Eau contre feu qui va gagner ? Part 11

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Pendant ce temps, Loukïan détacha Rifuzuka. La jeune femme, ligotée de ses mains et scotchée de la bouche, avait tenté quelques minutes plus tôt de casser le levier qui écartelait davantage Eligio Miota. Faute de sa part, frappant du mauvais côté, le levier écartela de plus belle le père d’Enzo. Ainsi sauvé de justesse par son fils et Jasmine. Ils réussirent tous deux, grâce à un jeu de corde et surtout grâce au nœud de huit de la Navigatrice, enroulé autour d’un gros poteau, à sauver le chef du restaurant.

  • Bon, bah voilà déjà ça de fait, mon père est sauvé, merci à toi Cybella, renvoya Enzo en s’essuyant le front.

  • Y a pas de quoi, Perverto, il fallait bien compenser tes petits bras de brindilles, charia Jasmine en lui offrant un sourire discret et lui tapotant l’épaule.

Elle lui passa devant et lui renvoya un brusque coup d’épaule. Surpris, Enzo se retourna, un sourire au coin des lèvres, avant de laisser échapper un rire bref. Son regard la suivit tandis qu’elle avançait avec grâce vers son père.

Incapable de se détacher d’elle, il découvrait sous ses aspects froide et machine de guerre, qu’elle détenait une silhouette élégante et rare, des épaules carrées sans pour autant être musclés, bien formés, elle était forte à la fois des bras et des épaules sans pour autant être de corpulence ronde, on l’a regardant, c’était impossible de savoir qu’elle détenait pareille connaissance dans l’art du combat. Un short noir épousait ses mouvements avec précision, révélant la souplesse de ses hanches et la rapidité de ses coups, un court short, mais parfait pour se battre, qui ne l’empêchait en aucun cas d’effectuer tout mouvement. Le corset, cuivré et orné de dentelles fines, s’ajustait parfaitement à sa taille, telle une armure. Tout comme le short, l’accoutrement ne semblait en aucun cas gêner ses mouvements, même munie d’une unique épaulière à sa droite.

Enzo sentit un frisson parcourir son dos. Il aurait juré de se trouver devant une Athéna des temps modernes : la sagesse dans le regard, les multiples connaissances en art martial qu’elle connaissait, et tout ça orné dans une beauté et une douceur et une sagesse sans égale.

  • Que les choses soient bien claires, le Charmeur du dimanche ! Tu tentes quoi que ce soit de stupide, je te butte. Tâter de mes flammes sans retenue, ça te tente ? menaça Loukïan, derrière lui, qui déposa l’une de ses mains sur l’épaule de ce dernier avant de lui brûler.

Il le regarda, le regard colérique de Loukïan lui glaça le sang.

  • Ne t’inquiète pas frérot, je te la laisse… J’ai… j’ai bien senti sa souffrance. Je ne suis pas complètement con. Jamais je ne m’aviserais de faire du mal à une femme et encore moins lorsqu’on peut lire la peur dans son regard, expliqua Enzo d’une voix calme, pour rassurer Loukïan, bien que celui-ci restait derrière à le déstabiliser de sa présence.

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