Chapitre 1

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À vous Jeremiah,Matthis,Quentin,Logan,Denis,Hugo,Margaux...qui m’avez tendu la main,sans me connaître,sans savoir ni pourquoi ni comment j’étais tombé,et qui m’avez relevé,sans le savoir en me redonnant,chaque jour le sourire.

CHAPITRE 1

Lucian

« Il aimait la mort, et ses sombres promesses,
Avenir incertain d’un garçon en détresse,
Il voulait mourir, laisser partir sa peine,
Oublier tous ces jours à la même rengaine... »

Dans l’ombre des couloirs du lycée se tiens Lucian,il les voient ,il aimerait

vraiment aider cette petite première année et l’arracher des griffes de ces sales

brutes de Knore ,Eglantine et Marcus,mais,il ne peut pas, faire un pas de plus

lui étais impossible, il sait que s’il les énerve ,ils l’attendront se soir...et

maman se fait déjà du soucis,il faut pas l’inquiéter.La décision est prise...Il

détourne le regard,tourne les talons et se dirige,penaud,vers sa salle de

classe.La sonnerie retentit et il aperçoit le trio qui arrive pour se ranger,il rentre la tête dans les épaules et pense a autre chose.Il ne parvient pas à suivre le

cours

Knore s’amuse à lui lancer des boulettes de papier dans le dos.Une atterrit sur

son bureau,Lucian aperçoit de l’encre.Il ignore le papier,quand une paire de

ciseau atterrit en plein derrière son crane,il se frotte la tête et retient un sanglot,

il regarde sa main, il saigne.Il déplie le papier en comprenant l’avertissement et

parcours brièvement la grossière écriture de Knore. « Tu te prends pour une star avec tes lunettes de soleil blanche neige?Reste dans l’ombre tu vas fondre chocolat au lait,pigé ? »La sonnerie retentit et Lucian se précipite vers la sortie

mais ,c’est trop tard,Eglantine est déjà là .Elle pose son bras dans

l’ encadrement de la porte de manière a lui bloquer le passage;elle ricane et

lance d’un ton moqueur: « Au-secours!Le lycée est hanté ! Il y a un fantôme

qui se balade ! »

-Laisse moi passer s’il te plaît...articule t-il

-Alors le vampire,ya maman qui t’attend?pouffe t-elle,avant de le laisser passer.

Lucian s’écrase par-terre,elle venait de lui faire un croche pied.Il ramasse ses

affaires étalées sur le vieux carrelage de CLAIR NOM’S lycée au pas de

course,puis se précipite vers la sortie en sanglot,il se fait pousser mais s’en

moque ,il court ,aimerait sombrer ,que la mort l’emporte,il prends à droite et

fonce dans la foret ,il trébuche sur une racine et tombe la tête la première, son

bras lui fait très mal, sa vue est brouillée par les larmes mais il s’en contre fiche

il continu toujours plus vite mal grès cette douleur frappante , il cavale

et ne s’arrête que lorsqu’il est arrêté par la falaise.Il s’avance regarde la rivière

relève la tête d’un air décidé.Il aurait sauté si une main ne l’avait pas empoigné

et éloigné de la falaise si violemment au point de lui déboîter l’épaule gauche.Il relève la tête et découvre le visage Bill,celui ci a vraiment l’air en colère.

« Tu est complètement fou,as tu perdu la tête,tu veux salir le nom Vale ? »,lui cracha t-il au visage.Bill s’éloigne rapidement et Lucian a eu tout juste le temps

de lui murmurer un « désolé »avant de voir son cousin disparaître derrière un

sapin.Il s’effondre sur la terre humide des bois.Il repère une petite lapine

blanche.C’est si rare d’en croiser que le jeune homme n’ose plus bouger,de

peur de l’effrayer.La créature non farouche s’approche.

FLASH BACK

Je m’en souviens comme si c’était hier.Mon tout premier jour d’école.J’étais

partis avec un sandwich beurre de cacahuète-marmelade pour le gouter.C’était

maman qui l’avait préparé.J’en raffolait.J’avais enfilé ce tee-shirt bleu turquoise

qui me grattais mais que j’adorais, avec un short orange.On s’étais mis en route

un peu trop tard avec maman, j’étais donc arrivé en retard.J’avais hésité,

peureux , avant de toquer à la porte.Un son creux avait résonné avant qu’un

monsieur au crâne rasé ne m’ouvre.Il avait baissé les yeux et fait une drôle de

tête en me voyant.Il m’avait demandé mon nom et mon prénom que j’avais su

épelé fièrement.Il m’avait ensuite fais entrer dans la classe.Cet instant, je ne

l’oublirait jamais.L’instant ou les rêves d’un petit garçon s’effondrèrent quand il

se rendu compte qu’il n’étais pas comme les autre.Je m’étais senti si seul,

abandonné , comme une brebi égaré peinant à retrouver ses semblable.Les

éclats de rire avaien,t fusé, sur mon tee shirt, mon short ,mes lunettes de soleil

que je ne pouvais retirer, sur ma pâleur, la couleur de mes cheveux.Tout.C’était moi tout entier le problème.Dès le lendemain, je changea de style, le noir devins

ma couleur de prédilection.J’appris à me faire discret et à survire.

Tiré de ces pensés par un bruit de sabots, Lucian cherche du regard,lasse , d’ou

provient se bruit.C’est là qu’il l’aperçoit.Il l’a vu telllement de fois ici mais

elle,ne l’a jamais vu, c’est comme leur refuge.

Il du passer toute l’après

midi à la contempler car lorsqu’il se lève enfin la lune commence à se

montrer.Sur le chemin du retour à la maison,il songe aux sombres promesses de la mort et qu’elle aurait fait taire à jamais sa peine.Ses pensées se tourne

soudainement sur maman,aurait -elle était triste si elle se voyait forcer de faire

un deuil pour son espèce de monstre blanchâtre de 17 ans ?Il est tiré de ses

songes par le crie de sa mère : « Au Lucian mon chou...Tu m’as fait une de ses

peurs!Il est 19h je me suis fait un sang d’encre ! »Au non...ajoute t-elle.

-T’inquiète c’est rien.tranche Lucian quand il comprend de quoi parle sa mère.Il

n’avait pas du tout penser à l’état dans lequel il devait être .Sur ces paroles il se

dirige donc vers la porte grand ouverte,il entre dans la maison, r et voit pour la

100eme fois ce miroir ,il a pourtant demande a maman 50 000fois de

l’enlever,elle s’y oppose...Tout les soirs il entre dans la maison et voit son reflet

et se rappelle à quel point il se trouve laid.Plus blanc que le lait avec une paire

de soleil ridicule sur les yeux pour les protéger de la lumière.Il retire d’ailleurs

sur le coup la paire de lunette en question ;il s’arrête et croise son propre regard

dans le miroir,il observe pour la millième fois de sa vie ses pupilles de glace et

ses iris privés de couleur,il passe une main dans ses cheveux blanchâtre et

soupire en réprimant la douleur qui le figea tout de suite quand sa main passa

en contact avec sa blessure derrière la tête.Il regarde son visage marqué d’

égratignures et de terre et son bras qui à désormais un énorme bleu.Il soupire et

monte les escaliers,il tourne dans le couloir et entre dans la salle de bain, fesant

grincer le plancher.Il se déshabille nonchalamment et évite du regards le miroir

.Il ouvre la douche,règle l’eau afin

qu’elle soit tiède et pénètre sous le jet;il rince ses blessures.Quand il se

douche,ces pensées reprennent souvent le dessus...Il attrape une serviette

après avoir éteins l’eau et se sèche,chassant toute ces ombres de son cerveau.

- « Lucian !chouchou tu viens manger?C’est prêt »appelle maman

-Oui m’man j’arrive

Il ouvre la porte et une délicieuse odeur lui atteint les narines ,il

descend,remercie sa mère pour le dîner et s’installe .Il remarque que maman le

fixe et sent le coup venir.

-OK,il faut qu’on parle mon chérit…

-Hum okkk, de quoi veut tu parler.

-De ce qu’il c’est passé aujourd’hui.

Brusquement, Lucian recule sa chaise et sans regarder derrière sors de

table,monte et s’enferme dans sa chambre,il se pelotonne dans son lit et

pleure,il pleure et se vide de toute ses larmes.

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