Chapitre 5- Antoine

12 minutes de lecture

Assis dans un vieux café, éclairé par la lumière jaune d’une suspension bancale, Antoine tape frénétiquement sur son clavier. Les sites classiques n’ont rien donné. Alors il a plongé dans les archives de presse locale, grâce à un accès temporaire au site d’un journal régional aujourd’hui disparu : L’écho du Pays d’Allier.

Il y cherche le nom de Lucien Leclerc. Rien, ou presque. Jusqu’à ce qu’il tombe sur une brève datant de juillet 1963. Le titre a été grisé, mais grâce à une astuce — en basculant le code source de la page — il lit :

"Cinq enfants portés disparus à Saint-Étienne-le-Bois — la rumeur enfle."

Il clique. L’article s’ouvre, mais ne fait que quelques lignes. Une coupure nette, anormale. Il lit :

« Les autorités locales ont confirmé la disparition de cinq enfants dans un périmètre de deux kilomètres autour du hameau des Grives. La police appelle au calme. Une enquête est en cours. »
[article partiellement supprimé – erreur 404]

Antoine se fige. Il n’y a pas de suite. Rien. Aucun nom. Il fouille dans les numéros suivants : silence. C’est comme si l’affaire avait été étouffée.
Il note tout dans son carnet, puis tente de trouver le journaliste signataire : un certain M. Coudray. En ligne, rien, sauf un avis de décès. Mais le prénom l’intrigue : Michel.

En fouillant dans un vieil annuaire professionnel d’un site d’archives PDF, Antoine trouve un Michel Coudray, vivant à 40 km de là, dans une maison de retraite. Il hésite à l’appeler. Mais une pensée le hante :

"Si cinq enfants ont disparu… alors cette maison, ce Lucien, ce silence... tout ça est plus qu’une légende. C’est une effaceuse de mémoire."

Il ferme son ordinateur, inquiet. Une tension flotte dans l’air, comme si quelqu’un lisait par-dessus son épaule.

Quelques jours plus tard, Antoine marche dans les ruelles sinueuses du village. Il est tombé, par hasard, sur une boutique au coin d’une place pavée.
“Brocante des jours passés”, indique l’enseigne en bois usé. À l’intérieur, ça sent le vieux papier, l’humidité, la cire de meuble.

Un vieil homme, lunettes rondes, lui sourit derrière un comptoir. Antoine fouille, presque machinalement, quand un objet attire son regard : un carnet noirci par le temps, à moitié caché sous une pile de cartes postales.

Sur la couverture, L.L. gravé au poinçon. Il l’ouvre : les pages tremblent. Dessins d’enfants bâillonnés, têtes disproportionnées, croquis de berceaux à barreaux. Des phrases griffonnées en boucle :

"Ils crient quand on oublie."
"Les visages ne partent jamais."
"Émile est en bas. Il n’aime pas quand je pars trop longtemps."

Antoine est glacé.

— "Ce carnet, il vient d’où ?" demande-t-il.

— "Oh, une jeune femme me l’a vendu la semaine dernière," répond le brocanteur, l’air distrait.

Antoine se fige. Zoé ? Il sort son téléphone et montre une photo qu’il a prise de loin.

— "C’était elle ?"

L’homme fronce les sourcils. "Pas sûr. Elle était plus pâle. Plus maigre. Elle avait l’air perdue. Elle a juste dit : “Je veux plus avoir ça chez moi.”"

Il ajoute le carnet à ses affaires, inquiet. Le nom “Émile” revient. Encore lui.

Il retourne à la maison. C’est le début de soirée. Le ciel est en feu, orange et rouge, comme s’il brûlait derrière les nuages.

Il frappe à la porte. Pas de réponse.

Il frappe plus fort. Zoé ouvre, l’air fermée. Clara, derrière elle, regarde Antoine, l’air rêveur.

— "Je ne veux pas d’ennuis," dit Zoé, sèche.

— "Je ne veux pas vous importuner. Mais j’ai trouvé des choses… des documents. Il y a eu des disparitions ici. Je crois que cette maison cache quelque chose."

Zoé pâlit, mais reste droite.

— "Vous êtes journaliste, c’est ça ? Je vous ai déjà dit que je ne veux pas qu’on parle de moi ou de cette maison. Rentrez chez vous."

Antoine essaie de lui montrer le carnet. Elle détourne les yeux.

— "C’est vous qui l’avez vendu ?" insiste-t-il.

— "Non." Elle referme la porte.
Mais Clara, derrière, fixe Antoine. Et, très lentement, elle lève une main, comme pour lui dire “attends.”
Puis, brusquement, elle disparaît de la fenêtre, happée par l’ombre.

Le lendemain, en sortant de son logement, Antoine sent une tension dans l’air. Il descend dans la ruelle, et découvre sa voiture saccagée.

Les pneus ont été lacérés. Les essuie-glaces arrachés. Et sur le pare-brise, écrit au marqueur noir :

“On ne réveille pas les morts.”

Il reste figé, cœur battant. Un passant le regarde, détourne les yeux.

La gendarmerie, contactée, conclut à un simple acte de vandalisme.
Mais Antoine sait. Quelqu’un le surveille. Et ce n’est peut-être pas un vivant.

La nuit suivante, il rêve d’un long couloir, où un enfant le guide par la main. L’enfant murmure, d’une voix brisée :

"Tu sais où je suis. Mais tu ne veux pas voir."

Il se réveille en sursaut. Trempé. Ses photos de la maison sont éparpillées sur le sol. Il ne se souvient pas les avoir sorties.

Une semaine passe. Antoine, épuisé, tourne en rond dans sa chambre d’hôtel, le carnet noir posé sur son lit. Le silence devient presque insupportable.
Puis, enfin, son téléphone vibre : un message vocal anonyme.

“Je vous ai lu. Je m’appelais Mme Drevier. J’ai été l’institutrice du petit Émile.”

Il la rappelle immédiatement.

Une voix âgée, tremblante, se fait entendre. Fatiguée, mais lucide.

— "Je n’ai pas beaucoup de temps. Je suis vieille, monsieur. Je vis dans un EHPAD près de Montluçon. Mais je me souviens de ce garçon. Il n’était pas comme les autres."

Antoine sent un frisson.

— "Il ne parlait presque jamais. Mais quand il dessinait, c’était... dérangeant. Des greniers. Des portes sans poignées. Des enfants les yeux bandés."

Elle s’interrompt, halète légèrement.

— "Un jour, je lui ai demandé pourquoi il dessinait toujours la même femme, avec des cheveux très longs. Il m’a répondu très calmement :
« C’est Élise. C’est elle qui me punit quand je pleure. »"

Le silence tombe. Antoine sent son cœur battre plus fort.

— "Il disait aussi que la maison ne voulait pas qu’il parle. Qu’elle chuchotait la nuit. Je l’ai signalé à la mairie, à l’époque. Ils m’ont dit de me mêler de mes affaires."

La voix tremble.

— "Il avait peur d’un escalier. Il disait que sous les marches, il y avait le sac des oubliés. Je ne sais pas ce que ça veut dire. Mais je pense... je pense que vous devriez fouiller le grenier."

Un silence, puis un soupir.

— "Pardonnez-moi. J’ai trop attendu."

Elle raccroche.

Antoine reste seul, figé. Le prénom “Élise” brûle à présent dans sa mémoire comme une braise. Clara a mentionné ce nom.
Et cette fois, ce n’est plus une légende. C’est un nom vivant, un nom qui punit.

Le silence était revenu. Antoine restait là, immobile, dans la lumière blafarde de la lampe de chevet de sa petite chambre d’hôtel. Il faisait chaud. Trop chaud, malgré l’orage qui s’annonçait au dehors. Sur le lit défait, le carnet noir semblait respirer à intervalles réguliers. Il était là depuis le début. Et il était temps d’y retourner.

Il l’ouvrit. Page après page.

Des gribouillis d’enfants.
Mais pas les dessins joyeux que l’on colle sur les frigos ou qu’on garde dans une boîte à souvenirs. Non. Ici, c’était cru, tordu, obsédant.

Des formes humaines sans visage.
Des silhouettes avec des bras trop longs.
Des croix à l’envers.
Un lit aux barreaux déformés.
Des yeux qui pleuraient du noir.
Une femme aux cheveux immenses, tombant jusqu’à ses pieds, dans chaque dessin.

Toujours cette femme.
Toujours cette pièce sans fenêtre.

Puis venaient les phrases.

Écrites d’une main d’enfant, tremblantes, entêtantes, parfois raturées comme si l’enfant lui-même avait essayé de se censurer.

« Elle descend quand je crie. »
« Le lit est trop froid pour dormir. »
« Je ne veux plus entendre. Je veux sortir. »
« Maman ne viendra pas. Maman est loin. »
« Les autres ne pleurent plus. Ils ne peuvent plus. »
« J’ai oublié mon prénom. Elle me l’a pris. »

Antoine avala difficilement sa salive. Il passa une main sur son visage moite. Ce n’était plus un carnet. C’était un mausolée.

Plus loin, collées entre deux pages à moitié déchirées, il découvrit des photos. Jaunies. Mal découpées, parfois brûlées sur les bords.

Il y en avait une d’une chambre nue, avec un berceau retourné.
Une autre, floue, où l’on apercevait une silhouette au fond d’un couloir — trop floue pour être certaine de quoi que ce soit, mais l’impression d’une femme en robe blanche persistait.

Puis, une série : six clichés.

Chaque photo représentait un coin d’une même pièce — murs écrits, chaînes rouillées, lit métallique clouté au sol.
Sur l’une, on distinguait une marionnette faite de tissu et de clous, clouée au mur avec une pancarte : « pas de cris ».

Sur une autre, un mot, mal centré :

“Oubliez vos noms.”

Il ferma les yeux. Et les rouvrit. Les photos semblaient plus sombres que la dernière fois. Ou était-ce lui qui s’y enfonçait ?

Il continua de tourner les pages. Certaines semblaient avoir été arrachées. D’autres griffonnées comme si l’enfant écrivait en panique, à la hâte, dans le noir :

“Elle m’oblige à écrire.”
“Je ne veux pas écrire. Écrire fait mal.”
“Écrire, c’est rester.”

Une page entière était remplie d’un même mot, des dizaines de fois :

ÉLISE. ÉLISE. ÉLISE. ÉLISE. ÉLISE.

Antoine se leva d’un bond, le carnet toujours ouvert entre les mains. Il tituba jusqu’à son bureau, attrapa son ordinateur, et ouvrit un nouveau dossier. Il photographia chaque page, chaque phrase, chaque photo, une par une. Il y ajouta des annotations, des flèches, des recoupements.

Il ouvrit un tableau blanc numérique et y relia les éléments : Émile, Zoé, Clara, la femme aux cheveux longs, le grenier, le lit enchaîné, ÉLISE, l’école, l’institutrice, les dessins.

Quelque chose se dessinait. Une histoire. Une mémoire piégée entre les murs.
Mais il lui manquait encore le nœud. Le cœur du puits.
Et une question tournait en boucle dans sa tête :

Pourquoi les enfants ?

Puis, une autre :

Pourquoi Zoé ?

Il cliqua sur "Enregistrer", mais une erreur apparut.
"Fichier non reconnu."
Il réessaya.
Le système planta.
L’écran se mit à trembler, juste une seconde.

Puis revint à la normale.

Antoine resta figé.

Et dans le silence, derrière lui, quelque part, il crut entendre… un léger bruissement, comme une page qu’on tournerait.

Mais il était seul.

Le lendemain matin, Antoine décida de retourner au café, non pas pour chercher des infos en ligne, mais pour prendre un peu de recul et réfléchir à voix haute. Il s’installa près d’une fenêtre, sortit son carnet et son ordinateur. Les images et mots du carnet noir le hantaient encore. Chaque fois qu’il fermait les yeux, il voyait cette femme aux cheveux dénoués, étirés jusqu’au sol, comme une ombre étouffante.

Il rouvrit ses notes et relut le message vocal de Mme Drevier. Cette vieille institutrice semblait être une clé essentielle. Antoine nota soigneusement chaque détail, en particulier les mots « le sac des oubliés » et « Élise ». Ces indices lui semblaient liés à une histoire plus ancienne, peut-être un secret familial ou une sombre page de l’histoire locale.

Sans savoir pourquoi, il chercha dans les archives en ligne du village, espérant trouver un registre scolaire, un acte officiel, quelque chose qui évoquerait cette Élise. Il tomba sur un article de journal d’il y a vingt ans, mentionnant une école maternelle où une institutrice nommée Élise Drevier avait été accusée de maltraitance sur des enfants. Les accusations avaient été étouffées, l’institutrice avait disparu peu après. Rien de plus.

Le souffle coupé, Antoine sentit le poids de la vérité à portée de main. Il se leva précipitamment, décida d’aller rencontrer cette Mme Drevier en personne, même si elle lui avait déjà raccroché au nez. Peut-être qu’un face-à-face serait différent. Il nota son adresse dans un quartier résidentiel, vieux et calme.

Arrivé devant la maison, il observa la façade décrépie, les volets entrouverts. Il frappa. Pas de réponse. Il s’approcha, cherchant une boîte aux lettres pour confirmer l’adresse. Une vieille femme apparut soudain au coin de la rue, portant un panier de courses. Antoine la salua, lança un sourire timide.

Elle s’appelait Madeleine. Elle connaissait Mme Drevier, oui, mais elle évita soigneusement d’en parler. Juste un conseil :

  • « Faites attention, jeune homme. Certaines portes ne devraient jamais être ouvertes. » Puis elle s’éloigna, le regard fuyant.

Le soir venu, Antoine rentra chez lui, le carnet sous le bras, l’esprit embrouillé. Il sentit que le temps pressait. Quelque chose, ou quelqu’un, semblait vouloir l’arrêter. Il alluma son ordinateur, ouvrit à nouveau ses photos, ses notes, et se mit à écrire un article, un premier jet. Mais ses doigts tremblaient.

Alors qu’il relisait, une image attira son attention : un détail dans un des clichés, un petit symbole gravé dans une poutre du grenier — une étoile à cinq branches, maladroitement dessinée. Il ne l’avait jamais remarqué avant.

Le vent se mit à hurler dehors, et une ombre passa furtivement derrière la fenêtre. Antoine sursauta. Ce n’était peut-être que son imagination. Ou pas.

Le lendemain, Antoine se rendit à l’adresse de Mme Drevier, son carnet serré contre lui comme un talisman. La maison semblait plus sombre que la veille, les volets toujours à demi-clos, comme si elle voulait se cacher du monde. Il hésita un instant avant d’appuyer sur la sonnette, le cœur battant.

Une femme âgée ouvrit la porte, le visage marqué par les années et une fatigue profonde. Ses yeux gris le scrutèrent avec méfiance, mais il décida de parler d’emblée, sans tourner autour du pot.

  • « Bonjour madame, je m’appelle Antoine. Je suis journaliste et je fais des recherches sur la maison de Zoé Leclerc. On m’a dit que vous pourriez m’aider à comprendre certaines choses à propos d’Elise… »

Mme Drevier fronça les sourcils, son regard se fit dur, presque hostile.

  • « Je ne sais pas ce que vous cherchez, mais je vous conseille vivement de laisser tomber. Il y a des choses qui doivent rester enfouies. »

Antoine sentit un frisson parcourir son échine, mais il insista.

  • « Je veux juste comprendre ce qui s’est passé à l’école, pourquoi tant d’enfants ont souffert… »

La vieille femme soupira profondément, puis s’écarta pour le laisser entrer. À l’intérieur, tout semblait figé dans le temps : des meubles anciens, des photos jaunies sur les murs, une odeur de renfermé et de poussière.

Elle s’assit lentement, et commença à parler à voix basse, presque comme une confession.

  • « Élise… Elle n’était pas mauvaise au début. Mais avec le temps, quelque chose a changé en elle. Elle était possessive, cruelle parfois… Je crois qu’elle a été hantée par les fantômes de son passé. »

Antoine écoutait, captivé, notant tout dans son carnet. Elle lui montra un vieux dossier d’école, des photos d’enfants souriants, puis d’autres, plus sombres, où certains semblaient effrayés ou absents.

  • « Ces enfants… beaucoup ont disparu, d’autres ont été retrouvés dans des conditions terribles. Élise disait qu’elle les protégeait. Mais de quoi ? » Mme Drevier laissa échapper un sanglot étouffé.

Antoine sentit le poids de ces révélations, mais aussi une force obscure qui semblait entourer la pièce. Il comprit que ce qu’il cherchait était bien plus dangereux qu’il ne l’imaginait.

Antoine prit une profonde inspiration et posa son carnet sur la table.

  • « Madame Drevier, je comprends que c’est difficile, mais j’ai besoin de savoir... Que s’est-il vraiment passé avec Élise ? Pourquoi cette haine, ce silence autour de cette histoire ? »

Mme Drevier détourna le regard, serrant les mains sur ses genoux.

  • « Vous ne réalisez pas à quel point c’est dangereux, ce que vous cherchez. Élise n’était pas seulement une institutrice... Elle était... différente. »

Antoine fronça les sourcils, intrigué.

  • « Différente comment ? »

Elle sembla hésiter, comme si elle pesait chaque mot.

  • « Elle croyait à des choses étranges, des rituels anciens, des pactes... Elle disait entendre des voix. Certaines nuits, on la voyait disparaître dans la forêt derrière l’école. »

Un frisson parcourut Antoine.

  • « Des voix ? Quel genre de voix ? »

Mme Drevier baissa la voix, presque un murmure.

  • « Celles des enfants... Et d’autres, plus sombres. Elle disait qu’ils lui parlaient, qu’ils réclamaient justice... Mais au fil du temps, Élise est devenue instable, violente. Elle enfermait les enfants, leur infligeait des punitions terribles. »

Antoine sentit une boule se former dans sa gorge.

  • « Pourquoi personne n’a rien fait ? »

Elle soupira, un mélange de colère et de résignation dans ses yeux.

  • « Parce que ceux qui savaient... ont eu peur. Peur d’Élise, peur de ce qu’elle représentait. Et puis, il y avait Lucien Leclerc, un homme influent, qui protégeait son secret. »

Le nom fit écho dans l’esprit d’Antoine.

  • « Lucien Leclerc... le propriétaire de la maison où vit Zoé ? »

Mme Drevier hocha la tête lentement.

  • « Oui. Il était impliqué dans cette histoire plus qu’on ne le croit. Il savait ce qui se passait, et il a laissé faire. »

Antoine prit une profonde inspiration, sentant que l’étau se resserrait autour de lui.

  • « Merci, madame. Vous m’avez déjà beaucoup aidé. Mais je dois continuer, pour ces enfants. »

Mme Drevier posa sa main sur la sienne, ferme mais fragile.

  • « Faites attention, Antoine. Certains secrets ne veulent pas être révélés. »

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