à l'information que tu recherches. Que feras-tu dans ce cas-là ?

— Je ne sais pas.

— Réfléchis bien, car tu devras trouver la réponse plus rapidement que tu ne le penses.

Le silence s’installa. Thor scrutait toujours le paysage, à l'affût du moindre mouvement, du moindre son perceptible.

— Qu'est-il arrivé à Tom ?

Thor ne répondit pas immédiatement, puis il prit une grande inspiration :

— Il a subi bien plus qu'un pincement de joue. À présent, retourne te coucher et va me réveiller ce lourdaud de Serem. Il a déjà dix minutes de retard !

Le jeune garçon se leva et salua son compagnon.

— Tu verras, cette vie va te plaire, ajouta Thor.

Le garçon ne se retourna pas et fit comme s’il n'avait rien entendu. Il se dirigea vers Serem, profondément endormi.

Le soleil pointa le bout de son nez quand le groupe se prépara à repartir. Le camp avait été démonté et toute trace de son passage effacée.

Tout au long du voyage, une question avait titillé Jack, mais il n'avait jamais osé la poser jusque-là. Il se lança enfin :

— Pourquoi devrais-je vous suivre ?

Thor lui jeta un regard interrogateur.

— Je veux dire : qu’est-ce qui m’empêche de partir, là, maintenant ? Vous m'arrêteriez ?

Le garçon s'arrêta un instant, comme s’il avait peur de prononcer ses prochaines paroles.

Thor sourit à ses compagnons. Si Jack avait détourné les yeux de son interlocuteur, il aurait vu que l'ensemble du groupe avait le sourire aux lèvres.

— Tu sais, Jack, tu fais ce que tu veux, mais il faut savoir que chaque action peut avoir des conséquences. Après, à toi d’analyser et de prendre la meilleure décision.

— Oh ! Je vois...

Il réfléchit un instant et s'exclama :

— En fait, non, je ne vois pas. Vous étiez venus pour le parchemin, la tablette, non ? Alors pourquoi m'emmener avec vous ? À quoi puis-je vous servir ?

Personne ne répondit. Après un long silence, Serem intervint le premier :

— N'as-tu jamais rêvé de vivre libre, ne manquant de rien ?

— Je n'y ai pas vraiment songé.

— Quels sont tes espoirs, alors ? demanda Franck.

— Je ne sais pas.

— Comment ? Tu ne sais pas ce dont tu as envie ? Tout le monde a, au fond de lui, un idéal de vie ! s'étonna Serem.

— Non…

Serem hésita avant d'ajouter :

— Regarde Franck. Sans ses tours de passe-passe et sans tricher, il ne serait pas là !

— Hé ! Quel rapport avec l’espoir ? s’indigna celui-ci.

— Tais-toi, je parle avec le petit, là !

— Oh, et puis merde !

Franck accéléra le pas et avança tout seul en tête de file.

— Je disais quoi, déjà ? Ah oui, l’idéal de vie !

Serem se gratta la tête.

— Eh bien, quand tu sauras ce que tu veux, tu ne voudras plus jamais nous quitter.

— Peut-être, répondit simplement Jack.

— Comment ça, peut-être ?

Serem paraissait atterré.

Le groupe poursuivit sa route.

En milieu d'après-midi, les cinq voyageurs arrivèrent au pied des célèbres Pics des Amants.

Serem raconta avec fierté :

— On raconte que deux géants se sont rencontrés ici et ont eu un véritable coup de foudre l'un pour l'autre. Leur timidité légendaire les empêcha de s'avouer leurs sentiments. Depuis, le temps les a recouverts de pierres. Ils sont condamnés à se contempler, mais d'aucuns ne pourra plus jamais faire le premier pas.

— C’est une légende idiote ! s’exclama Jack.

Franck, finalement revenu à leur niveau, se mit à rire.

— Bien sûr que cette version est idiote ! pouffa-t-il. Ce n’est pas la véritable histoire ! Non, celle que je connais, c’est plutôt l’histoire d’un…

Il esquiva alors un coup que Serem venait de lui porter. À peine Franck eut-il sorti son poignard que Thor les projeta tous deux violemment à terre. Puis il dit d’une voix calme :

— Le fait d’avoir été interdits de marché ne vous a pas suffi ?

Il avait sorti deux fines lames que Jack n’avait jamais vues auparavant : elles s'illuminaient d’une lumière rouge blafarde. Sur chacun des pommeaux était incrustée une gemme noire.

Franck rangea son poignard et Serem recula en serrant les poings. Thor rangea ses armes d’un air satisfait.

— Encore un coup comme ça et je vous tue tous les deux.

Il regarda Jack qui était abasourdi par ce qui venait de se passer et lui sourit malicieusement. Tous tournèrent la tête vers l'adolescent.

— Qu'est-ce qu'il y a ? s’inquiéta-t-il.

— Nous ne te l'avons pas précisé jusqu'à présent, mais tu dois certainement t'en douter... amorça Thor.

Jack fit un pas en arrière, méfiant.

— Tout ce que tu as appris avec nous et tout ce que tu entendras, tu ne devras jamais le divulguer.

— Et crois-moi, il n'y a pas un endroit où tu pourras te cacher, et personne ne pourra jamais te défendre si tu devais nous trahir, compléta Franck.

Jack ne se sentait pas l’âme d’un héros aujourd’hui. Il acquiesça.

C’est alors que le groupe s'engouffra dans une crevasse en contrebas des Pics des Amants.

Ils passèrent une bonne heure à traverser un étrange dédale de pierres en plein milieu des montagnes. Jack essayait de ne pas perdre ses compagnons de route qui avaient accéléré le rythme, persuadé qu'il ne pourrait jamais sortir seul de ce labyrinthe naturel s'il s'égarait.

Ils arrivèrent enfin devant une paroi plane et sans anfractuosité. Après avoir regardé autour d'eux pour déceler la présence éventuelle d’ennemis, Thor pressa un anneau contre la paroi. Un vrombissement impressionnant se fit entendre.

Quelques secondes plus tard, la montagne se scinda en deux et un passage apparut dans lequel s'engouffraient d’interminables escaliers.

Thor sortit une torche de son sac et commença à descendre les marches le premier. Il était suivi de près par Franck. Tom demanda à Jack de passer devant lui, tandis que Serem fermait la marche.

Après quelques secondes, le vrombissement résonna à nouveau et le groupe se trouva peu à peu dans l'obscurité, éclairé par le seul flamboiement des torches. La descente paraissait interminable.

Quelques minutes passèrent, puis un spectacle incroyable s’offrit aux yeux de Jack : là, au cœur de la montagne, une ville immense avait été construite. Serem hurla de joie :

— Bienvenue à Cœuramer, petit homme. La ville des voleurs !

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Nycolas ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0