Chapitre 18
Nous arrivâmes dans un endroit que je n'avais jamais vu. Quand la femme ouvrit les portes de la camoniette, je vis plusieurs bâtiments en mauvaise état.
- Attention, accroches-toi ça va secouer, me prévint-elle en descendant mon lit en dehors du véhicule. Je sais que tu ne dois pas comprendre grand chose. Mais nous te les expliquerons plus en détails une fois que tu te seras accoutumée à tes nouvelles émotions et à ton nouveau lieu de vie. Tu as beaucoup à apprendre. Ajouta-t-elle.
Je l'écoutais sans répondre. Elle poussa mon lit le long d'une route, les deux autres hommes à ses talons. Je sentais mon corps vidé de toute son énergie. La rue semblait désertée de toute trace de vie autre que les nôtre. Nous arrivâmes en face d'un grand bâtiment semblable à mon ancien habitat. Lorsque que l'un des hommes ouvrit la grande porte blanche faisant office d'entrée, celle-ci grinça de manière excessive. L'intérieur était aussi délabré que l'extérieur. De longues tables et chaises encombraient l'immense salle comparable à ma précédente cantine. Nous traversâmes cette longue pièce avant de nous engouffrer dans un long couloir sombre. J'avais froid et faim mais je n'avais pas pour habitude de me confier.
Puis ils arrêtèrent mon lit devant une porte.
- Tu peux descendre me demanda la dame.
- Oui. Répondis-je.
- Les gars, aidez-la s'il vous plaît.
Les deux hommes se mirent à l'oeuvre. Une fois au sol, je me rendis compte que mes jambes ne supportaient plus mon propre poids. Le plus jeune me retenue avant que je ne tombe. Je croisais son regard et sentit un petit pincement au niveau de ma poitrine. Je détournais les yeux, les joues en feu. Le plus vieux ouvrit le battant puis nous nous glissâmes dans la pièce. Je remarquais qu'une drôle de chose gisait au milieu de la salle. A y regarder de plus près, cela ressemblait à un gros globe entouré de poteau.
- Bon tu sais ce que t'as à faire dit la femme en s'adressant au jeune homme.
- Oui Lili, ne t'en fais pas je m'occuperais bien d'elle. Il la prit alors dans ses bras et la serra aussi fort qu'il le pouvait. Prends soin de toi, lui dit-il avant de la lâcher.
- Toi aussi, Je sais que ça fait beaucoup de choses à avaler en si peu de temps pour toi. Mais cette fois je reviendrais très vite. Promis ! Sois patient avec elle, dit-elle en me désignant. tu as beaucoup de chose à lui apprendre.
Il acquièçsa. Nous enfilâmes des sortes de combinaisons puis le jeune homme m'entraîna dans la sphère. Avant de rentrer celui-ci cleva la main en direction des deux autres restés dehors.
- Lili, Naphaël à la prochaine. Se fut un plaisir. Lili ne revient pas dans 20 ans la prochaine fois s'il te plaît. Ses compagnons rièrent et firent le même signe. Je me demandais bien ce que cela voulait dire. Puis il me fit assoir sur un siège, installa des sangles autour de moi et ferma la porte.
- Je te préviens ça va secouer me dit-il en faisant de même pour lui. Il me tendit la main et serra la mienne. Je m'appelle .....
Je n'entendis pas la suite.
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