Desseins

Une minute de lecture

Depuis peu les maisons s'entourent de clotûres

Couvertes dans l'instant de ronce et d'aiguillons,

Adieu soleil, fleurs, place aux nouvelles natures

Que laissent au papier le sang des oisillons.

Feutres, combien de cœurs et d'âmes solitaires

Avez-vous confesser loin des cruelles cours

Où pullulent sans fin les jeunes volontaires

Séduits par la sottise et ses plus vieux atours ?

Tiroirs, que reste-t-il désormais du bel ange

En quête de trésors au pied de l'arc-en-ciel,

Volant innocemment sous le joyeux mélange

Des couleurs d'un éden corrompu par le fiel ?

Un autre ange déchu trahi par ses chefs-d'œuvre !

Regardez-le bâtir l'enfer, nourrir ses feux

Du vautour ricaneur, de l'infâme couleuvre,

Ô Mal, réjouis-toi d'avoir ce que tu veux.

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