Arc Ponara/ Chapitre 4 - La révélation

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Le lendemain (Trois jours avant l'arrivée de Soulza au village de Ponara) ...

Jain n'allait pas bien. Ce que Yanira lui avait révélée n'avait fait qu'empirer les choses. Elle se sentait coupable. Elle savait que Yanira ne se trompait jamais dans ses visions : Elles se réalisaient toujours. L'héritière de Maraja tremblait de peur. Elle pouvait combattre les petits guerriers insignifiants de Kensor sans problème, mais la princesse elle-même... Trois jours... C'était trop peu pour tenter d'égaler le niveau dantesque de Soulza. Cette dernière contrôlait maintenant l'épée maléfique Sulfuza comme personne ne l'avait fait avant elle. Pour s'entraîner et montrer toute sa puissance à son père, le nouveau roi de Kensor, Soulza démontra toute sa puissance en humiliant trois mille guerriers de Kensor. Beaucoup avaient rendus l'âme, les plus coriaces, eux, étaient gravement blessés, mais en vie. Ceux qui survivent aux coups de lame de l'ignoble Sulfuza, sont assurés d'avoir la reconnaissance de l'épée du diable et ainsi devenir extrêmement puissant. Seuls mille guerriers étaient restés debout.

— Félicitations, chers survivants. À présent, vous êtes officiellement mes plus fidèles guerriers ! Vous êtes... L'armée Sulfuza ! Rien ni personne ne vous arrêtera, rien ni personne ne vous égalera ! Nous sèmerons le chaos partout où nous mettrons les pieds ! Le monde nous appartient ! Allons le conquérir ! Et pour vous récompenser de votre bravoure et votre courage ainsi que votre loyauté, moi, votre princesse bien aimée, je vais vous accorder...

La princesse Soulza fut interrompu par l'irruption violente de deux guerriers Kensorien. La panique et la peur pouvait se lire sur leurs yeux pétrifiés. Lorsqu'elle dirigea son regard sur eux, ils s'empressèrent de baisser les yeux aussi rapidement que possible, sinon c'était la mort qu'ils allaient rencontrer. Elle les reconnut. C'était les deux guerriers qu'elle avait envoyée au village de Ponara pour aller récupérer le précieux pendentif.

— À en juger par vos têtes de mort, je présume que vous êtes rentrés bredouille. Est-ce que je dis des bêtises ? Ou alors est-ce que c'est bel et bien la vérité ? Répondez-moi sur le champ, incapables !

— Non princesse, vous ne dites pas de bêtises... Nous sommes revenus sans le pendentif, répondit l'un d'eux.

— Ah. Je vois. Et comment devrais-je le prendre ? Hum ? Vous osez revenir ici, dans mon Royaume, sans cette petite chose que je vous ai demandé !!! C'est normal pour vous de m'insulter... Sur mes terres ?! Sur les terres de mon père et de mon grand-père ?! Comment devrais-je le prendre à votre avis ? Est-ce que je devrais vous laisser en vie après cette violente humiliation que vous venez de me faire subir ? En fait, je viens d'avoir une idée. Puisque vous ne savez pas quel châtiment je devrais vous faire subir, nous allons demander à Sulfuza de choisir !

— Non ! Tout sauf ça, par pitié !!! Cria l'autre guerrier.

— Très bien, je t'écoute. Qu'as-tu à proposer ? Demanda la princesse Soulza.

— Laissez-nous repartir au village de Ponara dans la nuit, et nous reviendrons avec le...

— Ton idée est ennuyeuse à mourir, interrompit la Princesse Soulza. J'ai beaucoup mieux : Vous allez combattre à mort deux de mes tout nouveaux guerriers. Si vous parvenez à les tuer vous serez promus et deviendrez mes conseillers de guerre. Autrement, c'est la mort qui embrassera votre chair. En place !

Deux guerriers de l'armée Sulfuza s'avancèrent. Ils étaient prêts à tuer. Leurs regards avaient changé. Ils n'étaient plus normaux : La magie noire et la puissance diabolique de l'épée Sulfuza coulaient dans leurs veines. Ils n'étaient devenus rien de plus que de misérables pantins monstrueux au service de leur princesse Soulza. Les deux autres, pétrifiés par la peur et la mort, essayèrent de s'enfuir aux périples de leurs pathétiques vies, mais avec leurs nouvelles habilités et pouvoirs, les deux monstres de l'armée Sulfuza les rattrapèrent et leur coupèrent la tête. Le Roi, qui avait tout vu, s'avança devant l'armée maléfique et demanda à sa fille Soulza :

— Cette armée nous mènera-t-elle à la victoire ?

— Oui, père. Assurément. Répondit sa fille. Et bientôt, le monde nous appartiendra ! Prochaine destination : Le village de Ponara. Je vais récupérer le pendentif... Et briser en mille morceaux l'épée de Maraja, celle que l'on appelle Hûmen !

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