Temporairement

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Nous nous sommes quittés, temporairement cette fois encore, non sans de derniers baiser passionnés. Je viens à peine de rentrer pourtant je me sens déjà hâtif de la retrouver dans un peu plus d’une semaine pour les vacances de Noël.

Tout en y pensant, j’aide ma mère à mettre la table, les deux “amoureux” étant visiblement en train de “jouer”. Je ne peux m'empêcher de les imaginer nus, à jouer avec leur "joystick”.

J’essaye de ne pas trop y penser et me focaliser sur d’une part, ce que je fais et d’autre part un problème auquel je n'avais pas songé : Il faut que je trouve un cadeau à offrir à Amandine. Sur le coup, je dois bien avouer que je ne suis pas du tout inspiré.

Je suis ensuite missionné par mes parents pour extraire les deux jeunes voyous de leur chambre. Vu la manière dont ça m’est demandé, le doute n’est plus permis : ils savent que les deux compères sont amants.

Ceci étant, il m’est encore impossible de savoir si mes parents les ont entendus ou si mon frère leur avait dit avant. Je monte et toque à la porte de la chambre de Jean, étrangement je n’entends aucuns sons s’en échapper.

J'hésite un moment toque une nouvelle fois et, devant l’absence de toute réponse , j’entrouvre la porte. J’entrevois les deux loustics sur le lit, évidemment et comme je le redoutais, ils sont enlacés, assoupis, nus mais fort heureusement leurs sexes ne sont pas visibles pour moi

J’entre sans allumer les lumières et me prends les pieds dans leurs vêtements qui jonchent le sol. Avant que de m’atteler à les réveiller, constatant que le drap traîne par-terre, je le remets sur leurs corps dénudés.

- Moi doucement : Hé les amoureux!

Voyant qu’il n’y a pas de réponse, je secoue le plus proche de moi : Erwan. Ce dernier se réveille sans trop de peine ni de surprise. Je le salue et lui explique qu’il est l’heure du repas. Il me remercie et me demande un peu de temps pour qu’il réveille Jean.

- Moi taquin : Pensez à mettre une culotte avant de descendre!

- Erwan : Tu as aucune idée de ce que tu as raté.

- Moi taquin : Si vaguement petit voyou.

- Erwan : Allez file, espèce de voyeur.

Je sors de la pièce plutôt amusé par cette remarque. Et je redescends discuter avec mes parents en attendant que les deux coquins daignent remettre leurs vêtements et nous rejoindre.

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