Chapitre 22
L'ombre apporté par les grands bâtiments abandonnés offrirent un peu de répis à mon corps ankylosé et brûlé par les rayons du soleil. Cela faisait maintenant plusieurs heures que je marchais sans interruption assomée par la chaleur environnante. Divaguant à moitié, j'essayais de me remémorer ce qu'il s'était passé après mon passage dans la cellule. Je me souvenais de cette impression de plénitude lorsque le gaz avait envahi les moindres cellules de mon corps. Une impression de légereté m'avait alors enveloppée jusqu'à ce que je finisse par m'évanouir. Mon réveil s'était fait au milieu d'une ville semblant déserte et complètement détruite. Aucunes âmes qui vivent n'avaient répondus à mes appels effrénés.
Comment avais-je atteri ici et pour quelle raison ? En quelle année étais-je ? Je ne reconnaissais pas cet endroit mais au vue de la désolation du milieu et comment la nature avait repris ses droits, je pensais que c'était environ une dizaine d'année après les conflits internationaux des néothiques. Ce dont j'étais sûre, c'est que j'avais encore effectuée un saut, au vue de mes symptômes. Mais dans ce cas, de qui provenait cette initiative, était-ce ma peine pour avoir mit en péril le continuum espace-temps ? Cela n'avait aucun sens, je devais être jugée pour cet acte et personne n'avait été envoyé ailleurs dans ce genre de situation à ma connaissance. L'exil ne faisait pas partit de nos condamnations.
Les symptômes d'une deshydratation commencèrent à faire leur apparition. Ayant du mal à me concentrer, je m'efforçais de me répeter mon objectif de trouver de l'eau rapidement. Mais mes jambes devinrent de plus en plus flageolante au fur à mesure de mes pas et ma vision se troubla de plus en plus. Chancelante, je me retins plusieurs fois aux parois des murs m'entourant. Je ne me sentis pas partir lorsque mes genoux frappèrent le bitûme et que ma tête se cogna sur le sol.
À mon reveil, Je ne sais combien de temps j'étais resté insconsciente et à vrai dire mes souvenirs du passage dans la ville abandonnée me semblait brûmeux comme une sorte de rêve eveillé. Je n'étais plus certaine de ce qui s'était passé. La pièce dans laquelle je me trouvais était très luxueuse et munie de meuble que je pensais pouvoir dater de la renaissance. Complètement en désaccord avec la cité que j'avais traversé au paravant, avais-je encore subit un bond dans le temps ?
Je perçus des voix derrièrre la porte et tendit instinctivement l'oreille. J'entendais distinctement celle d'un homme puis celle d'une femme. La premiere celle de l'homme disait qu'il m'avait trouvé dans la ville abandonné lors d'une chasse à cours, la voix feminine s'interrogea alors sur l'absence d'immatricule à mon bras. Aucuns des deux n'avaient d'idée sur ma provenance ainsi que mon identité.
Une soif intense emplissait tout mon être, je cherchais du regard de quoi l'étanchéifier. Il se posa sur la table de nuit à gauche du lit. Je la pris sans penser à ce qu'il pouvait y avoir dedans et bus de tout mon soûl remplissant mon verre avec la carafe se trouvant à proximité. Je regardais celle-ci et mon verre d'un air perplexe, pourquoi je m'embettais ? Je pris le plus grand récipient et le fini à grande goulée. Ce n'est que lorsque je la reposais que je me rendis compte de la présence de deux personnes dans la chambre. Je m'essuyais d'un revers de ma main droite et les saluait timidement. Tous deux portaient de longue robe aux couleurs rouge et blanche me faisant penser à des archevèques. Ils me toisèrent du regard et répondirent silencieusement à mon salut en un mouvement de main circulaire.
- Bonjour, chère inconnue, parlez-vous notre langue, dit l'homme que j'avais entendu auparavant en faisant bien attention de décomposer ses syllables ce à quoi je répondis par l'affirmatif. Brun les cheveux bouclés avec des lunettes, il m'expliqua qu'il m'avait retrouver au bord de l'agonie et inconsciente dans une des "contrées désertiques". Son langage me paraissait plus soutenu que le mien et ses manières bien plus distinguées. Cela faisait apparement trois jours que j'étais inconsciente.
- En quelle année sommes-nous, demandais-je pour seule réponse avec une pointe d'angoisse.
- En 2202 ma chère, gloussa-t-il comme si la réponse était évidente.
Je sentis mon coeur défaillir, vingt ans me séparait de la naissance de Rose. J'étais perdu au mauvais endroit au mauvais moment et je ne savais pas du tout comment retrouver mon chemin et surtout pourquoi j'avais été envoyer ici. Je me glisssa sous la couverture et ferma les yeux sans me soucier de mes interlocuteurs. Complètement fermée au monde qui m'entourait, je restais ainsi amorphe quelques semaines sans sortir un mot de plus.
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