Chapitre 11

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Avertissement, ce chapitre comporte une scène de viol, ce n'est pas une scène gratuite et il ne s'agit pas du tout d'un fantasme de ma part. Mais ce qui se passe aura des répercussions sur la psychologie des personnages par la suite. Pour ceux qui le veulent n'hésitez pas à passer au chapitre suivant. Il n'y aura plus de scène de cet ordre par la suite

-Tut tut tut, vous n’allez pas nous quitter maintenant après nous avoir donné un tel spectacle à voir.

C’est le grand brun de tout à l’heure qui est suivi par ses trois acolytes. Ils pénètrent tous les quatre dans la pièce pendant que je me redresse. Je me mets devant Chloé et m’adresse à eux.

-Le spectacle comme tu dis ne vous était pas destiné, mais s’il vous a plu tant mieux. Maintenant en ce qui nous concerne, nous en avons fini et quoi que tu en dises nous allons sortir.

J’attrape la main de Chloé et l’entraine à ma suite en me dirigeant vers la porte. Les quatre hommes s’écartent en deux groupes, en nous laissant un passage pour passer. Au moment où je passe au niveau du brun, celui-ci m’interpelle : « Eh au fait ». Alors que je me tourne vers lui je sens un coup de poing venir s’écraser avec la force d’un marteau sur mon foie. Je m’écroule par terre, incapable de contrôler mon corps. Ses copains en profitent pour me donner deux trois coups de pied (je n’ai pas vraiment le temps de compter). J’essaie seulement de protéger ma figure de l’avalanche qui s’abat sur moi. En fond sonore les cris de Chloé emplissent la pièce. Puis aussi subitement que cela avait commencé les frappes s’arrêtent. Pendant vingt longues secondes on n’entend plus que les gémissements que je ne peux empêcher ma gorge de laisser échapper. Puis j’entends celui qui m’a donné le premier coup s’adresser à Chloé :

-On continue ou tu te montres gentille avec nous ?

Je me tourne péniblement vers ma copine, les larmes coulent sur ses joues, son corps tremble de peur. Je tente tant bien que mal de me redresser tout en lui disant :

-Ne l’écoute pas …

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase qu’un nouveau coup me projette à terre. Chloé s’écrit alors :

-Arrêtez ! Je ferai ce que vous voudrez.

-Ah la bonne heure, sache que si tu y mets du tien, tout va bien se passer. Tu pourrais même passer un bon moment. Pour commencer tu peux enlever ton peignoir pour nous laisser admirer ton joli petit boule.

Silencieusement ma belle métisse obtempère à l’ordre. Pendant que les quatre hommes en font de même. L’un d’entre eux pose son genou sur mon dos et m’attrape les bras tout en me disant.

-Je fais ça pour ton bien mon gars, ta copine va y passer de toute façon, donc autant que tu t’en tires avec le moins de coups possible. Juste pour t’expliquer, on n’est pas du coin, on est venu faire du business ici pour le week-end et on repart à l’autre bout du pays. On prend donc un peu de bon temps avec vous, enfin surtout elle, puis vous ne nous reverrez plus de votre vie. Par contre si vous vous rebellez, les conséquences physiques pour toi pourraient durer toute ta vie si tu vois ce que je veux dire. Maintenant tu as le choix, soit tu nous laisses nous amuser avec ta copine tranquillement en promettant d’être sage, soit je me débrouille pour que tu ne puisses plus jamais marcher, capisce ?

Et pour appuyer ses propos, il commence à appuyer son genou sur ma colonne vertébrale, tout en tirant avec ses bras pour me faire cambrer le dos. La douleur devient très vite insupportable et surtout la peur de me retrouver handicapé à vie, m’oblige à lui répondre dans des larmes de rage :

-Ok lâche moi

Aussitôt il relâche sa pression et se relève, me laissant écroulé par terre. Je me redresse et croise le regard plein d’inquiétude que Chloé pose sur moi. Elle sèche ses larmes et se tourne alors vers eux et leur déclare à ma grande surprise.

-Si je vous suce tous les quatre, vous êtes prêts à nous laisser partir ?

-ça dépend, il faudrait que ce soit la meilleure pipe de notre vie et puis on ne voudrait pas te laisser sur ta faim.

Chloé guidée par son impulsivité ne peut s’empêcher de lui répondre :

-Parce que vous croyez que je pourrai désirer ne fut ce qu’un peu des mecs comme vous ? Mais mon chéri il vous vaut 100 fois.

Sans doute vexé un des gars lui réplique :

-En attendant ton keum il est incapable de te protéger, regarde le tout ce qu’il sait faire c’est ramper par terre.

Il me redonne un coup de pied au passage, je ressens une douleur très violente dans les côtes. Intérieurement j’espère que Chloé va s’exécuter pour abréger mon calvaire, tout en admirant son courage et en la remerciant d’essayer de me garder ma dignité. Mais elle garde le mode offensif en répondant.

-C’est sûr que vous êtes courageux de frapper un homme à terre, encore plus à quatre contre un.

C’est alors que celui qui semble être le chef passablement agacé par le dialogue interrompt la conversation.

-Tu crois que l’on est venu là pour faire un débat philosophique ou quoi, vient nous pomper ou ton mec il finira comme un légume dans une chaise. Et t’as pas intérêt de le faire du bout des lèvres si tu veux pas que l’on te finisse en double anale.

Un éclair de colère passe dans les yeux de ma fiancée, mais elle pose ensuite ses yeux sur moi et se rapproche du chef. Celui-ci la stoppe dans sa progression en lui disant qu’il veut la voir venir vers eux en marchant à quatre pattes. Je vois l’hésitation dans les yeux de Chloé, mais elle finit par obtempérer. Des larmes se remettent à couler de ses yeux pendant qu’elle se rapproche. Les quatre hommes ont eux au contraire un sourire sadique sur leurs lèvres. Je comprends qu’au-delà du plaisir physique, ils prennent leur pied en nous humiliant tous les deux. Cela me fait d’autant plus craindre la suite des évènements, car cela m’étonnerait qu’ils se contentent d’une simple fellation prodiguée par une débutante.

Arrivée devant les quatre hommes Chloé marque un temps d’arrêt, elle a quatre sexes à hauteur de ses yeux. Elle déglutit puis finit par attraper l’un d’entre eux à demi en érection avec sa main et en fermant les yeux, elle décalotte le prépuce et fait rentrer le gland dans sa bouche. Puis elle commence à faire des petits mouvements de piston avec ses lèvres. Même moi je vois bien qu’elle le fait de façon mécanique, si bien que très vite le mec l’arrête. Il lui attrape le menton avec sa main pour l’obliger à le regarder et lui demande :

-C’est ça que t’appelle sucer, ton mec il doit s’ennuyer avec toi. Il t’a pas appris à te servir de ta langue ? Et puis il faut y mettre un peu plus d’énergie.

Gênée Chloé lui répond alors :

-Je le suce jamais, j’aime pas ça.

Les quatre hommes éclatent alors de rire, accroissant son humiliation. Puis ils se retournent vers moi et me disent :

-Finalement mon gars tu vas peut-être nous remercier, on va lui apprendre à sucer à ta copine.

Celui d’entre eux qui a l’érection la plus développée lui demande alors de venir s’occuper de lui. Il va s’asseoir tout au bout du sofa et lui dit d’y monter et de se mettre à genou au-dessus de lui. Il lui explique ensuite qu’il faut qu’elle se serve de toute sa bouche pour le stimuler, qu’elle n’hésite pas à jouer avec sa langue. Bon gré mal gré Chloé essaie de mettre en application les conseils qu’il lui donne et rapidement l’homme laisse échapper des grognements approbateurs, pendant que progressivement elle se met à lui prodiguer une fellation beaucoup plus appliquée que la précédente.  

Pour ma part j’essaie péniblement de me remettre des coups reçus. Je pense avoir au moins une côte cassée, puisque le moindre mouvement me fait ressentir une douleur aigüe dans la poitrine. Je me dis que s’ils relâchaient leur surveillance, je pourrais éventuellement essayer de m’échapper pour aller chercher de l’aide, mais l’un d’entre eux reste en permanence à côté de moi.

Pendant ce temps là l’un des deux autres s’est rapproché de l’arrière train de ma fiancée. Il se baisse, empaume ses jolies fesses, les écartent et commence à poser ses lèvres sur sa fente.
Chloé arrête sa succion, mais le chef lui dit alors :

-Laisse toi faire, il vaut mieux que tu prennes du plaisir plutôt que de voir ton copain se faire taper dessus non ?

Elle hésite quelques secondes, puis reprend sa fellation. Je remarque qu’elle réussit à engloutir une longueur de plus en plus importante de la hampe de l’homme. Pendant ce temps celui qui est derrière elle lui prodigue un cunnilingus effréné. Au bout d’une à deux minutes je vois que le visage de Chloé se crispe. Le chef toujours sur le côté lui dit alors :

-Laisse toi aller tu n’aimeras pas moins ton copain si tu jouis

Je comprends alors que Chloé essaie de se contrôler pour ne pas prendre de plaisir avec ces mecs. Elle le fait uniquement pour que je sois épargné, eux au contraire veulent accroitre son humiliation en lui donnant un orgasme. Et peut-être que dans leur esprit si elle jouit ce n’est plus un viol, ce qui les déculpabilise.

Je demande alors à celui qui est à côté de moi :

-Pourquoi est-ce que vous vous en prenez à nous, il y a pleins d’autres filles que vous n’auriez pas eu besoin de violer dans le club, vous en auriez même eu une chacun ?

Le gars me regarde un peu étonné, puis me dit :

-C’est justement ce qui est drôle : donner l’orgasme de sa vie à ta copine, alors que tu ne peux rien faire. En te menaçant, si vous êtes un couple normal, il y a de fortes chances qu’elle y mette du sien. En plus elle n’aurait pas dû nous provoquer tout à l’heure, avec des mecs comme nous, les filles doivent rester à leur place. Maintenant tais-toi si tu ne veux pas en reprendre un, je profite du spectacle.

Je redeviens silencieux. Chloé continue de sucer le mec assis sur le sofa, il a manifestement une endurance importante, car vu le rythme des mouvements de nuques de ma fiancée, je serais à sa place, j’aurais sans doute déjà craqué. Je ne vois pas comment elle pourra tenir le rythme avec les trois autres. Soudain elle laisse échapper un gémissement de sa gorge, je me rends compte que celui qui est derrière elle lui caresse le clitoris avec les doigts et qu’il a fait remonter sa langue sur son autre orifice.

Celui qui me garde me demande alors :

-Elle s’est déjà fait prendre le petit ta copine ? Parce que si ce n’est pas le cas, elle va y passer.
-Non ! Elle vous a dit qu’elle vous sucerait c’est tout !

-Tu crois quand même pas que l’on va se contenter d’une sucette alors que l’on peut tout avoir, là c’est l’échauffement.

Je m’en doutais, mais il vient de confirmer mes appréhensions. Je savais qu’ils ne voudraient pas en rester là, ce type de gars qui ne pensent que par la loi du plus fort ne peuvent pas avoir de parole.

Pendant ce temps les gémissements de ma belle deviennent de plus en plus rapprochés. Le mec doit être vraiment bon pour arriver à lui donner du plaisir contre son gré. Ou est-ce parce que c’est contre son gré qu’il lui donne du plaisir ? Je ne peux m'empêcher de cogiter, même si la situation ne s'y prête pas.

J’en suis à ce stade de mes réflexions lorsque je vois la porte s’ouvrir. Un homme rentre dans la pièce, à ma grande surprise c’est Pierre-Jean. Il ne me regarde pas et s’adresse à celui qui semble le chef.

-Je vois qu’on s’amuse bien ici, ça dérange si je me joins à vous ?

-Non je t’en prie, monsieur est assez généreux pour partager sa copine, donc quand il y en a pour 4 il y en a pour 5. On te doit bien ça.

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