Chapitre 41 : pas les fêtes de fin d'année ensemble

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Pour la première fois lors de la traversée du Conquet à Ouessant, Simone fut malade. Elle qui avait toujours eu le pied marin, vomit tripes et boyaux par-dessus bord. Les effets secondaires de la chimio, d’après elle. Certes, la mer était un peu agitée, mais rien qu’elle n’aurait supporté quelque temps auparavant… Cependant, au fur et à mesure que l’on s’approchait de Molène, puis d’Ouessant, ses joues commençaient timidement à rosir. Je ne m’étais pas trompé, se reposer au bout du monde lui ferait du bien.

Les trois semaines suivantes furent quasi idylliques, en dehors du fait que Simone demeurait assez faible au début. À partir du milieu de notre séjour, son état s’améliora nettement et nous pûmes allonger sensiblement la durée de nos marches. Il n’était plus question d’effectuer le tour de l’île à pied, comme nous l’avions réalisé quelques années plus tôt, toutefois, nous avons fini par réussir à nous promener presque une heure sans qu’elle ne soit trop épuisée au retour. L’air du large, les embruns, la nourriture solide et simple, tout cela lui redonnait des couleurs et elle se remplumait. Je savais qu’il faudrait que je rentre bientôt à Kourou, ma présence étant requise pour plusieurs phases des essais. Ça me fendait le cœur de la laisser là, seule, mais son séjour ici, lui faisait tellement de bien ! J’allais essayer de revenir le plus vite possible. Quelques jours avant mon départ, le voisin vint nous voir. Sa chienne pinscher avait eu des petits, plusieurs mois auparavant. Visiblement, elle avait fugué un soir et était allée folâtrer avec un mâle, sans doute un bouledogue. Ce mélange improbable avait fait quatre chiots adorables, couleur noir et feu. Il avait réussi à tous les placer sauf cette femelle, avec laquelle il était venu. Celle-ci se jeta aussitôt entre les jambes de Simone, sautant dressée sur ses pattes arrière pour chercher des caresses. Elle avait quatre mois et était déjà propre, d’après Vincent, notre voisin. Simone était aux anges devant cette chienne si mignonne.

— Oh, Robert, il nous faudrait un petit chien comme ça. Elle veillera sur moi quand tu ne seras pas là…

— Tu crois vraiment, Simone ? Ça fait du boulot, un toutou.

Avait-elle besoin d’avoir des soucis ou des sujets d’inquiétude supplémentaires, dans son état ?

— Pensez-vous, me répondit Vincent. Quelques balades, des croquettes, de l’eau et elle sera heureuse. Elle aime la compagnie, cette petite, elle est très câline, en plus.

— Tu vois, Robert ? Et puis, il faut que j’aille me promener tous les jours. On me l’a dit à l’hôpital… Je sortirai avec elle. Quand je n’aurai pas envie de le faire, elle m’entrainera.

Simone me regardait avec un tel sourire que j’ai craqué. On aurait dit une fillette devant le jouet de ses rêves. Que n’aurais-je fait pour lui faire plaisir…

— Comment s’appelle-t-elle ? demanda-t-elle à notre voisin.

— Pour nous, c’est Vitaline, mais vous pouvez la nommer comme il vous plaira, elle s’y habituera.

— Ce sera Vitamine, parce que je sais qu’elle le sera pour moi.

— En plus, elle ne fera sans doute pas trop la différence, lui répondit Vincent. Merci beaucoup, vous me tirez une belle épine du pied, ça m’aurait fait mal au cœur de la faire piquer, nous assura-t-il.

— La faire piquer ?

— Ben, vous savez, on en a déjà quatre de chiens. Un cinquième, ma femme ne l’aurait pas supporté.

— On lui sauve la vie, en quelque sorte ? demandai-je.

— Oui, exactement, Robert, acquiesça-t-il.

— On lui sauve la vie et elle sera ma vitamine. La vie est belle, non ? surenchérit Simone.

J’étais si ému de la voir heureuse… Que ferait-on du chien quand je serai reparti et qu’elle devrait aller de nouveau à l’hôpital ? Je n’étais pas certain que le milieu médical soit très accueillant avec les animaux. Nous verrions plus tard ! Pour l’instant, je profitai de la joie de Simone et de son plaisir à jouer avec cette petite chienne toute fofolle. Il serait temps de réfléchir à l’organisation précise avant qu’elle aille à Gustave Roussy.

Je dus effectivement la quitter pour retourner en Guyane. J’avais fait trainer le plus possible, mais ma présence sur place était maintenant impérative. Si ça me brisait le cœur, je sentais aussi qu’elle allait mieux et que ce chien serait, pour elle, une belle motivation pour se battre.




Dans l’avion vers Cayenne, j’appris qu’Air France ainsi que British Airways venaient de débuter, à peine quelques jours plus tôt, la liaison commerciale Paris ou Londres-Washington avec le Concorde, ce fameux supersonique. L’objectif du trajet quotidien entre les deux capitales européennes vers New York se heurtait toujours à l’opposition des autorités portuaires de la ville qui en interdisaient le survol. Il faudrait donc attendre encore un peu. En lisant dans le journal les caractéristiques de cet avion extraordinaire qui divisait le temps de vol par plus d’un facteur deux, je me sentais fier d’appartenir au pays qui avait construit cette merveille de technologie et de performances.

Peu après mon arrivée en Guyane, je pris des nouvelles de Simone qui m’avait appelé au boulot de la poste de Lampaul en PCV[1] (que j’avais bien sûr accepté). Sa convalescence se poursuivait et Vitamine commençait à apprendre les quelques ordres qu’elle lui donnait. Elle se mettait maintenant assise au bout de la troisième ou quatrième répétition. Simone était optimiste quant au dressage. Elle reconnaissait également que cette boule d’énergie avait besoin de courir a minima une ou deux heures par jour. Quand elle faisait un ou deux kilomètres de marche, Vitamine devait en parcourir au moins dix , traquant les mouettes, les papillons, les mouches, les feuilles, tout ce qui bougeait dans le vent. La voir si vivante semblait redonner une belle envie de vivre à mon amour. Cette petite chienne était finalement une très bonne idée, d’autant plus qu’elle passait aussi de longues heures à dormir, couchée sur les pieds de sa maîtresse en les gardant bien au chaud.

Les essais de qualification du matériel et des bâtiments se poursuivaient bon train. Pour le moment, aucun retard n’était à déplorer, tous les résultats étaient satisfaisants. Tout le monde sur place travaillait tellement dur et cela payait. Les choses fonctionnaient du premier coup, ce qui n’était pas encore une habitude dans notre domaine. Ce fut ce que je leur dis, lors d’une petite fête : ils m’avaient fait la surprise de tous m’attendre au centre technique, une fois les essais à vide du mât ombilical terminés. Une étape importante venait d’être franchie et, sans me prévenir, ils avaient décidé de célébrer mes 58 ans. J’étais très touché, surtout que les mois précédents avaient été très éprouvants pour moi, à la suite des cancers de Simone.




À mon retour d’Ouessant, j’étais redevenu comme avant, selon ma secrétaire, bien que demeurant un peu mélancolique. J’avais toutefois recouvré cette faculté de dire un mot à chacun et de m’inquiéter de tous. Ils étaient visiblement tous heureux d’avoir retrouvé leur patron tel qu’ils l’appréciaient. Au cours de cette petite fête, je leur fis donc un discours improvisé, les remerciant toutes et tous pour leur implication, leur travail, leurs compétences et les résultats obtenus. Je remerciai en particulier Philippe, mon adjoint qui avait remarquablement « tenu la boutique » durant les derniers mois. Surtout, je les assurai que je n’avais aucun doute sur le fait que nous serions à l’heure sur les préalables au lancement d’Ariane et que cette fusée ferait entrer l’Europe, la France surtout, dans la cour des grandes nations de l’Espace. Quoi de plus beau pour moi, qui avait toujours rêvé des étoiles. J’allais cette fois-ci les toucher avec ce nouveau lanceur.

Je leur racontai rapidement mon enfance, durant laquelle j’avais déjà la tête dans les étoiles, les débuts de Véronique, les Pierres précieuses, Diamant, puis le fiasco d’Europa. Je glissai deux ou trois anecdotes sur nos échecs les plus cuisants, Suippes, Le Cardonnet, Hammaguir. Je dus finalement abréger – sinon j’aurais pu tenir des heures – sur un signe de Philippe qui me fit comprendre que les gens commençaient à avoir soif.

Pendant ce discours, sans le faire transparaître dans mes mots, je m’étais aussi remémoré la place de Simone dans tous ces instants cruciaux de ma carrière, comment elle m’avait encouragé, parfois secoué un peu. L’émotion m’avait gagné plusieurs fois. Ils avaient dû tous penser que j’étais ému du chemin parcouru alors que je l’étais principalement parce que tout cela avait été réalisé grâce à la présence constante de la femme de ma vie à mes côtés et dans mon cœur. Sans que je l’évoque à l’oral, cette énigme de l’étoile clignotante vue, lors de mon enfance, dans le Triangle d’été m’était également revenue. Aurais-je un jour la réponse à cette question, comme me l’avait assuré le vieux Bédouin d’Hammaguir ?




Dès que je le pus, je regagnai la métropole, puis Ouessant. On était début juillet. Dans le magazine mis à disposition dans l’avion, j’appris le décès de Werner von Braun mi-juin, l’un des pères du V2 nazi, mais aussi l’un des directeurs de programme de la NASA par la suite. Son attitude durant la guerre avait toujours été assez controversée, néanmoins devant ses connaissances et ses compétences, les Américains n’avaient pas fait la fine bouche. Il avait joué effectivement un rôle majeur dans la conception de leur fameuse fusée Saturne V, cette fusée qui a permis l’ensemble des missions Apollo. Dans cet article, ils disaient également que, à la suite de réductions budgétaires, von Braun avait quitté la NASA pour le secteur privé en 1972, quelques années avant sa mort. Nous, Français, nous n’avions pas à jeter la pierre aux Américains. En effet, à Vernon, nous avions aussi quelques Allemands… Sans doute même travaillaient-ils encore tous sur les moteurs d’Ariane, les fameux moteurs Viking 2 et 4.

Je retrouvai Simone qui était venue m’attendre au débarcadère, accompagnée de sa fidèle Vitamine. Celle-ci avait eu l’air de me reconnaître puisqu’elle me fit une fête de tous les diables. Mon amour était méconnaissable. Ses cheveux, cils et sourcils avaient commencé à repousser, elle avait un genre de coiffure en brosse. Ses joues étaient maintenant toutes roses. Malgré sa maigreur qui n’avait pas complètement disparu, elle semblait revivre. Elle faisait plaisir à voir.

Je la serrai dans mes bras, tellement heureux de la sentir à nouveau tout contre moi, de respirer son odeur. Elle m’entraina ensuite vers sa voiture. Je ne sais pas comment elle avait réussi à trouver une 4 L aussi rouillée que ça. On se demandait comment elle tenait encore sur ses quatre roues. On voyait la route par endroits, en soulevant les tapis de sol en caoutchouc. Toutefois, celle-ci nous emmena sans encombre jusqu’à ma maison. Cela faisait sans doute cliché, mais on pouvait deviner que celle-ci avait été habitée par une femme : elle était bien rangée et il y avait des petits bouquets de fleurs sauvages un peu partout. Je m’en extasiai quand Simone me répondit :

— Oh, je n’y suis pour rien, c’est l’épouse de Vincent qui m’a dit ; « quand même pour accueillir votre mari, il faut mettre un peu de décoration ». Elle m’a même aidé à mettre de l’ordre dans ta maison.

Au temps pour moi… Il me semblait bien, en effet, que Simone n’était pas très fleurs et décoration intérieure.

— Alors, tu as vu la belle voiture que j’ai trouvée, je l’ai achetée une misère, me déclara-t-elle, finalement assez fière d’elle.

— Tu sais, j’ai vu des 4 L pourries, mais des comme celle-ci, jamais !

— Tu as déjà observé des 4 L en mer ? Au milieu des embruns en permanence ?

— Non, effectivement, tu as raison…

Elle avait encore et toujours raison. J’étais obligé de m’incliner. Les conditions sur l’île étaient pires que celles de Kourou. À Ouessant, on était vraiment en pleine mer.

Nous passâmes un mois de juillet merveilleux, entre balades avec Vitamine qui montrait une fougue inépuisable, promenade et pêche en bateau. Nous eûmes même la visite de Paulo et Josiane, sans enfants. Ils restèrent presque une semaine avec nous. J’étais si heureux de les retrouver. Mon ami semblait véritablement comme un poisson dans l’eau au CEA. Il nous apprit que Phénix, allait servir de base pour un nouveau réacteur fonctionnant sur un principe identique, mais beaucoup plus gros, Superphénix. Comme avait dit Valéry Giscard d’Estaing, le président de la République : « avec ce type de réacteur et ses réserves en uranium, la France disposera d’autant d’énergie que l’Arabie saoudite avec tout son pétrole ». L’avenir énergétique de notre pays était assuré pour des décennies. Ce genre de centrale atomique pourrait aussi consommer les produits de fission et les actinides[2] à vie longue, limitant l’impact des déchets issus de la filière nucléaire. Le décret d’utilité publique, pour la mise en route du chantier, était tout frais, il datait du mois de mai. Mon ami nous expliqua que lui et ses collègues étaient extrêmement fiers, par leur savoir et leur expérience, de contribuer à l’indépendance énergétique de la France. Je voyais ses yeux briller quand il nous racontait cela. Simone et Paulo se lançaient parfois dans de longues discussions techniques, qui nous dépassaient largement, Josiane et moi. Il arrivait que nous les laissions, pour emmener Vitamine dépenser son trop-plein de vitalité en courant après les goélands.

Avec le début du mois d’août vint un retour brutal à la réalité : je devais repartir à Kourou et Simone rejoindre Gustave Roussy pour une deuxième session – sur les quatre prévues par son protocole - de chimiothérapie. Elle en aurait pour huit semaines et ne pourrait revenir se reposer à nouveau chez moi qu’en octobre. Avant de quitter Ouessant, elle s’était renseignée et, malheureusement pour elle, ils n’acceptaient pas les animaux dans l’hôpital, pour des questions d’asepsie. Il faut dire que lors des chimios, les malades sont particulièrement immunodéprimés[3]. Les chiens en particulier, étant porteurs de plein de bactéries et autres microbes, qui savait ce que Vitamine aurait pu transmettre ? Ce fut donc moi qui repartis avec elle. Elle allait passer du climat breton au climat tropical humide, un sacré changement pour elle. Je promis à Simone de lui écrire souvent, de l’appeler aussi fréquemment que possible et de lui donner des nouvelles de son toutou.




Cette deuxième session à Gustave Roussy fut sans doute la plus éprouvante pour Simone. Dès le début, elle reperdit tous ses cheveux et ne garda rien de son alimentation. Elle devint très très faible, au point de ne même pas avoir la force de me parler au téléphone. Ce fut par Jean-Paul que j’obtins ces nouvelles alarmantes assez vite. Affreusement inquiet, et alors que je me préparai à la rejoindre en urgence, il me rappela pour m’annoncer que, curieusement, au bout de quelques séances, cela semblait aller mieux, comme si son corps avait fini par s’habituer aux substances agressives qu’on lui injectait. Elle remontait la pente, une vraie battante, ma Simone, la plus forte de toutes les femmes !

Cette fois-ci, début octobre, je m’étais débrouillé pour aller la chercher directement à Gustave Roussy, avec Vitamine, dans une voiture que Jean-Paul m’avait trouvée, une Simca 1100 quasi neuve. Nous l’emmènerions sur l’île. En effet, vu ce que lui avait raconté Simone, il n’avait qu’une confiance limitée dans la solidité de sa 4 L et préférait que nous ayons un véhicule qui fonctionne à notre disposition. Il avait eu une très bonne idée et je l’en remerciais chaleureusement.

De retour dans la maison d’Ouessant, comme la première fois, Simone sembla retrouver petit à petit des forces et recommença même à s’intéresser à l’actualité internationale. Elle lisait le Télégramme de Brest et écoutait France Inter. J’appris par elle les événements qui s’étaient déroulés en Amérique latine. Le général Pinochet, au Chili, faisait comme s’il répondait aux exigences de libéralisation demandées par le président des USA, Jimmy Carter, mais poursuivait sa répression sanglante et les disparitions d’opposants politiques. Le Pérou, après une grève générale étouffée dans la violence, semblait également se diriger vers une tentative fragile de démocratisation. De plus, elle m’annonça, tellement heureuse de cette nouvelle position officielle, que le Conseil européen des « Neufs[4] » avait déclaré qu’une solution durable au Proche-Orient ne serait possible que si le droit légitime du peuple palestinien se trouvait respecté. Enfin, on écoutait un peu ce peuple devenu apatride chez lui.

Je la sentais reprendre du poil de la bête, sans doute encore plus vite cette fois-ci qu’après sa première chimio, de façon très encourageante. Toutefois, elle était minée par ce que son médecin lui avait dit à Gustave Roussy : elle ne pourrait certainement pas travailler avant plusieurs mois, voire quelques années. Ces cancers nécessitaient toutes ses forces et il ne fallait pas qu’elle gaspille celles-ci dans des activités que d’autres pouvaient effectuer. Simone, pour qui la réalisation de soi par le travail était une des priorités, avait eu particulièrement du mal à encaisser cette injonction. Cela étant, elle semblait se raccrocher à l’idée qu’un jour, une fois tout ceci réglé…

Octobre passa très vite, d’autant plus qu’il y eut une tempête durant presque une semaine nous empêchant de mettre le nez dehors. Heureusement, Simone avait la radio, Vitamine et de mon côté, j’avais plusieurs rapports à terminer de rédiger. Notre Vitamine sortait faire des balades toute seule sous la pluie et revenait trempée. Un vrai chien breton.

La séparation à la fin du mois d’octobre fut difficile pour moi. Il fallait que je rentre, cette fois-ci, pour la qualification complète de la tour de montage à vide. Je ne pouvais pas déléguer toutes les responsabilités à Philippe. Je laissai Simone avec Vitamine. Jean-Paul viendrait chercher sa sœur pour la ramener à Gustave Roussy mi-novembre, pour une nouvelle session de huit semaines de chimiothérapie. Nous ne passerions pas les fêtes de fin d’année ensemble.






[1] Un appel en PCV, ou au Québec, appel à frais virés, est un appel téléphonique dans lequel l’appelant souhaite passer un appel aux frais de l’appelé. Le correspondant peut accepter ou refuser la communication. Dans le passé, les appels en PCV étaient relayés par un opérateur.

[2] Les actinides sont une famille du tableau périodique comprenant les quinze éléments chimiques allant de l’actinium (no 89) au lawrencium (no 103). Ces métaux lourds tirent leur nom de l’actinium, premier de la famille, en raison de leurs propriétés chimiques apparentées. Tous les actinides sont radioactifs, et libèrent de l’énergie par désintégration radioactive. Ils sont tous fissibles.

[3] L'immunodépression, congénitale ou acquise, est la réduction plus ou moins importante des réactions immunitaires d'un organisme contre un antigène. Le SIDA ou les traitements par chimiothérapie induisent une immunodépression importante rendant les malades fragiles à la moindre infection.

[4] L’Europe des Neufs : à l’époque, le conseil européen ne comportait que neuf membres, Allemagne de l'Ouest, Belgique, France, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Danemark, Irlande, Royaume-Uni. Il s’est bien élargi depuis…

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