Chapitre 12

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Le lendemain matin, je me suis réveillée en sentant Clément bouger à côté de moi.

« Qu’est-ce qu’il y a ? » ai-je demandé en redressant la tête, un peu désorientée.

« Rien, rien. Dors, ma belle… »

Je me suis frotté les yeux, et j’ai entendu le bruit de la chasse d’eau en train de se remplir. OK, il était allé aux toilettes, et m’avait réveillée en se recouchant… Je me suis rapprochée de lui, j’ai posé ma joue sur son épaule et ma main à plat sur son torse, il a entouré d’un bras mes épaules. J’ai fermé les yeux, et terminé de me réveiller doucement, au rythme de sa respiration et des battements de son cœur.

« Clément ? C’était bien, hier… »

Pour toute réponse, il m’embrassa sur le front.

« Je suis désolée de m’être endormie si vite…

_ Tu étais fatiguée, princesse, et moi aussi.

_ Mais aujourd’hui, je veux…

_ Tout ce que tu veux, après le petit-déj, et une bonne douche ! » répondit-il.

J’ai repoussé la couette pour me lever, et enfilé le premier vêtement que j’ai trouvé pour me couvrir : le T-shirt de Clément. On a préparé le thé, beurré les tartine, et déjeuné en papotant comme un vieux couple. Puis on est passés chacun à notre tour sous la douche.

Je finissais de lire mes mails, assise sur mon lit avec la tablette sur mes genoux, quand Clément est sorti de la salle de bain. Il avait les cheveux humides et ne portait qu’une serviette autour des hanches. Je l’ai regardé s’avancer vers moi, grand et musclé, bronzé.

« Hum, je suis venu chercher mes habits.

_ Oh, que non ! » Je souriais de toutes mes dents en secouant la tête de gauche à droite. « Maintenant, à mon tour de m’occuper de toi. » ai-je décrété. Je suis allée chercher ma brosse dans la salle de bain, et j’ai entrepris de le coiffer, agenouillée derrière lui sur le lit. J’ai démêlé et brossé ses cheveux, et comme il me demandait de les attacher j’ai refait le chignon de samouraï qu’il portait fréquemment depuis les vacances, depuis que je l’avais coiffé comme ça pour la première fois.

Puis j’ai pris la bouteille de crème de massage que j’avais amenée en même temps que la brosse à cheveux, et j’en ai fait chauffer un peu au creux de ma main, avant de la mettre en contact avec sa peau. Il a malgré tout sursauté quand j’ai commencé à masser ses épaules. J’ai mis en application tous les conseils de Gauthier, et malaxé, attendri, détendu chaque muscle. Je laissais descendre mes pouces de chaque côté de sa colonne vertébrale, et remontais par le même chemin en m’écartant pour masser les latissimus dorsi. Après avoir bien travaillé son dos, je suis remontée vers la nuque. Il a ronronné un peu quand j’ai massé les trapèzes en les faisant rouler entre mes doigts. Puis, penchée par-dessus son épaule droite, j’ai regardé mes mains courir sur ses pectoraux. Clément a tourné la tête vers moi, son nez caressant ma joue, et je l’ai embrassé, sans cesser de le caresser. Je tournais autour de ses tétons, et faisais courir une main légère comme une plume sur ses abdos qui se contractaient au rythme de ses soupirs.

La serviette avait un peu glissé et ne cachait plus grand-chose ; ma main a quitté le ventre de Clément pour aller saisir son sexe dur, et je l’ai entouré de mes doigts, lentement, on s’embrassait toujours et je le découvrais à l’aveugle, rien qu’au toucher. Son membre était raide et chaud dans ma main. Sans le lâcher, j’ai contourné Clément et quitté le lit, de façon à être en face de lui. J’ai fait glisser ma bouche sur son épaule, son torse, et je serais descendue plus bas s’il ne m’en avait pas empêchée en posant sa main sur ma joue. Son pouce était si proche que je n’ai pas pu m’empêcher d’ouvrir la bouche pour le lécher. Et comme le halètement de Clément me semblait bon signe, j’ai attrapé son doigt entre mes lèvres, le caressant dans ma bouche avec ma langue que je faisais douce. Un petit son étranglé lui a échappé, il avait les yeux comme exorbités, la bouche entrouverte. Il avait écarté les jambes pour me permettre de me rapprocher de lui, et sa main était posée sur ma hanche, ses doigts se crispaient à travers le tissu de son T-shirt que j’avais remis après ma douche.

Clément ne me quittait pas du regard, il cillait à peine, et je le savais à ma merci. Il n’a pas su m’empêcher de m’agenouiller devant lui pour le prendre entre mes lèvres. Je lui ai administré le même traitement qu’à son doigt juste avant, et cette fois ce sont des grognements rauques que j’ai extorqués à Clément. Sa main se posa sur ma tête, derrière ma nuque, si légère et pourtant je le lâchai, me reculant, me redressant.

« Pas ça, s’il te plait !

_ Pardon ma belle. Désolé, je ne voulais pas… » Clément se pencha vers moi en s’excusant, et reprenant ma nuque il m’embrassa longuement, profondément. Mon cœur s’apaisa un peu, et je retournai à sa queue dure, à la peau si douce. Je suçotai le gland, le caressai de ma langue tout en faisant coulisser sa longueur entre mes lèvres, et bientôt je sentis Clément tâtonner à la recherche de ma main, il entrecroisa nos doigts.

« Oh Lou, c’est bon. C’est si bon… » Sa voix rauque de désir faisait vibrer mon ventre. « Je vais venir si tu continues comme ça ! » Je me redressai et allai l’embrasser, mais je n’avais pas l’intention de m’arrêter là. Sans lâcher sa virilité que je caressais maintenant de la main, je repassai derrière lui, et le menton sur son épaule, je le regardai jouir entre mes doigts. Son corps était agité de soubresauts, sa tête rejetée en arrière sur mon épaule, il était beau dans l’abandon du plaisir…

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