La Guérisseuse

Une minute de lecture

Nature guérisseuse, ô buveuse de bile,

Combien de fois as-tu par tes philtres obscurs

Soigner l'âme brûlée au soleil de la ville

Et nettoyer la suie au milieu de ses murs ?

Et plonger dans la pluie un essaim de pensées ;

Et calmer par le froid fièvres et tremblements ;

Tant de formes, Nature, à jamais encensées

Dans le temple éternel de tes nombreux amants.

Avec toi, nul besoin de tous ces cataplasmes,

Il suffit à nos yeux d'entendre le parfum

Des lagons, des forêts, tels de vieux ectoplasmes

Retrouvant la lumière où la douleur prend fin.

Hélas, il est un fond à tous ces grands remèdes,

Un fond que la distance inflige à notre espoir

Condamné par les lacs, les plages, les pinèdes,

À revenir en eux se morfondre et s'asseoir.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Thomas Hillokâ ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0