Première fois
La nuit allait être longue...
J'aidai Nobuyuki à s'asseoir sur la marche de l'entrée. Je lui retirai ses chaussures et fis de même pour les miennes. Il s'allongea lourdement sur le sol, les bras en croix, prenant tout l'espace. Je me dépêchai de déplier le canapé-lit afin de l'installer dessus. Au moment où je revins dans l'entrée, Kuroi était en train de lui renifler l'oreille et le visage, le faisant glousser.
- Qu'est ce que tu fais Kazuma ?! murmura-t-il les yeux toujours clos, un sourire aux lèvres.
Sa question me fit lever les yeux au ciel. Je chassai gentiment Kuroi avant de passer un bras sous sa nuque et l'autre sous ses genoux. Je le portai en princesse jusqu'au lit, le déposant doucement. J'entrepris en suite de lui enlever son sweet à capuche et son pantalon pour qu'il soit plus à l'aise pour dormir. Au moment où je soulevai le bas de son vêtement, dévoilant ses abdominaux, sa main saisit mon bras. Il me regardait avec son sourire charmeur. Ses yeux en disaient long. Il me tira sur lui, j'atterris les genoux entre ses jambes et les bras de part et d'autre de son buste. Je rougis lorsqu'il commença à déboutonner ma veste et ma chemise de costume.
- Nobuyuki...Ce n'est peut être pas une bonne idée ce soir... Nous sommes saouls et nous n'avons pas de protection...
A ces mots, il me sourit et sortit, de la poche arrière de son pantalon, une petite boite de préservatifs.
- T'inquiète, j'y ai pensé... murmura-t-il en me mordant le cartilage de l'oreille, me faisant gémir. Mmmh, intéressant comme son... ajouta-t-il.
- Arrête, ne te moque pas... dis-je gêné.
- Je ne me moque pas, tes gémissements ne font qu'augmenter mon désir pour toi ! sourit-il.
- Et dire que je pensais que tu étais ivre au point que lorsque tu aurais touché le matelas je t'aurai entendu ronfler de tout ton souffle ! répliquai-je.
Il rit et posa chastement ses lèvres sur les miennes. Avant de m'avouer qu'il n'était pas acteur pour rien. Je lui donnai une tape sur le bras. Il m'enroula de ses jambes et de ses bras, puis faisant basculer nos deux corps, je me retrouvai sous lui.
Un petit ronronnement se fit entendre, nous tournions la tête en même temps vers le bruit. Kuroi, enroulé dans son panier, nous regardait avec des yeux d'amour. Je souris et regardai Nobuyuki.
- Amour, tu es accepté dans la famille ! Kuroi je te présente Nobuyuki, mon petit-ami.
Ce à quoi il répondit par un bâillement et s'enroula pour dormir. Nobuyuki rit au comportement du chat. Puis il se tourna vers moi et m'embrassa de nouveau en m'étreignant. Le baiser était plus langoureux, plus approfondit, faisant monter l'excitation en moi, lorsque nos deux langues entrèrent en contact, il caressa mon muscle rose avec le sien, l'aspirant, le suçotant. Il se détacha pour que nous puissions reprendre notre souffle.
- Dans le taxi... C'était mon premier baiser Nobuyuki... avouai-je gêné.
- Dans ce cas, je suis fier d'être le premier, me rassura-t-il tendrement.
Il enleva son sweet et son t-shirt, faisant de même avec ma cravate, ma veste et ma chemise. Il retira en douceur mes boucles d'oreille, se leva pour les poser sur le bureau et fit de même avec les siennes.
Il me sauta littéralement dessus faisant craquer le canapé-lit.
- Oh ! Il ne va pas faire long feu avec moi celui-là ! lança-t-il les yeux brûlants de désir.
Nous admirions nos bustes quelques secondes puis il posa ses lèvres sur mon front, mon nez, mes joues. Déposant des baisers papillons sur la moindre parcelle de mon visage et de mon cou, m'arrachant de légers gémissements de plaisir. Il aspira la peau de mon cou, au niveau de ma clavicule de façon à ce que la marque ne se voit pas. Il me mordillait, me léchait et m'embrassait tour à tour, descendant vers mon torse. Il prit un de mes tétons entre ses doigts et l'autre dans sa bouche. Il lécha ce dernier, le suçota et le mordilla, en titillant l'autre, le faisant rouler entre le pouce et l'index. Il me rendait vraiment fou à cet instant. Mon pantalon devenait trop étroit, j'avais l'impression que j'allais perdre pied. Haletant de plus en plus, je me retins de jouir.
Il me regarda surpris, les joues rosies d'excitation.
- Eh bien chaton... Qu'est ce que ça va être quand on va passer aux choses sérieuses ?! Regarde, tu trembles des jambes alors que je ne t'ai pas encore touché là.
Il effleura simplement mon entrejambe du bout du doigt, ce qui me fit jouir. Il me regarda encore plus excité qu'auparavant. Sa respirant était forte et exaltée. Il retira en un rien de temps son pantalon et son caleçon. Il se tint debout face à moi. Me faisant à nouveau brûler de désir, mon sexe se gorgea aussitôt de sang. Sa silhouette dépassait de loin ce que j'avais pu imaginer. Un peu de sueur faisait briller son teint mate, le rendant encore plus magnifique. Ses muscles saillants me donnaient envie de mordre dedans. Je descendis les yeux vers ses longues jambes finement musclées, puis remontai sur son sexe fièrement dressé. Ma respiration devint frénétique. Est ce que j'allais perdre mon dépucelage avec une **** pareille ?! Tout d'un coup je pris peur. Les AV que j'avais regardé me revinrent en mémoire. Impossible, je ne peux pas laisser mon chrysanthème* subir une telle torture... Je palis et il le remarqua.
- Qu'est ce qu'il se passe chaton ? s'inquiéta-t-il. Je ne te plais pas ?
- Si bébé, tu es magnifique... C'est juste que... J'ai repensé aux AV et quand je vois ton imposante virilité, j'ai peur pour mon petit chrysanthème... bredouillai-je.
- N'ai pas peur, je sais comment faire pour que tu aies mal le moins possible. J'ai fait des recherches hier, c'est très douloureux parfois, les deux premières fois et après ça finit par s'estomper.
- Ah oui il parait... répondis-je à moitié rassuré.
- Ne t'en fais pas, je vais être très doux, il ne faut pas se fier aux films, ce n'est pas la réalité, et en tant qu'acteur tu es sensé le savoir... me rassura-t-il.
- Oui mais c'est ma toute première fois... dis-je le regard inquiet.
- Dis-toi que pour moi c'est pareil... C'est ma première fois avec un homme donc on va se découvrir ensemble Chaton !
- Je m'en remet à toi... répondis-je respectueusement.
- On dirait que je vais déflorer une jeune fille après un mariage arrangé ! se moqua-t-il.
Je boudai et me retournai. Il s'assit dans mon dos et caressa celui-ci tendrement. Puis il descendit sur mes fesses, les massant doucement. Je lui fis face brusquement, le fusillant du regard ce qui le fit sourire. Son doux sourire se changea tout à coup en celui d'un prédateur, il ouvrit mon bouton de pantalon, ma braguette et me retira tout, caleçon compris.
Il avait les yeux écarquillés et je cachai mon bas ventre de mes mains. Il les retira subitement, les maintenant au dessus de ma tête. Ses yeux scannaient tout mon corps de haut en bas. Il inspira et émit un râle érotique, faisant pulser nos deux sexes au même moment. Il s'approcha de mon oreille et murmura,
- Je pense qu'on est assez identique du point de vue de la taille Chaton, je suis assez ouvert pour te permettre un jour de prendre ta revanche mais ce soir, tu m'appartiens...
Il finit sa phrase en léchant mon lobe percé. Je gémis à sa caresse, soulevant par réflexe mon torse, nous collant l'un à l'autre. Il déposa des baiser papillons le long de mon torse, enleva sa prise de mes mains et descendit au dessus de mon sexe humide par la semence précédemment versée. Il le prit dans sa bouche, me faisant pousser un petit cri.
Il sourit, toujours en possession de ma verge et commença à faire des vas et vients, libérant de temps en temps le bout pour le lécher sur toute sa longueur et insista sur la veine et le gland. Je devins fou.
- Ah...Bébé... Arrête... Je vais venir...
Il accéléra malgré mes mains sur son menton pour l'en empêcher. Il les repoussa et les maintint sur le matelas. Il creusa ses joues et alla taper le bout de mon sexe au fond de sa gorge une première fois, puis il sortit, laissant le bout de ses lèvres au contact de mon urètre. Il reprit en un seul coup mon membre et tapa une deuxième fois au fond de sa gorge, cette fois je ne tins plus, je me libérai dans sa bouche dans un cri plus puissant, soulevant mon torse de plaisir.
Je haletai puis redressai la tête pour regarder mon amant qui semblait conquis. Il avala le liquide et me sourit ce qui me fit rougir violemment. Il donna un coup de langue à mon bout rose puis se pencha au dessus de moi, me donnant un baiser langoureux.
- Tu es exquis Chaton, tu me rends fou...
- Oh Amour... Je veux te donner du plaisir moi aussi... soufflai-je, la respiration encore saccadée par l'orgasme.
- Mais tu m'en donnes Bébé ! Pour ce soir, laisse-moi m'occuper de tout, d'accord ? Tes baisers et tes caresses m'excitent déjà beaucoup ne t'en fais pas, m'assura-t-il.
Je le vis attraper un tube dans la poche de son sweet. Il m'expliqua que c'était du lubrifiant, primordial pour les rapports. J'étais agréablement surpris qu'il ait pensé à tout. Il s'en mit sur l'index, me dit de me concentrer sur ma respiration, de me détendre et de plier mes genoux sur mon ventre. Je reposai ma tête sur l'oreiller, fixant le plafond, je fis ce qu'il me conseillait. Il commença à caresser l'intérieur de mes cuisses, les embrassa, et tout doucement il frotta l'entrée de mon chrysanthème du bout du doigt. La sensation était bizarre mais pas désagréable. Il commença à enfoncer le doigt, s'arrêtant à chaque contraction de mon anneau de chair, continuant à me caresser tendrement et m'embrasser, les jambes, le ventre et parfois mes boutons de chair.Il bougea le doigt lorsque je m'habituai à sa présence, me pénétrant, faisant des mouvements circulaires. Une vague de chaleur m'envahit au bout de quelques minutes. L'étrangeté de l'action laissant place à un fou désir d'aller toujours plus loin. Il ajouta un second doigt délicatement, arrêtant les mouvements quelques instants avant de reprendre. Je n'avais jamais rien connu de tel. Mes jambes tremblaient de plaisir, ma respiration était de plus en plus saccadée, mon corps et mon cœur étaient en feu. Je le voulais en moi, je souhaitais qu'il me fasse l'amour comme jamais il ne l'aurait fait auparavant, qu'il prenne possession de moi. C'est alors qu'il ajouta un troisième doigt, j'étais au seuil du malaise tellement le plaisir était intense. Je redressai la tête pour le regarder. Il me fixa de ses yeux sombres, remplis d'amour et de luxure. Sa respiration était forte et chaude, je la sentais caresser la peau de mon bas ventre à nouveau tendu. Il se redressa, prit un préservatif dans la boite, l'enfila et ajouta du lubrifiant. Il me prit par les bras pour me redresser sur le lit. Je tenais difficilement sur mes jambes, tel un jeune faon, je m'accrochai à ses épaules pour ne pas vaciller. Il s'assit en tailleur et me mit sur lui puis s'appuya sur les coudes. Je compris que c'était à mon tour de gérer les choses à ma façon. Je lui donnais un baiser fougueux, prenant son trésor, j'essayai de viser l'endroit propice de mon chrysanthème. Nobuyuki s'allongea, calant sa tête légèrement relevée par l'oreiller. Il caressa mes boutons de chair et ma virilité par alternance. Je descendis doucement sur son bâton de chair, m'arrêtant quand il était nécessaire. Il m'aidait en tenant fermement mes cuisses afin que je ne me fatigue pas trop. Un homme comme ça, je ne connaîtrai que lui c'est certain, un bijou tellement précieux... M'habituant à lui dans mon antre je continuai à descendre jusqu'à l'avoir entièrement en moi. Il émit un râle de plaisir avant de se redresser de nouveau sur les coudes.
- C'est si bon Chaton... C'est tellement différent et meilleur qu'avec une femme... Je vais devenir fou avec toi... souffla-t-il.
Je pris alors la décision de bouger, ne pouvant retenir mes gémissements, le faisant gémir à son tour. Tout comme il l'avait dit, j'allais aussi devenir fou avec lui, tout n'était qu'amour et tendresse... Les jambes toujours en tailleur, il se redressa de façon à être assis sous moi. Il me prit dans ses bras et j'enroulai mes jambes autour de son torse, intensifiant nos mouvements. Me donnant des baisers sur tout le corps, le plaisir me faisant trembler entièrement. A chaque pénétration j'étais au bord du gouffre... Un pas et je tomberai dans les tréfonds de l'orgasme. Je me contenais au mieux jusqu'au moment où mon amant m'annonça qu'il allait venir. Je me libérai alors de cette emprise en un gémissement profond et sensuel, nous faisant jouir dans un cri scellant notre amour.
Il me posa délicatement sur le lit, ramenant du papier toilette après avoir jeté son préservatif. Alors que je nettoyai les traces de notre amour sur nos ventres, il me prit en princesse et m'amena dans la douche. Il me savonna partout et je fis de même. Je n'avais jamais été aussi heureux et il me confirma que c'était la même chose pour lui. Nous nous séchions rapidement avant d'aller nous remettre nus dans le lit. L'un en face de l'autre nous nous regardions. Je fermai les yeux afin d'immortaliser son visage heureux et m'endormis presque aussitôt.
*PDV de Nobuyuki*
J'étais bien... Comme sur un petit nuage... Une matière douce me réchauffai le torse... Un ronronnement tourne en boucle...
Je papillonnai des paupières, la lumière matinale filtrant à travers les rideaux m'éblouit. J'ouvris lentement un œil et vis deux yeux verts de serpent me fixant. J'écarquillai les yeux et reconnus cette magnifique petite panthère assise en Sphinx sur mon torse.
- Bonjour Kuroi, murmurai-je.
Il me répondit par un tout petit miaulement, comprenant qu'il ne fallait pas réveiller son maître. Je lui caressai la tête en regardant mon amant. Quelle beauté... Il poussa un petit gémissement et tourna la tête de l'autre côté. Je me levai, Kuroi dans les bras pour ne pas réveiller Kazuma. 9h, heureusement, aucun de nous ne devait travailler à l'extérieur aujourd'hui. Je posai Kuroi dans son panier, mais il en sortit aussitôt et m'attendait devant sa gamelle vide. Je fermai la porte de la cuisine pour ne pas réveiller la marmotte et fouillai dans tous les placards. Ce pauvre chat n'avait plus rien à manger et son maître non plus. Je m'habillai à la hâte en réfléchissant aux courses à faire au konbini* du coin. Je mis une casquette et un masque puis filai tant que mon chaton dormait. A mon retour, la marmotte était toujours au lit, le drap couvrant très légèrement ses jolies fesses. La fine lumière pénétrant dans la chambre éclairait partiellement des parties de son corps. On dirait un tableau... Sa plastique inspirerait tout peintre qui en ferait sa muse. Cette muse était mienne et au lieu d'en faire un tableau, je pris une photo avec mon téléphone.
Kuroi miaula fort à mes pieds, me faisant sursauter. Il a senti que j'ai ramené à manger. Kazuma se réveilla et regarda dans notre direction, les yeux mi-clos et les cheveux en désordre.
- Bonjour Amour... dit-il d'une voix rauque, stimulant mon entrejambe.
- Bonjour Chaton, lui répondis-je d'une voix tremblante. Tu as bien dormi ? Je vais faire le petit-déjeuner et donner à manger au chat.
- Mmmh... Merci tu es un ange... gémit-il, faisant doubler de volume mon petit monstre.
Je me hâtai de donner à manger au chat et préparai un petit repas avec du café pour ne pas lui sauter dessus.
Lorsque je sortis de la cuisine, le bel ange s'était rendormi.
- Chaton... murmurai-je en déposant une pluie de baisers sur son visage. Tu viens déjeuner ? C'est prêt...
- Si je me lève c'est fichu, il va falloir que je travaille jusqu'à ce soir, expliqua-t-il avec une moue.
Sa joue contre l'oreiller fait ressortir sa bouche comme celle d'un poisson. Il était tellement adorable à cet instant, que je l'aurais dévoré tout cru comme un ogre !
- Ca va être froid... me désolai-je. J'ai fait un petit-déjeuner à l'anglaise, avec œufs, café, bacon et toast...
- Oh ! Amour ! Merci, je me lève tout de suite ! dit-il en sautant du lit.
Un cri de douleur retentit dans l'appartement, je me retournai effrayé et vit mon amant à quatre pattes, se frottant douloureusement les fesses.
- J'aurais jamais pensé que le lendemain serait aussi douloureux, geint-il les larmes aux yeux.
- Oh pardon Chaton ! Je t'ai pris de la crème pour te soulager... Tu veux que je t'en passe un peu ? Tu veux déjeuner sur le lit, ce sera mieux ?! m'inquiétai-je.
- Merci de t'occuper aussi bien de moi... me sourit-il malgré les larmes perlant toujours au coin de ses yeux. Je veux bien que tu m'aides à me lever et me remette dans le lit...
- Tu veux déjeuner avant que je te passe la pommade ou tu as trop mal ?
- Allongé ça va, c'est dès que je me lève ou que je bouge que ça me tiraille. Heureusement que c'est seulement les deux premières fois qui peuvent et douloureuses, mais après j'espère que ça devient extraordinaire... me dit-il des étoiles dans les yeux.
- Vivement que ça le devienne... répliquai-je en le dévorant des yeux.
Je ne pu m'empêcher de repenser à notre nuit... Mon sexe se retendit dans mon pantalon. J'avais mal mais je pris sur moi pendant tout le repas. Une fois terminé, Kazuma se mit sur le ventre avec difficulté. Je sortis le petit tube de crème et commençais à en mettre sur son anneau de chair. Massant le contour et un peu les deux brioches. Une main devant la bouche, mon chaton poussait de temps en temps un petit cri ou parfois un petit gémissement qui étaient plutôt trompeur à mes oreilles, créant une atmosphère très érotique... Je ne savais plus si c'était douloureux ou agréable...J'étais très perturbé et très excité.
- Ca va Bébé ? m'enquis-je. Ca ne te fait pas trop mal ?
- N-non... souffla-t-il, ça commence à devenir très agréable même...
Je le vis rougir, mon excitation redoubla.
- Alors, qu'est ce que je dois faire Chaton ? déglutis-je tremblant.
- On peut réessayer quand la crème aura un peu plus agit, si tu veux ? me répondit-il gêné.
- Avec plaisir mon ange ! m'exclamai-je en me déshabillant.
- Haha ! Toi alors, tu es vraiment un pervers ! éclata-t-il.
Je fis une fausse moue puis lui sourit. Il se mit sur le dos avec un peu moins de difficulté qu'auparavant. J'allai lui demander si ça ne faisait pas trop mal, il me coupa avec sa bouche possessive. Notre baiser langoureux et un peu brusque fit s'entrechoquer légèrement nos dents. Sa langue vint sans appréhension dans ma bouche, faisant bouger nos deux langues dans un ballet très sensuel. Je titillai ses deux boutons de chair avec mes doigts puis saisis sa verge. Il émit un grognement très viril sur mes lèvres et approfondit davantage le baiser. Je me reculai un peu afin de reprendre mon souffle et en profitai pour lécher son trésor. Il mit les mains dans mes cheveux, écarta les jambes et plia les genoux, me laissant accéder plus facilement à son magnifique service trois pièces. Son anneaux de chair paraissant encore très rouge et irrité, m'inquiéta un peu.
- Dis Chaton ? Ca te dirait qu'on attende un peu avant que je recommence à te pénétrer ? Ton chrysanthème est très irrité encore... J'ai peur que malgré le préservatif et le lubrifiant tu aies encore mal...
- Vérifions ! me répondit-il assuré, mets-y un doigt et nous aviserons !
Sa confiance me surprit mais je fis ce qu'il me dit. J'humidifiai mon index avec ma salive puis commençai les mêmes gestes que la veille. Je le regardai, son visage se crispa dès que la longueur d'une phalange entra. J'attendis mais son expression ne changea pas. Je retirai alors et pris l'initiative de lui remettre un peu de crème.
- Ca attendra un moment Bébé, te voir aussi mal me rend triste, dis-je inquiet.
- D'accord Amour, en attendant, il faut se soulager autrement.
Il me fixa avec des yeux brûlants de désir. Ca y est... Je l'ai perverti...
Comme s'il avait entendu mes pensées, il m'assura qu'il avait toujours aimé le sexe, son domaine de prédilection étant sous la douche. Cette révélation augmenta mon excitation. Je me dépêchai de me remettre au dessus de son bâton de chair et d'assouvir les désirs de ce chaton d'amour. Il mit plus de temps que la veille pour venir. Je fus comblé de voir son visage s'exprimer lors de son orgasme. Il était encore plus beau, à tel point que ça en devenait indescriptible. Quant à moi, j'étais complètement intoxiqué par l'odeur et le goût de mon amant. Je devins fou, à un point presque incontrôlable. A cet instant, Kazuma me demanda de m'allonger sur le dos, la tête au pied du lit. J'obéissais, croisai mes bras derrière ma tête et le regardai se retourner, et se traîner comme un petit ver. Je le trouvai drôle mais je ressentis de la peine en voyant ses sourcils froncés. Je voulu l'aider mais il m'interdit de bouger, appréciant qu'il gagne confiance en lui je repris ma position initiale. Il s'allongea sur moi, posa des baisers très sensuels sur mon visage, mon cou, mon torse et mon ventre. Il me faisait frissonner, me rendait fou d'amour. Il lécha et mordilla mes deux petits boutons dressés de plaisir sur ma poitrine pendant qu'il massait mon sexe. Il descendit vers celui-ci, le lécha doucement, le bécota avant de le prendre entièrement dans sa bouche tout en massant mes bourses. J'étais aux anges... Pour une première fois, j'admis que c'était une sacrée réussite. Je commençais à haleter à cause du délicieux supplice que me faisait endurer mon amant. Il me regarda avec des yeux emplis de luxure.
- Chaton... C'est si bon... soufflai-je. Je vais venir... Enlève toi ! Je viens, Chaton ! m'écriai-je alors que mon amant avala la preuve de mon orgasme.
Je ne pouvais m'empêcher de trembler de plaisir. Je n'avais jamais ressenti de telles sensations. Alors que j'essayai de réguler ma respiration et mon rythme cardiaque, Kazuma s'allongea à nouveau sur moi et me donna un baiser tendre.
- Si tu savais à quel point tu es divin quand tu jouis Amour... avoua-t-il avec des yeux charmeurs et les joues roses.
- Oh Bébé, si tu continues à me faire ce regard, nous allons passer la journée au lit... dis-je avec un sourire coquin.
- Mmmh... Ce n'est pas possible La-pi-nou... murmura-t-il, l'appellation opportune me fis sourire. Je pense que la crème a agit, je vais en profiter pour m'habiller et commencer à travailler. J'ai juste trois couplets à écrire en anglais, puis après je dois retraduire toutes mes paroles en anglais et ce sera bon ! expliqua-t-il.
- D'accord, je vais en profiter pour passer le coup de fil au manager et réviser mon script pour le nouvel épisode de Gekidan Exile. Après, tu veux bien qu'on regarde nos emplois du temps pour organiser nos sorties ? m'enquis-je.
- Bien sûr Amour ! me sourit-il.
Il se leva avec moins de difficultés que tout à l'heure. Il installa un coussin sur son fauteuil de bureau et s'assit en tailleur. Aussitôt la petite panthère qui dormait dans son panier se leva et alla s'allonger dans le creux de ses jambes. Il le câlina un peu avant de commencer à bosser. Je les trouvai trop mignons tous les deux. J'appelai mon manager et réglai mon emploi du temps des semaines suivantes à la minute près pour pouvoir voir Kazuma le plus possible.
*Pdv de Kazuma*
Je finis d'écrire mes paroles sur papier avant de les recopier sur mon ordinateur. Du coin de l'œil j'aperçus Nobuyuki regardant son téléphone puis il leva la tête vers moi. Je me concentrai sur ce que je faisais, me levai puis cherchai un dictionnaire d'anglais dans l'étagère du bas de ma bibliothèque. Je le feuilletai en me redirigeant vers mon bureau. J'allai corriger une phrase sur ma page quand Nobuyuki se pencha au dessus de moi, me saisit par les épaules et les genoux, me souleva en princesse avant de m'allonger sur le canapé.
- Je dois juste récupérer les terminer cette phrase... dis-je avant de me relever échappant à l'emprise de mon amant.
- Tu as toujours mal ? s'enquit-il.
- Non Amour, ne t'en fais pas, je finis mon boulot et après on pourra passer du temps ensemble, je n'en ai plus pour longtemps, promis-je.
Je me retournai face à mon bureau et j'entendis cet amour de Lapinou souffler bruyamment de frustration.
Je finis mon travail et m'étirai soulagé d'avoir enfin terminé. A peine mon stylo toucha le bureau que je me sentis de nouveau entraîner sur le canapé.
- Je veux te faire l'amour jusqu'à ce que tu suffoques de plaisir ! s'exclama mon amant, me faisant rougir violemment.
- Le surnom de Lapinou te va en effet à ravir Amour ! me moquai-je surpassant ma gêne.
A ces mots, il gonfla ses joues comme pour bouder, faisant une tête vraiment très mignonne et nous déshabillait en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Ce mec me perturbait au plus haut point... Il fit les mêmes gestes tendres et sensuels que la veille, la différence fut au moment où il saisit mes hanches, me retourna au dessus de lui en position 69, ainsi il accéda à mon anneau de chair et moi à son trésor. Lorsque sa langue s'introduisit dans mon antre, je glapis de plaisir. C'était brûlant, intense, agréable et étrange à la fois, une sensation indescriptible. Nobuyuki attrapa de nouveau un préservatif et du lubrifiant. Je voulais qu'il me prenne tout entier, que je lui appartienne et que nous explosions en milliard de particules d'amour. C'était divin de le faire avec un homme comme lui. Il savait mélanger la sensualité, la douceur tout en étant sauvage. A tel point que je ne sentis pas qu'en mordant ma lèvre, il avait légèrement ouvert celle-ci. C'est le goût de ferraille dans nos deux bouches qui nous le fit réaliser. Il s'excusa en léchant la coupure mais ce n'était pas douloureux. Surpassant la petite blessure, la façon qu'il avait de me faire sentir que je lui appartenais dépassait l'entendement. Je devenais fou, le plaisir me consumant un peu plus à chaque baiser, chaque caresse, chaque coup de hanche.
Je sentis Nobuyuki accélérer un peu le rythme, signe qu'il était proche de l'orgasme, me rapprochant aussi de celui-ci. Nous nous libérions en un gémissement explosant d'amour. Encore tremblant à cause de l'orgasme, mon amant se leva pour jeter son préservatif et me porta sous la douche où nous prenions le temps de nous savonner et nous chouchouter. Aussitôt sur le lit, il me massa avec la crème et nous nous enlacions pour dormir.
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* Chrysanthème : L'anus étant comme "une fleur", il est représenté par la chrysanthème.
* Konbini : Petit commerce, petit supermarché, présent partout au Japon. Dans les grandes villes il y en a au moins un dans chaque rue ou quartier.
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