Le Hibou

Une minute de lecture

Voilà l'heure venue, ô pupilles, tympans,

D'assister au chaos que tous appellent fête,

Devant l'eau malfamée où flottent les trépans

Et la sensation d'être l'âme imparfaite.

Le hibou n'est venu qu'en simple observateur

Pour mener à nouveau l'interminable étude

D'un monde qui le prend pour oiseau de malheur

Simplement plus heureux dans cette solitude.

Par la vitre, ils verront deux yeux dans le décor,

Immobiles et froids, pointés vers leur lumière,

Révélant le pourquoi sans le comprendre encor

Avant de regagner son ombre nourricière.

À chacun son éden, cet enfer pour autrui,

Pourquoi toujours chercher à convertir les autres

Et les couvrir sans fin de salive et de bruit,

À chacun son autel, à chacun ses apôtres.

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