Eau contre feu qui va gagner ? Part 24 (FIN)
Ils les regardaient tour à tour, de son regard jugeur, puis fixèrent le coupable. Ses yeux restèrent fixés sur le Capitaine, puis il baissa doucement la tête et fixa le sol, il fit des nons de la tête, d’un air dépité, sa longue spatule en faisant sa taille, il restait désappointé :
- Je retire ce que j’ai dit précédemment, tu es vraiment un crétin et tu es y récupérable… repimentas Eligio d’un ton calme et sérieux en relevant la tête et le refixant, je ne sais pas ce qui ta pris de te prendre au sanglier de Calydon mais, vous avez eu de la chance qui ne vous ait pas directement dévorée ! T’as gaffe aurait pu te coûter la vie cher Capitaine.
Il lui expédia un violent coup sur le crâne, choc qui le fit basculer en avant et s’écouler contre le sol. Il chercha dans son tablier blanc un paquet de cigarette puis, se retourna vers son fils, tout en fumant.
- Quant à toi fils…
Il marqua un temps de pause pour agripper sa cigarette de son index et son pouce, puis sortie de la fumée engouffrée dans ses poumons. Un pied sur l’un des rondins présents dans la forêt, il fixa le petit groupe et revenue sur son rejeton.
- Tu connais la sauvagerie du sanglier plus que quiconque, les avertir aurais été la moindre des choses ! renvoya Eligio qui s’approcha de son fils.
Main dans l’une des poches de son large pantalon. Enzo, se mit en garde pour un éventuel coup provenant de son père, mais surpris, il se redressa et vit son paternel, sorti de celle-ci, l’étrange croix datant des années 2000 :
- Fils, je… je te confie le présent que ta mère m’avait offert, il te servira durant ta longue quête…
D’un air abasourdi, Enzo prit la croix à deux mains, puis fixa intriguer une dernière fois son père :
- P…père, je… je… Veuillez excuser mes nombreuses conduites inconcevables qui vous en tant porté préjudice… Je voulais vous dire… Ti… Ti amore padre (je... je t’aime père), vous m’avez apporté tellement de choses, je ne serais jamais devenue cet homme que je suis maintenant… Je…
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que ce dernier, lâcha sa spatule et prit son fils dans ses bras, un acte si puissant et réconfortant qu’Enzo se sentit pour la première fois aimé par ce dernier. Un sentiment si fort, qui se laissa également le prendre dans ses bras. Non, loin de son oreille, il entendit, son père lui dire :
- Fils, quoi qu’il arrive, je serais toujours fière de toi, je sais que tu reviendras, mais avant, parcours les mers, les airs, deviens un Voyageurs Du Temps, un homme puissant… et retrouve… retrouve ta mère… Dans n’importe quelles parties de 6 Monde, retrouve là, et dit lui… dit lui que je l’aime… Deviens quelqu’un ! renvoya ce dernier, en le desserrant de ses bras.
- P… père, je… je lui dirais, vous pouvez compter sur moi ! répondit fièrement le Charmeur de Glace, à son géniteur.
Eligio, se retourna et se laissa verser quelques larmes sans que personne ne le voie, seule Rifuzuka, qui sentait chaque émotion qui l’entourait, compris qu’il était arrivé à bout de ses peines. Le Chef se retourna puis repartit doucement :
- Attendez au petit matin avant de partir… La mer est très agitée, et si comme j’ai pu le comprendre votre navigation est en toc, mieux vaux partir le matin, il y aura moins de risque que vous ne chavirer, expliqua le Chef qui regardait son restaurant.
- Nous vous en remercions pour vos informations monsieur, remercia chaleureusement Jasmine en lui offrant un agréable sourire.
Le père d’Enzo la fixa, puis d’une discrétion qui lui était propre, il leva discrètement l’une de ses lèvres vers le haut, signe qu’il souriait également, il repartit.
Après cette longue conversation, ils se mirent à compter dans la forêt, se racontant des anecdotes, d’étrange phénomènes qui leur était arrivé, parlant à la fois de leur aventure, de mythologie, des étoiles, de la mer et de leur vie passée, ils s’endormirent tout quatre autour du feu, jusqu’au petit matin, moment où ils repartirent en mer avec Enzo à bord. Rifuzuka utilisa son magnéto-énégétique, les débris de l'Arias, vola ci et là, puis, en quelques secondes à peine, un nouveau bateau se créa sur leurs yeux.
Après de longues heures de navigation, la nuit, tomba. Épuisés, ils s’endormirent après avoir jeté l’ancre. Mais celle-ci, capricieuse, se détacha de son emplacement… Le courant emporta alors leur navire, l’éloignant de la route choisie par Jasmine Steim.
C’est ainsi que ce termine ce chapitre
Où étaient-ils tombés ?
Vous le saurez au prochain chapitre…

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