Le chemin de terre est bordé de ronces et d'ajoncs et ssi d'un côté la perspective est limitée, de l'autre côté la mer et la côte rocheuse en roches ou lande. Il parcourt et longe les sinuosités du bord de la mer du nord au sud de la France.

J'ai découvert tôt, ma main dans de ma mère ou de mon père, ma marche était encore hésitante et mes chaussures butaient contre les pierres. Je trébuchait autant de ma marche peu assurée car récente que par les inégalités du sol. De ma hauteur, je n'avais que quelques passages ou le paysage se dégageait, souvent du haut d'une falaise avec les roches et leur liseré blanc de la mer qui les frappent inlassablement. Je connais plusieurs tronçons, à Binic, à Plougrescant, au Cap Fréhel ou celui d'Erquy, par contre il est une portion intégrée à une boucle de promenade répétée à de nombreuses reprises.

Je l'ai parcouru en famille, seul bien souvent et aussi avec des amis à quelque heure de la journée.

En se croisant, l'habitude des gens du coin est de saluer d'un regard, un geste de la tête et d'y ajouter un bonjoiur avalé par les lèvres ou sonores comme une ouverture.

J'y ai rencontré beaucoup de personnes dont les images viennent à mon esprit. Sur le chemin, juste croisés ou avec un arrêt pour une question sur la direction et où menait ce chemin. Selon l'heure il est possible d'y rencontrer des pêcheurs à la ligne et leur équipement, des promeneurs en faille avec différentes générations, un chien tenu généralement en laisse accompagne leur maître et siuvent tire sur la laisse, des coureurs en tenue, des endimanchés en escarpins peu pratique sur le sol inégal.