Eau contre feu qui va gagner ? Part 18
Là, plongé dans le noir, des aurores boréales se dessinaient dans le ciel étoilé derrière eux, un ciel de couleur illuminant l’île d’Hérygna, des lueurs de couleurs qui laissèrent Enzo distinguait la peau blanche de la jeune femme, ses longs cheveux lisses de couleur noire. Des yeux envoûtants d’un bleu royal. Elle portait une jupe en jean bleu clair, maintenue par deux ceintures entourant sa taille et ses hanches, ainsi qu’un t-shirt coupé en deux de la même couleur que la jupe, sauf les manches rose fuchsia. Ce t-shirt ne formait plus qu’un seul vêtement grâce à une broche en forme de papillon, au centre de laquelle brillait un diamant rouge de forme ovale.
En se reposant la jeune femme, il lui avoua les deux pieds posés sur le sol sablé :
- T’es vraiment maladroite, ma parole ! Franchement ! Un peu plus et tu finissais aplatie comme une crêpe entre deux roches, s’énerva Enzo, inquiète par ce qu’il aurait pu lui arriver.
- En même temps, si tu n’étais pas venu comme un gros pervers, qui passe son temps à regarder les femmes et les observer, je n’aurais pas pris peur ! BORDEL MAIS T’ES FLIPPANT SÉRIEUX ! hurla à son tour la jeune femme, qui détourna la tête et croisa les bras, fouettant les joues du Dompteur de Glace avec ses cheveux.
- Bahhh… si j’ai fait ça ma Belle, c’était avant tout pour pas t’interrompre, excuse-moi d’être galant, expliqua le charmeur outré.
- Galant ? GALANT ?? T’appelle ça être galant, un mec qui se cache derrière des buissons pour se mastiquer la nouille en pleine nuit, sur une fille qui chante ? renchéri la démone qui lui fit fasse, abasourdi par une telle idée faussée.
- Me mastiqu… Mastiquer la nouille ? Non mais tu disjonctes la Folle à lier ! Déjà faudrait que je puisse voir quelque chose pour un éventuel touchage de cocotier en plein milieu de la nuit, mais avec tes cheveux aussi sombres que l’ébène on voit que dalle ! se défendit Enzo, en lui soulevant les cheveux, se courbant en fixant ses yeux.
- Bahhh encore heureux que t’y vois rien ! Non mais c’est que t’y as pensé en plus, t’es vraiment un détraqué du slibard ma parole !
Rifuzuka, s’approcha de lui, elle se mise sur la pointe de ses pieds, puis, déposa son front sur celui de l’homme en face d’elle et gonfla les joues.
- Un détraqué du slibard ? N’importe quoi ! Déjà faudrait qu’elle soit un minimum attirante la gonzesse, t’as le visage d’une greluche, des cheveux en serpillère et tes plates comme du verglas, t’étonne pas si personne ne veut de toi heinnn…
Ses yeux plongés dans les siens, Enzo ressentait la colère de la démone, monté petit à petit, à quelques centimètres d’elle, il recula d’un pas. Elle perdit l’équilibre et tomba sur le thorax du Charmeur, intimidé, elle posa l’une de ses mains contre son pectoral, puis remonta son regard vers les yeux cristallins du jeune homme, elle recula avant de lui répondre.
- Pardon, mais en attendant, moi, je ne me suis pas fait fracasser la gueule par mon paternel parce qu’il avait tellement honte que je sois seule qu’il m’a foutu à la porte dans l’espoir que je trouve une femme qui plus ai, qui respire hein, sinon ça ne compte pas !
- Normal chez vous, vous dévorez leurs entrailles et bouffez leur organe reproducteur lorsqu’une personne vous attire, lui avoua-t-il en imitant un bol de spaghetti dans les mains.
Face à ses paroles, elle se rapprocha, index pointé vers lui, puis lui renvoya en lui touchant la clavicule :
- Eh ! Eh mon coco, je vais te dire une bonne chose et tu vas l’ancrer dans ta cervelle de moineau ! Ne confonds pas mon peuple avec les Stranéléki, ce sont des tordus du slibard tout comme toi, cela ! Nous nous respectons notre partenaire, hein ! à Zéformane, nous nous comportons comme des humains, nous avons les mêmes coutumes !
Elle prit un petit moment avant de renchérir :
- Eh bahhh alors le Polymathe du Dimanche ! Tu t’es gouré dans ta lecture ? Tu t’es coupé en tournant les page ? Pour ça que tu as omis ce détail crucial ? le nargua-t-elle.
- Ouais peut-être, mais si je ne m’abuse à Zéformane, vous passez le plus clair de votre temps à picoler, chanter et démonté des tables et des chaises, donc ce n’est vraiment pas mieux…
- Oui, bahhh… Vaut mieux péter des chaises et des tables que de péter ta grosse gueule de pervers !
- C’est… c’est une menace ma Belle ? Je ne pense pas méritais ça, je viens quand même de te sauver la mise alors… un merci serait la bienvenue, aller, j’attends, s’impatienta-t-il.
- C’est un avertissement ! Tu dis t’y connaître en légende et coutume en tout genre, mais je vois surtout que tu as un esprit plutôt fermé. Dans le Royaume des Ombres, là ou je suis originel, le monde est dirigé par 5 Rois bien distincts il y a ; Stranéléki, Zéformane, Manarouan, Nouma et Fidorloka, comparé au Paradis ou seule tout le pays est dirigé par la Reine des Anges, dans le Royaume des ombres, il y a 5 personnes qui dirigent le Royaume des ombres, c’est une pentarchie démoniaque. Lorsque j’accéderai au trône, je serai la Reine des démons de Zéformane. Oui, chez nous on aime bien, les fêtes boire jusqu’à non plus pouvoir, être libre, oui, on se casse la gueule dans les bars, en torture les gens jusqu’à ce qui capitule, mais, jamais nous ne faisons du mal aux gens que l’on aime, au contraire, on les protège, Zéformane ressemble à un bar à pirate ou voyou en tout genre cohabite sauf que c’est dans un pays tout.
- Les Zeformane sont capables de s’initier dans les penser des gens n’est pas ? De les tourmenter et de leur faire du mal ? C’est pour ça que tu as su trouver les mots juste pour me calmer, tu l’as vu… tu l’as ressenti à travers mes souvenirs… Ma… ma mère… t’as fait exprès pour me tourmenter ?
- Enzo, si je voulais te faire du mal, te tourmenté, je t’aurais éclaté la cervelle, je ressens les émotions de chacun, les énergies, je suis ce qu’on peut appeler une intellect émotionnelle, oui je l’avoue, j’ai ressenti tes peines, ressenti ton impuissance, ressenti ta rage, pourtant ça ne m’empêche pas de comprendre tes actes, tenta de calmer Rifuzuka.
- Tu… tu sais comment elle est morte ? demanda apeurer Enzo, peur de savoir la réponse.
- Non, ton esprit était celé et je n’ai pas voulu forcer la clé par peur d’activé le trauma en lui-même.
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