Je ne te voyais pas et tu me manquais. Je fermais les yeux et je revivais les rares et précieux moments que nous avions passés ensemble. Ton image, ancrée dans mon esprit, adoucissait un peu ma solitude, m’aidait à supporter la méchanceté de la horde d’hyènes qui nous entourait, qui hurlait à la mort de notre amour naissant et qui me privait de ta chaude présence. Tu me manquais Rayane. Enormément.

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Malgré tous mes efforts pour rester « optimiste », ton absence commençait à me peser. Les mauvaises langues ne s’étaient pas tues. On me narguait, on me dénigrait. Je voulais te voir. Je ne t’avais plus croisé depuis cette date fatidique où notre amour fut dévoilé au grand jour, mettant à nos trousses une meute de chiens hurlants. Je comparais ma situation à celle d’une proie aux prises avec une horde de prédateurs prêts à la dévorer.

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On ne parlait que de moi .Partout. L’inquiétude me gagnait inexorablement. Je me tournai encore une fois vers celle que je considérais comme ma seule amie. Je lui fis part de mes tourments. Elle me consola en me promettant de trouver le moyen de me mettre en contact avec toi, sans éveiller les soupçons des gardiens autoproclamés de ma vertu. Il fallait mettre fin au plus vite à cette situation qui me rendait malade chaque jour un peu plus.

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Avant de me quitter, elle ajouta une phrase qui me laissa perplexe : « Tu es sûre qu’il veut encore de toi ? Parce que les hommes, tu sais… ». La même phrase qu’on m’avait jetée à la figure au lendemain de notre unique escapade amoureuse. Qu’avait-elle voulu insinuer par-là ? Je n’eus pas le temps de lui poser la question car elle avait déjà disparu.