Vivre, c’était cela

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Vivre, c’était cela, se lever le matin dans la porte étroite du frimas et ne la refermer qu’au soir dans l’indistinction des brumes. Comment donc ce « sentiment du septentrion » s’était-il emparé de moi ? Pareil à une caravane progressant dans un immémorial balancement entre le sable et les mirages. Mais le sable était ce lac infiniment brillant parmi le silence des tourbières. Mais les mirages étaient ces indistinctes silhouettes qui se fondaient dans le murmure des jours. Pas une parole plus haute que l’autre. Pas un chant qui s’élevât au-dessus du frémissement blanc des bouleaux. On m’avait dit : « Vous verrez, la taïga c’est une paix, un ressourcement. Un baume dont l’âme fera sa fête. Plus rien ne paraîtra qu’un vague songe. A Elle, vous ne penserez plus qu’avec « les intermittences du cœur ».

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