Chapitre 10

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Vendredi après – midi

Le chemin est le même qu’à l’aller, mais le paysage n’est pas exactement le même. On a changé de point de vue, et c’est passionnant d’entendre les enfants s’émerveiller sur les troncs d’arbre aux formes étranges. Ils s’inventent des histoires, partent dans des délires imaginaires à faire pâlir n’importe quel auteur de littérature fantastique. Ils passent devant des maisons d’elfes, ont croisé une école de lutins, entendu le hibou d’une sorcière… Une fois de plus, ces inventions et songeries feront l’objet d’un travail d’écriture, dès lundi matin, en classe.

Amandine court moins d’un élève à l’autre qu’à l’aller. Elle a déjà énormément de photos, et préfère profiter elle aussi de ce moment. A moins qu’elle ne ralentisse exprès pour le faire durer…

Soudain à l’avant du cortège, elle entend un cri. Elle se précipite et retrouve Moussa à terre, son poney sur le côté du sentier. Jérôme accourt à son tour, et tandis que la maitresse relève l’enfant, lui s’intéresse plus à l’animal. Moussa ne semble pas blessé, mais plus choqué. Elle le rassure, avant de se durcir et de commencer à lui faire la morale sur une probable attitude inappropriée.

- Non il n’a rien fait de déplacé Amandine. Le poney a rué d’un coup.

L’enseignante se radoucit, et rassure son élève.

- Bon, là, on a un problème. Caramel a été piqué par une guêpe. Il ne pourra pas poser la pâte si on n’enlève pas le dard, et vu comment il est stressé, va falloir une dose d’anesthésie.

Jérôme se renfrogne. Il n’aime pas voir ses animaux souffrir, il n’aime pas quand ses plans ne se déroulent pas comme prévu, et il n’aime pas l’idée de devoir appeler Alexis.

Ils ne se sont pas recroisés depuis leur légère altercation de la veille. Mais c’est un professionnel. Et arrêter la souffrance du poney est bien important à ses yeux qu’un pseudo combat de mâle à l’égo troublé par une femme.

Il sort son téléphone, et appelle le vétérinaire en lui expliquant la situation. Alexis n’est pas au haras, et répond qu’il sera sur place d’ici quinze minutes. Le groupe en profite pour faire une pause, et tous les enfants entourent Moussa de leurs mots réconfortants.

- Désolé pour ton petit. J’espère qu’il n’a pas eu trop peur.

- Non, ça a l’air d’aller. Il n’est pas blessé, c’est le plus important. Et c’est un dur, il lui en faudra plus pour le décourager de remonter sur un cheval.

- Tant mieux alors. Ce sont hélas des choses qui arrivent.

Alors que les enfants boivent et commencent à réclamer le goûter, Amandine décide de leur raconter une histoire pour leur changer les idées. Elle leur lance d’abord le défi de trouver tous les contes qu’ils connaissent, dans lesquels les personnages traversent un bois. Après avoir énumérer Le petit Chaperon rouge, Le petit poucet ou encore Boucle d’or et les trois ours, ils se mettent finalement d’accord pour qu’elle leur raconte « Hansel et Gretel ». Ils connaissent l’histoire par cœur, mais prennent toujours autant de plaisir à l’écouter. Amandine se lance dans le récit, agrémenté de consignes pour qu’ils regardent autour d’eux.

Avec des « des cailloux, comme celui-là », « un arbre, qui ressemble beaucoup à celui-ci » « le chant d’un oiseau identique, écoutez » elle réussit à faire vivre l’histoire, encore plus que d’habitude.

Lorsqu’elle entend le quad arriver, elle donne les consignes aux enfants de rejoindre leur poney et de remonter en selle. Moussa monte dorénavant sur celui de Sarah, et elle terminera le chemin à pied.

Alexis gare le quad un peu en retrait, et se faufile jusqu’à l’animal blessé. Sans un regard pour Amandine, il sort une seringue de son sac. Jérôme tient le poney et lui parle doucement. Amandine ordonne aux enfants de rester dans le silence le plus total pour ne pas stresser l’animal plus qu’il ne l’est déjà. Elle voit Alexis et Jérôme échanger quelques mots, sans entendre ce qu’ils se disent, puis le vétérinaire enfonce l’aiguille dans la patte de l’animal. Celui-ci s’agite, mais Jérôme le maintient fermement. Tout le monde assiste à la scène, espérant que le poney cesse de souffrir rapidement.

Jérôme fait signe à Clothilde et Sarah de le rejoindre. Elles sont là aussi pour apprendre.

Alexis explique qu’il faut environ vingt minutes pour que l’anesthésie fasse effet. Il conseille au directeur de faire avancer le groupe, et lui rentrera avec le poney. Le quad sera récupéré plus tard. Jérôme valide, les enfants sont fatigués et il reste encore du chemin. Il donne les consignes aux palefrenières, et à Amandine. Au moment où tout le monde se remet en route, Moussa appelle son enseignante.

- Qu’est-ce qui se passe ? Tu te sens pas bien ?

- Non, c’est pas ça, mais j’ai perdu mon bracelet Maitresse.

- Ton bracelet ?

- Oui, celui de mon papy tu sais, en argent.

- Rah, non, c’est pas possible !

Amandine regarde par terre autour d’elle, va près du poney, retourne en arrière. Jérôme l’interpelle.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

- Moussa a perdu son bracelet.

- Ah. Et, c’est un souci j’imagine ?

- Oui, un gros souci. Ce gosse n’a déjà pas grand-chose, c’est le seul souvenir qu’il a de son grand-père, il faut absolument le retrouver.

- Heu…là ça s’annonce compliqué.

- Non non, c’est non négociable. J’y passerai la nuit s’il le faut, mais je vais retrouver son bracelet.

Jérôme comprend qu’il ne pourra pas raisonner la jeune femme. Il explique la situation à Clothilde et Sarah. Le goûter des enfants est prévu au retour, tout est prêt au haras, elles n’ont qu’à ramener la classe et tout ira bien. Il va aider Amandine à chercher.

Les jeunes filles sont ravies de cette responsabilité, et promettent de mener à bien cet objectif sans prétention.

Amandine rassure les enfants, et malgré leur insistance pour rester à l’aider, elle ne cède pas, imaginant leurs petits pieds piétiner le sentier plutôt que de l’aider réellement. L’appât du goûter est plus fort que tout, et les négociations ne durent pas.

Clothilde en tête, le groupe reprend son chemin.

Alexis parle à l’animal, tout en préparant un tas d’instruments. Jérôme se rapproche de lui pour lui proposer son aide. Il décline, en demandant pourquoi ils sont restés là. Jérôme raconte l’épisode du bracelet.

- Elle est pas possible cette meuf. Tellement prête à tout pour ces gosses.

- Oui…c’est ce qui fait son charme, entre autre.

- Entre autre oui, parce qu’elle est sacrément bonne quand même.

- Alex…

- Allez…reconnais qu’elle est bandante. Tu fais ton vieux ronchon là, mais je sais qu’au fond tu n’attends qu’une chose.

Jérôme se met à rire.

- Ptit con va

- Ahhh ben voilà, je préfère ça ! Elle est belle, elle est bonne, elle aime le cul, elle est douce, elle est…ultra bandante.

- Je…excuse-moi pour hier.

- C’est bon c’est oublié. On peut être con parfois, quand une femme nous plait.

- Ben voilà, c’est bien ce que je dis, Ptit Con !

Amandine entend les deux hommes rire, alors qu’elle, a perdu le sourire.

Elle se rapproche d’eux.

- Ca va aller pour le poney ?

- Ca va aller oui, encore quelques minutes et je pourrai enlever le dard sans qu’il ne sente rien.

- Et ensuite ?

- Ensuite, il faudra attendre un peu, et je lui ferai un bandage, et on pourra rentrer.

- Ok, bon, si jamais vous ne savez pas quoi faire, je cherche un bracelet en argent, avec un M gravé dessus.

- Promis, on vient t’aider dès que possible.

Alexis sourit à la jeune femme, et sort un sac en plastique de son sac à dos.

- Tiens, je crois que ça t’appartient.

Amandine ouvre le sac, et découvre le soutien-gorge disparu, celui qu’elle portait hier soir. Comment ?.... Elle regarde Alexis, qui sourit, trop…franchement. Saurait-il quelque chose ? Et où a-t-il trouvé ça ? Mais pas le temps pour ça maintenant, elle range le sous-vêtement rapidement dans son sac à elle, et reprend les recherches. Quasiment à quatre pattes, elle se met à scruter le sol. Un bracelet en argent, ça devrait se voir facilement normalement !

- Sérieusement Jé, regarde-la…même comme ça la tronche dans la terre on a envie d’elle…

Jérôme soupire. Alexis a raison. Même dans une posture improbable, elle parvient à les émouvoir autant que les exciter.

Jérôme la rejoint.

- J’admire l’énergie que tu mets à ne jamais décevoir tes élèves.

- Je fais simplement mon métier.

- Tu le fais d’une manière remarquable.

Amandine ne cherche pas la conversation. Elle veut, elle doit, retrouver le bijou. Elle tâtonne, change d’endroit, soulève les feuilles, les pierres, même. Au fil des minutes qui passent, elle sent son énergie et sa motivation diminuer, quand soudain :

- Tiens, c’est pas ça, le fameux bracelet ?

Amandine court vers Jérôme qui tient dans sa main le bracelet de Moussa. Il est intact, pas cassé, légèrement recouvert de terre, mais en soufflant dessus, tout disparait. Amandine lui arrache des mains, le range dans son sac, qu’elle referme avec soin.

Elle dévisage Jérôme, le scrute de haut en bas, le trouve excessivement attirant en cet instant, et lui saute dessus. Ses mains passent autour de son cou, tandis que ses jambes se referment dans le dos du directeur. Surpris, il ne rechigne pourtant pas à étreindre l’enseignante. Amandine retrouve son rose aux joues, et son sourire. Son regard change. Il est passé de l’inquiétude au soulagement, et maintenant…maintenant… Elle a très envie de l’embrasser, et ne se pose pas mille questions. Il l’a sauvée en retrouvant le bracelet, il est beau, rassurant, impressionnant et attirant. Elle ne veut qu’une chose là maintenant, c’est être au plus près de lui.

Jérôme ne lutte pas, ne la repousse pas. Après tout, ce genre de choses procure tellement de plaisir, que ça ne peut pas être mal de succomber. Il serre Amandine contre lui, et leurs bouches commencent un doux ballet. Pressées l’une contre l’autre, elles s’ouvrent et se ferment, s’écartent pour laisser sortir un bout de langue, que l’autre aspire délicatement. Amandine sent son appétit pour cet homme croitre à chaque seconde, et elle redouble de vigueur pour l’embrasser. Il sent ses mains passer sous son tee-shirt, elle lui caresse le dos, monte et descend, elle se presse contre lui au maximum, et son baiser n’enhardit de plus en plus.

Elle a chaud, très chaud. Jérôme aussi. Il la soutient en tenant fermement ses fesses. Il l’entend gémir tout doucement, de la même manière qu’elle le faisait lorsqu’ils se regardaient prendre du plaisir dans le ruisseau. La bouche de la jeune femme le dévore littéralement, sa langue entre et sort, simulant un rapport qu’ils désirent autant l’un qu’un l’autre. Amandine se relève légèrement pour donner un accès à son cou. Jérôme dépose des baisers, aspire sa peau, se fait pressant, puissant. Il bouillonne. Sentant la jeune femme perdre haleine, il ralentit la cadence, et la dépose délicatement au sol.

Elle laisse sa tête contre son torse, et reprend son souffle alors qu’il lui caresse les cheveux. Sa respiration retrouve un rythme plus apaisé, quand elle sent les mains de Jérôme enlacer ses hanches… Elle sent également ses doigts glisser dans ses cheveux…et…mais…comment…

Alors qu’elle tente de se retourner pour vérifier une absurde intuition, un corps se presse contre elle, et les mains qui tenaient fermement ses hanches remontent le long de ses flancs. Elle comprend, sans réaliser réellement.

Jérôme plonge ses yeux dans ceux d’Alexis. Dans le sourire du vétérinaire, il perçoit une ardeur redoutable. Celle qui semble dire… « et si ».

Alexis embrasse la nuque d’Amandine, suçote légèrement sa peau, dégage des mèches de cheveux pour avoir un meilleur accès.

Jérôme, d’abord immobilisé par une étrange stupéfaction, ne résiste pas longtemps aux gémissements d’Amandine, qui relève la tête et pose sur lui un regard aussi brûlant que perplexe. Non…elle ne va tout de même pas…

Mais il lui est impossible de réfléchir, Alexis comprime son corps sur le sien, lui faisant à son tour comprimer le sien contre celui de Jérôme. La voilà prisonnière de ces deux hommes, et de ses envies. Elle aimerait retrouver la raison, réaliser qu’elle est en pleine nature, en proie à ses désirs et à ceux de deux hommes, mais rien à faire, son cerveau et son corps n’aspirent qu’à une chose, vivre un moment torride avec ses deux prétendants.

Posté contre ses fesses, Alexis continue de poser sa bouche dans la nuque d’Amandine. Il passe sa main droite sous son tee-shirt, la pose sur son sein, et de sa main gauche, il lui soulève le menton, afin que sa bouche soit accessible à Jérôme. Alexis n’a jamais vécu une telle scène, mais tout lui semble facile et naturel. Ils vont vivre une passion, à trois.

Jérôme comprend le geste de son ami, malgré une légère hésitation, il prend la bouche d’Amandine avec la sienne. Celle-ci défaillit légèrement…un homme l’offre à un autre, tout en lui caressant la poitrine…la sensation est époustouflante.

Jérôme ne sait pas où poser ses mains, en voulant caresser les bras d’Amandine, il a touché celui d’Alexis, et ce furtif contact l’a quelque peu gêné. Alexis ne semble pas perturbé, et passe maintenant ses mains entre Jérôme et la jeune femme. Le directeur se décolle, et comprend qu’Alexis souhaite déboutonner le short d’Amandine. Sans enlever ses lèvres de la peau si douce de l’enseignante, il dégrafe les boutons, baisse la fermeture éclair, et fait entrer sa main dans le vêtement. Amandine gémit dans la bouche de Jérôme, elle ne sait pas qui de lui ou d’Alexis ose s’aventurer ainsi, mais peu lui importe, l’envie est trop grande, et il est trop tard pour reculer.

Jérôme cesse le baiser, et en voyant le sourire satisfait d’Amandine qui subit délicieusement les caresses d’Alexis, il sent son sexe durcir d’un coup… Dieu qu’elle est excitante. Et excitée.

Alexis regarde Jérôme. Ils se sourient, complices d’un moment que ni l’un ni l’autre n’aurait pu imaginer.

Amandine gémit tandis qu’Alexis caresse avec entrain son clitoris. Elle regarde Jérôme, et sans hésiter, il lui ôte son tee-shirt. Il commence alors à embrasser doucement le haut de ses seins, et Alexis, de sa main libre, dégrafe le soutien-gorge de la belle. Ses seins dégagés, se retrouvent à portée de Jérôme, qui ne tarde pas à poser sa langue gourmande sur eux. Alexis baisse entièrement le short d’Amandine, qui soulève ses pieds machinalement. Tandis que le directeur se délecte de ses mamelons, le vétérinaire lui ôte ses baskets. La voilà nue, entièrement. Le temps d’une seconde, elle réalise ce qu’il se passe, mais l’étourdissement du désir reprend le dessus, et elle se retourne vers Alexis.

Le sourire qu’elle lui adresse est presque un remerciement. Elle pose ses lèvres sur les siennes, puis force le passage pour insérer sa langue. Alexis grogne de plaisir. Maintenant dans son dos, Amandine sent le corps de Jérôme se presser sur le sien. Il caresse ses bras, ses épaules, ses fesses. Il s’attarde sur ce cul qui le fait tant rêver depuis quelques jours. De ses mains puissantes, Amandine sent les paumes presser ses fesses, les soulever, les serrer. Elle se cambre comme pour inviter Jérôme à poursuivre, tandis que le baiser qu’elle partage avec le vétérinaire se fait de plus en plus torride. Ils se donnent des coups de langue, se dévorent les lèvres, s’arrêtent quelques secondes pour plonger dans les yeux l’un de l’autre.

Amandine fixe Alexis, tandis qu’elle sent le pouce de Jérôme s’aventurer en haut de la raie de ses fesses. Le doigt se fraye un chemin, et descend lentement, écartant naturellement les deux pommes rebondies et rougies par la chaleur de l’envie.

Amandine n’a pas l’habitude de ce genre de caresses, mais l’excitation est à son comble, et chaque parcelle de sa peau transpire le désir.

Alexis embrasse à nouveau sa belle bouche, puis descend sur son menton, avant de s’attarder dans son cou. Il butine la peau délicate de la jeune femme du bout de sa langue, la faisant frissonner. Le pouce de Jérôme continue son chemin, et lorsqu’il arrive près du petit orifice d’Amandine, celle-ci se raidit légèrement. Jérôme bande à en faire craquer son pantalon, et sans réfléchir, il le dégrafe pour gagner en aise. D’une main presque trop agile, il libère son sexe de toute entrave, et vient le plaquer sur le cul de la belle enseignante. Lui-même n’en revient pas d’oser une telle chose. Mais comment résister à ce corps, à cette femme, à cet instant…

Amandine sent la queue brulante contre elle, et bouge le bassin en guise d’invitation. Mais Alexis lui maintient les hanches, et tout en embrassant son corps, se met à descendre en direction de son entre-jambes.

Arrivé en haut de son pubis, il lève les yeux vers elle et découvre son regard plein d’envie. Elle ne recule pas, et prend même la tête du jeune homme entre ses mains pour la diriger entre ses cuisses. Alexis ne se fait pas prier, et sort immédiatement sa langue, qui, experte, trouve rapidement le clitoris bien gonflé de la belle.

Amandine tressaute sur le premier coup de langue, et se délecte des suivants. Alexis la lèche doucement, se régalant de ce qui dégouline d’elle, et elle ne peut s’empêcher de crier son plaisir.

Jérôme a mis sa main gauche sur ses seins, en ouvrant la main, il parvient à caresser du bouot des doigts les deux tétons et à les exciter en même temps. Il pose sa bouche dans le cou d’Amandine, mais celle-ci en veut plus, et tourne la tête pour trouver les lèvres entrouvertes du directeur.

Elle gémit dans sa bouche, l’embrasse en fermant les yeux et savoure les caresses prodiguées par ces deux hommes qui s’occupent d’elle à merveille.

Jérôme joue toujours avec son pouce, et insiste de plus en plus autour de la jolie petite cavité. Amandine lâche un « enfonce toi », et le beau cinquantenaire ne se fait pas prier pour lui obéïr. Lentement, il enfonce son pouce en elle… Elle soupire, cesse de l’embrasser, pose ses mains sur les épaules d’Alexis en guise d’appui. Celui-ci poursuit sa dégustation, il passe de son clitoris à ses lèvres, va même jusqu’à son vagin, rentre sa langue, la ressort avant de remonter sur son bonbon trempé.

Jérôme ressort son pouce et le fait entrer plus vigoureusement, Amandine ne tient plus, ses cris s’intensifient. Les deux hommes bandent à en avoir mal, ils aimeraient pouvoir se soulager mais hors de question d’arrêter ce qu’ils semblent réussir à merveille. Amandine se mord les lèvres, elle ressent des vagues de chaleur dans son ventre, dans son cœur… ses tempes cognent, son cerveau ne fonctionne plus, il n’y a que son corps, et ceux d’Alexis et Jérôme, si proches…

Alexis fait tourner sa langue de plus belle et que Jérôme doigte son petit cul très rapidement. Le corps tout entier d’Amandine se crispe, elle ne retient plus rien, ses pieds se soulèvent légèrement, l’immense ardeur s’empare d’elle… et elle jouit, puissamment, sans aucune retenue.

Quand son cri s’évanouit, les deux hommes cessent leurs caresses. Amandine est étourdie par le plaisir. Elle se cramponne encore à Alexis, alors que Jérôme caresse délicatement son dos. Il lui faut plusieurs secondes avant de retrouver ses esprits.

Alexis se relève et vient trouver sa bouche, asséchée par les halètements. La salive du jeune homme lui redonne de la vigueur. Il lui sourit, embrasse son front et l’aide à se retourner vers Jérôme. Comme au début de cet incroyable moment, Alexis soulève le menton d’Amandine pour l’offrir à nouveau au directeur. Ils échangent un doux baiser, qui provoque des étincelles dans le ventre du bel homme.

Alexis embrasse les épaules d’Amandine, elle sent les érections de ses deux amants contre elle, et réalise qu’elle n’a fait que profiter, sans rien leur offrir à eux. De ses mains, elle saisit les deux membres. Devant elle, la queue large et courte de Jérôme. Ses doigts fins peinent presque à en faire le tour. Derrière elle, la queue plus fine et plus longue d’Alexis, toute aussi tentante. Elle commence alors à les masturber, posant sa bouche sur celle de Jérôme, puis tournant la tête pour aller chercher celle d’Alexis.

Elle accélère ses mouvements, un peu maladroitement, mais suffisamment pour faire gémir de plaisir ses deux partenaires. Amandine sent son désir revenir au galop, son corps frissonne, ses doigts enserrent les sexes et elle sent les veines se gonfler un peu plus à chaque seconde. Avant d’arriver au point de non-retour, elle s’écarte des deux hommes, les regarde un à un, puis s’agenouille devant eux.

Jérôme se retrouve gêné. Jusque-là, Amandine faisait barrage entre lui et Alexis. Là, il se retrouve le sexe à l’air, bandant, devant son collègue de travail. Mais Amandine ne lui laisse pas le temps de réfléchir plus longtemps, et pose sa bouche sur sa queue dressée. Il lâche un râle puissant qui le surprend lui-même.

Alexis observe et se délecte d’une telle scène. Il saisit sa verge et se branle vigoureusement. Amandine passe sa main droite sous les bourses du jeune homme, tout en s’affairant sur le sexe surgonflé de Jérôme. Elle le suce goulument, et plus elle l’entend grogner, plus elle le dévore.

Elle entend le souffle d’Alexis s’accélérer, il lui marmonne des compliments, alternant mots doux et plus chauds. Elle abandonne alors le sexe de Jérôme, en lui assénant son sourire le plus malicieux, et tourne sa belle bouche gourmande du côté de celui du vétérinaire. Elle lèche le baton dressé devant elle, comme elle lécherait une délicieuse glace. Elle prend son temps, monte jusqu’au gland, qu’elle chatouille de sa langue, puis enfonce la belle queue du jeune homme dans sa bouche.

Sa main gauche cette fois ci, est partie s’occuper de la verge de Jérôme.

Amandine suce et branle ses partenaires, accroupie devant eux, son sexe coulant d’envie.

Elle ne veut pas s’arrêter, elle veut…qu’ils aillent au bout.

Alexis semble lire ses pensées. Il se penche vers elle pour l’embrasser. Et dans un sourire, la jeune femme dit simplement « ensemble, sur mes seins ».

Alexis est rouge d’envie, Jérôme se confond entre désir et légère gêne, puis voyant son ami se masturber sur le sein droit de la jeune femme, il se rapproche d’elle afin pour apporter une parfaite symétrie à la situation plus que torride.

Sur ses tétons, Amandine sent les queues passer, tressaillir, frôler. Les glands embrasés l’excitent terriblement. Elle sent son sexe s’ouvrir et se fermer, ses muscles vaginaux ne lui laissent aucun répit, et rapidement, cela lui procure un orgasme intense.

La voyant ainsi offerte et jouissante, les deux hommes ne retiennent plus leur plaisir. Des cris virils sortent de leurs gorges, accompagnés de jets de sperme qui recouvrent ardemment les seins d’Amandine.

Ils se tendent, en un dernier grognement, et terminent leur offrande, essoufflés et satisfaits.

La poitrine d’Amandine est joliment souillée, ce qui la fait sourire. Ils se regardent, sans parler, et Alexis casse la gêne du silence avec des mots à l’égard de la jeune femme :

- Tu es incroyable….sublime…sensuelle…belle…

Amandine rougit, et bafouille un petit merci. Alexis se penche vers son sac et sort de quoi essuyer le doux buste de la jeune enseignante. Jérôme se rhabille, et semble réaliser ce qu’il vient de faire. Il fronce les sourcils, comme par regret.

Alexis sent son malaise et tente de détendre l’atmosphère.

- Toi aussi tu es incroyable Jé. Mais ne t’attends aux mêmes compliments hein.

Jérôme sourit et semble se détendre. Amandine aussi, semble revenir à la réalité, mais une réalité assumée. Elle vient de vivre un moment hors du temps, qui lui a fait perdre toute notion de raison, et elle n’en regrette pas une seule seconde. Elle a eu l’audace d’aller au bout d’une folle envie, elle ne peut qu’être heureuse de ça.

Elle réajuste ses vêtements, ses cheveux, replace son sac sur son dos, et dans un naturel surprenant, elle se blottit quelques secondes contre Jérôme, puis contre Alexis.

Aucun ne prononce quoi que ce soit. Mais tous semblent apaisés et sereins.

Jérôme propose à Amandine de monter sur le quad avec Alexis, tandis que lui raccompagnera le poney blessé.

Ils se mettent en route, et sur le trajet, Amandine retrouve son calme et son sérieux. Ses élèves l’attendent, elle doit être parfaitement remise de ses émotions, quelles qu’elles soient.

En arrivant au haras, c’est comme si tout ce qui venait de se passer n’était qu’un rêve. Les enfants sont là, heureux, ils jouent, et leur insouciance fait du bien à l’enseignante. Tout est normal. La vie ne semble pas se soucier de ses émois, et Amandine en est ravie.

Moussa lui saute dans les bras quand elle lui tend le cher bracelet retrouvé.

Elle remercie Clothilde et Sarah de s’être occupées des enfants, puis regagne le car avec toute la classe.

Alexis s’approche d’elle, mais il sait que devant les enfants il ne pourra faire aucune démonstration d’affection. Il lui sourit simplement, en la remerciant pour cette magnifique semaine.

Jérôme arrive au loin, Amandine demande aux enfants d’attacher leur ceinture, pour gagner les dernières secondes.

Elle va au-devant du directeur, et la pudeur de l’instant lui fait monter les larmes aux yeux.

Elle le remercie pour tout. Absolument tout. Il bégaye, troublé, lui aussi des remerciements maladroits.

Amandine monte dans le car, jetant un dernier regard à ses deux incroyables amants. Pas de numéros échangés, pas de rendez-vous pris, pas de promesse de se revoir. Bien sûr, elle sait où les trouver, mais quelque chose lui dit qu’il vaut mieux clore cette histoire de manière délicate et discrète.

Dans le car, quelques enfants s’endorment, d’autres reparlent de cette semaine incroyable. Et elle, elle réalise à peine toutes les ardeurs qu’elle a vécues. Le front collé à la vitre, elle se laisse bercer par la route, et ferme ses yeux.

Une fois seuls, Jérôme et Alexis se retrouvent autour de la table. La conversation redevient professionnelle, comme si tout ce moment devait rester caché, secret, dans le bois.

Bien sûr, chacun d’eux a encore en tête les images incroyables de cette semaine. Chaque moment volé avec Amandine restera dans leur mémoire. Mais pour les deux hommes, le bonheur d’avoir partagé ces instants côtoie malgré le tout l’infime regret de ne pas avoir pu coucher avec la jeune femme. Coucher, se coucher, la pénétrer, aller au plus profond d’elle.

Si les caresses offertes l’ont mises dans un tel état, une vraie nuit d’amour devrait être un pur délice. Mais c’est ainsi.

Place au rangement, au soin des poneys, à la préparation du haras pour la semaine qui arrive, et qui accueillera une nouvelle classe, et son enseignante.

Amandine doit rester un joli souvenir, pour eux deux.

A moins que…

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