Sans un bruit, sans le moindre signe de vie Part 7

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Ils finirent par voir les alentours où Loukïan s'était évanouie. À l’approche d’Enzo, le Phénix, qui les fixait depuis leur arrivée, le regarda puis, comme effrayé par sa présence, prit immédiatement son envol. Intrigué, ce dernier l’observa s’envoler :

  • Un messager des Supérieurs ?

Il fit quelques pas en direction de la croix celtique puis lut les inscriptions inscrites sur la roche, en touchant l’écriture de cette dernière, il s'accroupit et lit à haute voix :

  • Helga Eyland Ohroma, l’île sacrée d’Ohroma… Se pourrait-il que… ?

  • Qu'est-ce que tu baragouines dans ton coin, le Pervers ? demanda froidement Démona.

  • Je… je crois savoir où on est… l’île Ohroma… ce nom me dit quelque chose, y avait un truc par rapport à ça ! Ce n’était pas une légende, ni un mythe et encore moins un conte, c’était quoi ? se demanda-t-il songeur.

Il essaya tant bien que mal de se rappeler de l’histoire de cette île. Dans sa réflexion, il lança des discrets regards sous la jupe de Rifuzuka, il fit des va-et-vient entre les écrits, puis, l’entre-jambe de la démone. Envieux et désireux de voir sa culotte en soie, il bascula vers l’arrière, prenant appui sur la pointe de ses pieds, il se contorsionna, fixa la fourrure sur ses bottes, puis parvint à voir, par-dessus ses collants sombres, un petit short noir, du moins c’est ce qu’il crut apercevoir.

  • EH ! LE GROS PERVERS ! TU VEUX QUE JE LA SOULÈVE POUR QUE TU LA MATES MIEUX HEINN ? ESPÈCE DE PETIT COCHON VA ! renvoya la démone d’une voix grave, les bras croisés en le fixant de son regard froid.

  • Franchement ma Belle, je ne dirais pas non à une petite œillade ! Et si en prime je peux te toucher et te faire frémir juste en agitant les doigts, je serai aux anges, avoua Enzo qui essaya de voir un peu plus de chair sous sa jupe.

  • T’es vraiment un détraqué du slibard ma parole ! Pendant que j’y suis, tu voudrais pas que je fouille dans ta mémoire ? Peut-être avec un peu de chance entre les pensées cochonnes et les magazines, j'arriverai à voir ce que tu cherches ?
  • Pas détraquer, non ! Opportuniste ! rectifia-t-il en se redressant, en fixant à nouveau la croix tout en se touchant l’arrière du crâne. Bon, je n’ai pas trouvé… ça me reviendra… l’île d’Ohroma… Hah…hah…hahhhhhhh, non ça ira pour ta proposition, la démone.

En se relevant, il la regarda, puis partit voir Loukïan :

  • Tu sais… je les fais des milliers de fois… t’imagines même pas… ça me dérange pas.

  • C’est pas du tout flippant, tiens ! … Ah et du coup… pour ta petite culotte, je… je peux la voir, je suis sur que tu dois être sacrément sexy dessous toutes ces couches !?

Ses mots la firent rougir, elle se retourna puis reprit son calme en répliquant :

  • Désolée pour toi mon Petit Pervers, mais j’ai les cheveux en serpillière et je suis si plate qu’on dirait du verglas. Elle lui fit face et lui tira la langue, puis le fixa froidement. Très vite, il comprit son erreur.

  • Rooooooooooh, eh ! à ce stade-là t’es même pas drôle la Folle à Lier ! T’aurais pu prendre un peu plus de ton père, hein, je suis sûre qu’il doit être un bon petit cochon au lit lui ! Ta maman n’a pas dû détester à mon avis… Tu sais, le coup de fouet, les mots déplacés et les idées cochonnes, en plus des envies démoniaques… tu vois, sors la Sexy Diabla qui est en toi !

  • Continue comme ça et c’est mon poing dans ta tranche de cake que je te sortirai ! DÉTRAQUERRRRRRRRRRRR DU SLIBARDDDDDDD VAAAAAS ! NON MAIS ! Tu viens d’imaginer mon père et ma mère en plus de moi là ! EH ! Tu sais, ça ne m’étonne même pas que ton père en pouvait plus de toi ! Avec tes idées cochonne là, tu vas faire fuir toutes les nanas que tu croises ! Non mais une SEXY DIABLA, UNE SEXY DIABLA QUOIIIIII ! Enzo, t’as vu les nœuds que j’ai fait sur ton père ??? Tu crois quoi, non mais ohhhhhhhhhhhh !

Il la regarda, choqué, puis sourit discrètement, avant de passer devant elle et rire face à la colère de la démone. Loukïan demeurait sur son dos.

Ils finirent par transporter le corps inerte et transpirant de Loukïan, Rifuzuka soulevait les vieilles bottes blanches de Loukïan tandis qu'Enzo, marchant en arrière, le tenait par les épaules en faisant gaffe à sa nuque.

  • La vache, son corps est bouillant, j’en ai des ampoules aux mains, pas toi ? demanda Rifuzuka qui peinait à porter Loukïan.

  • Ou… oui ! J’ai même du givre autour de mes mains, ça n’arrive pas avant 40 °C normalement… Non mais tu portes la démone ou ??? répondit difficilement Enzo.

  • Je… je fais de mon mieux ! Je te rappelle qu’il fait facilement 3 x ma taille et 3 x mon poids ! Alors ce n’est pas facile ! se défendit la Néphilim.

  • Non, mais là ma Belle, t’as absolument pas de forces, franchement je suis un peu déçu, je ne comprends même pas comment tu pourrais rivaliser avec un Dieu…

  • Ma force ne réside pas dans mes muscles, abrutis, mais dans la connaissance de mon pouvoir et de mes capacités. Je suis très loin d’avoir la force brutale de Jasmine ! expliqua calmement Rifuzuka en marchant dans les buissons.

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