IV
J’ignore encore si elle est belle.
Mais quand mes yeux naviguent vers elle,
Je peux lécher l’éclat sucré de ses yeux en train d’aduler.
Et gouter les plaies et plaisirs de ces lointains lieux étoilés.
À la voir pourpre, c’est qu’elle rougit.
De l’indigo peint son être quand la tristesse enfin surgit.
Comment voiler ce qu’est cette femme qui aspire à tant de violet ?
Et cette coquille, je l’ai violé.
J’ai entendu derrière une porte,
La voix d’une fille que j’ai cru morte.
Le chant des larmes qui ruisselaient.
Hurlait, criait d’être enfermée…
Mais Dieu te voit encore aimante !
Tu attendras jusqu’à ta mort,
Qu’enfin soient rendus les remords.
Mes yeux te voient encore et mentent...
Je feindrais avoir vu cela.
La laisser dans ce couloir froid.
Car aucun mot pour te le dire.
Et te le montrer serait pire…
Ma tendre et chère…
Bientôt le temps s’en chargera.
Toi à attendre que saigne ta chair.
Lui à te prendre ce qui t’est cher.
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