Le monde du travail ( V2 réécriture de texte )

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V2
L'entrée dans le monde du travail marquait la fin des cours interminables et des rapports de stage, mais ceux-ci furent remplacés par des mails, des rapports d'intervention et des notes de service lues par plus de 50 employés. Rien de terrifiant pour une personne normale, mais pour moi, c'était un véritable défi.

Pour limiter la casse, je n'avais pas trente-six solutions. Dans un premier temps, je réduisais mon vocabulaire au strict minimum, surtout pour les commandes de pièces aux fournisseurs. Un mail type ressemblait à ceci :

"Bonjour, besoin de devis pour machine XXXX, référence XXX, quantité XXX", accompagné de photos pour éviter les fautes.

Quant aux rapports d’intervention, ils se résumaient à prendre des photos du problème en question, suivies d'un résumé succinct. Si quelqu’un voulait plus de détails, je lui demandais de me contacter par téléphone.

Cependant, tout cela n’était pas géré de manière professionnelle à mes yeux, et cela me gênait dans mon développement professionnel et personnel. Ce n’était pas ce que je voulais.

Je ne voulais pas m’enfermer dans ces quatre murs que j'avais moi-même érigés.

J'ai donc décidé de reprendre tout à zéro, étape par étape.

J'ai commencé à utiliser des phrases clés,

À remplacer certains mots par d'autres quand j'avais un doute,

À analyser la structure des mails que mes collègues envoyaient,

Et à utiliser de plus en plus le correcteur orthographique pour amortir mes fautes.

Mais malgré tous ces efforts, mes lacunes, accumulées depuis l’enfance, ralentissaient mon travail.

La pire expérience que j’ai vécue au travail a été lors d’un point hebdomadaire avec mon patron.

Lors de cette réunion, il ne tarissait pas d’éloges sur mon travail, soulignant la chance qu'il avait de m'avoir dans son équipe.

Mais il y avait un "mais".

Le seul défaut qu'il me fit remarquer était mes fautes d’orthographe dans mes mails et mes rapports.

Malgré la corde qui menaçait de se rompre ce jour-là, j'ai gardé mon calme.

À l’intérieur, j’étais sur le point d'exploser.

Je lui expliquer que ce n’était pas un choix de faire des fautes, mais que c’était un handicap que je subissais chaque jour.

Que j’aurais aimé pouvoir m'en passer.

Mais la réunion s’est terminée là-dessus : l’augmentation m’est passée sous le nez à cause de ce problème que je traînais.

Le seul avantage que j’ai pu tirer de cette expérience fut une forme de motivation.

Une colère tournée contre moi-même.

Je savais qu’il fallait que je trouve une solution pour surmonter ce problème.


V1

L'entrée dans le monde du travail fut une expérience marquante. Après des années d'études et de formation, je me retrouvais confronté à une toute nouvelle réalité : les attentes des employeurs, les exigences des collègues et les contraintes professionnelles.

L'écriture et la communication écrite prenaient une place importante, même dans un domaine technique comme le mien. Les mails, les rapports et les documents officiels nécessitaient une rigueur qui me posait toujours problème.

Malgré mon savoir-faire et ma capacité à résoudre des problèmes complexes, certaines personnes me jugeaient principalement sur ma manière d’écrire. Une faute d'orthographe pouvait suffire à remettre en question mon sérieux ou mon professionnalisme, ce qui était frustrant. Pourtant, cela ne reflétait en rien mes véritables compétences.

Face à cette réalité, j’ai dû développer des stratégies : utiliser des correcteurs orthographiques, faire relire mes écrits par des collègues de confiance et surtout, apprendre à formuler mes idées de façon plus concise pour limiter les risques d'erreurs.

Mais au-delà de ces difficultés, j’ai aussi découvert un monde où la pratique et l’expérience prenaient souvent le dessus sur la théorie. Avec le temps, j’ai appris à m’imposer par mes résultats, prouvant que l’efficacité et la compétence ne se mesurent pas uniquement à la maîtrise parfaite de la langue.

Ce fut aussi un moment de changement personnel. Pour la première fois, j’ai voulu corriger mon défaut d’écriture et me suis mis à lire de véritables livres. Pas des mangas ou des bandes dessinées, mais de véritables romans. Ce qui m’a particulièrement attiré, ce sont les Light Novels. Grâce à eux, j’ai en partie retrouvé le goût de l’écriture à travers la lecture. Bien que cela n'ait pas complètement résolu mon problème de fautes, cela m’a permis de progresser, réduisant mes erreurs d’environ 10 %. Ce n’était pas une solution miracle, mais c'était déjà un début.

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