Chapitre 6

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LEXIQUE : https://paoriiu.jiuuijh.fr/encyclopedie/#+{LE-MOT-QUE-TU-CHERCHES}

XeAr pénètre le premier dans la grotte : elle est bien plus petite que celle de la cité, ici ce n'est que le réservoir d'échange d'eau ce n'est pas une pangomaji puisqu'elle n'est pas aménagée. Bien qu'elle soit plus petite que la cité, comme elle est vide ça donne une impression d'immensité malgré ses dimensions bien plus modestes. Ils sont entrés par un local de service. Une plate-forme un peu en hauteur, l'entrée principale est bien plus loin en aval ; c'est un immense hall, dans une excavation. C'est par là qu'arrivent la majorité des gens, il y a deux autres entrées, plus petite un peu en vis-à-vis. Du perchoir où ils sont on distingue les parois verticales, à peu près trois kilomètres de large. L'eau n'est pas aussi claire que celle de la cité ; puisque justement sa fonction est de se débarrasser de l'eau de la capitale. Malgré que l'eau soit moins laminaire et un peu moins pure on peut imaginer au loin assez facilement le fond de la grotte à presque deux lieues de là. Le plafond se situe à peine à un kilomètre de haut, avec le temps et l'eau un peu chaude il s'est érodé et il a creusé les différentes roches, dans le sens du courant et ça a fait de jolis dessins. Comme la grotte principale de la capitale, ce sont des bulles naturelles d'ancien magma. Le sol de la grotte des tourbillons se trouve à peu près à l'altitude de la voussure de la capitale, ce qui a créé un courant de convection thermique. Elles sont dans le prolongement l'une de l'autre, dans une légère courbure. Ici on est enfoncé à quelques kilomètres en retrait par rapport à la périphérie de la ville, dans les profondeurs de cet ancien cratère. Ça replace cette voûte à quelques centaines de mètres du fond marin. Des roches plus tendres érodées dans des âges géologiques les ont reliées entre elles. Les deux immenses cavités, reliées par ses veines naturelles de convection ont été agrandies et formées en hélicoïdes par les p'Aoriiu. Les veines ainsi transformées, les Spirales des Marées Éternelles, ces nouvelles structures augmentent ainsi le rendement naturel des échanges thermodynamiques. L'eau chaude remonte de la cité vers cet aven, et les p'Aoriiu en ont profité pour en faire un réservoir qui purifie l'eau et la refroidir. Ainsi elle s'écoule à nouveau propre à température normale quelques dizaines de lieues derrière la mégapole, de l'autre côté du cratère.

L'arrivée de l'eau chaude se fait par le haut de la caverne vers le bas, tout au fond au bout des deux lieues de la longueur de la caverne. Eau chaude, eau chaude... elle n'est pas brûlante non plus mais il y a les quelques degrés de différence que tout le monde connaît : la différence entre « je vais bien » et « j'ai un rhume carabiné roulé au fond de mon lit avec seulement 2 degrés de plus ». L'eau se jette au fond de la grotte dans pleins de petites veines éparses qui descendent, et l'eau s'écoule vers l'extérieur sur les flancs du cratère. Le nombre de veines d'évacuation a été augmenté, plusieurs ont été creusées et rajoutées pour que ça puisse diminuer l'aspiration générale et la répartir. Il y a moins de pression, il y a moins de débit. Le tout est équipées de filtres de sécurité, et balisés par de petites lumières clignotantes Blanÿdro réglementaire. Spécifiquement adapté à l'environnement aquatique, utilisé pour le balisage ou les signaux lumineux qui portent aussi une signature thermique identifiable sous l'eau.

Juste avant les cavités naturelles et artificielles, il a été ajouté une série de filtres depuis que la grotte est aussi devenue un lieu de loisir. Les courants, ainsi créés chauds et froids, tourbillonnent et lui ont valu le doux nom qu'elle porte : « grotte des tourbillons ». XeAr et xxsioo quittent la plate-forme d'équipement, qui est munie des gyrophares, balises de signalisation, et des crochets d'alignements pour les équipements d'entretiens. Elle a de chaque côté un accès pour descendre. Une des petites rampes va vers un poste de secourisme, facile à repérer de sa couleur safran. Du poste elle se sépare en deux pour aller vers les points de ventes de hors d'œuvres, et de l'autre pour aller louer des palmes, ballons de chutes ou autre équipement à l'entrée principale. Ils ont rendez-vous près du marchand de bigorneaux où ils grignotent toujours. NaOH n'est pas là ? Tant mieux, XeAr aura le temps d'aller chercher des palmes, car il n'a que ses palmes de ville. Pratiques pour les manœuvres rapides des couloirs et la foule mais moins efficace pour les randonnées et la chasse.

• Je te prends un cornet ? » Lui demande xxsioo

• Humm oui tiens, un petit s'il te plait, je vais en profiter pour laisser toutes mes affaires au vestiaire. » Lance-t-il d'un clin d'œil complice.

• Vous me laissez faire les sales besognes de larbin... » Lui répond d'un bras ondoyant xxsioo.

XeAr est déjà arrivé au guichet de palmes, il prend une paire orangée, celles qu'ont les techniciens des canalisations, lorsqu'ils font leurs inspections, il avait envie de les essayer, c'est l'occasion. Il chausse et rejoint xxsioo qui tient un cornet à la main et de l'autre embrasse NaOH.

• Vous arrivez ? » Lui demande-t-il en voyant arriver XeAr.

• Comme tu vois. Cette andouille ne m'avait pas dit que nous viendrions. Mais j'avais envie d'essayer depuis un moment ces palmes alors ... »

• Hé bien tu nous diras comment elles sont. » Dit xxsioo en lui tendant le cornet.

• Allez ! montre-nous tes palmes. » Lance XeAr, tout en grignotant.

Et NaOH, un p'Aoriiu plutôt râblais, trapu même, bien plus gras et petit que son ami, de leur tendre un pied. Une palme aux nervures grenat, profilée en demi caudale d'orque. Mi-souple, taillée pour être nerveuse. Elle enserre bien la cheville et une élégante électronique, bien dissimulée, permet de l'accauder avec l'autre pour nager de sirène. NaOH a des jambes trapues, musclées, c'est un grand sportif, il participe aux courses universitaires. Son visage est tout rond, de petits yeux malicieux d'un olivâtre enchâssés dans ses pommettes rosées.

• Hé bien elles ont l'air bien taillées pour la chasse, tu dois te faire de ces sprints... » XeAr.

• Je viens de faire trois ou quatre petits tours en vous attendant, je suis arrivé un peu en avance pour les essayer. Elles sortent de leur emballage et je ne voulais pas trop passer pour un alevin. »

• On y va ! » Demande xxsioo en remettant son gant faisant de ses mains aux longs doigts de véritables pagaies.

• Le denier en haut paye les cornets ! » Clame NaOH en s'élançant sournoisement.

Sur ce xxsioo claque des talons, de ses bottes il déploie les membranes de ses palmes de nage. Ce sont deux belles marinoptère argentées, longues, effilées deux fois plus longues que celles de NaOH. xxsioo se met en « configuration-nage », d'une ondulation du bassin et des épaules il se soulève du sol. Puis il rapproche ses pieds et solidarise ses palmes en une nageoire unique grâce à une impulsion magique.

NaOH en fait autant. Ils sont déjà accauder, XeAr s'est fait surprendre mais d'un autre côté il n'a pas des palmes de compétitions ; se trouve-t-il en guise d'excuse. Les deux premiers filent droit au courant d'ascension vers la paroi verticale en tourbillonnant. Le courant décrit de grands « cercles » qui font presque la largeur de la grotte. En fait ce sont des spirales qui les emmènent tout en haut : ce sont des tourbillons, un peu comme le petit nom de la grotte. Ils montent doucement vers les gigantesques bouches d'arrivées d'eau. C'est l'eau chaude réchauffée par la cité qui arrive par là. Les bouches font des dizaines de mètres, balisées elles aussi par de petites lumières clignotantes Blanÿdro. Les arrivées d'eau sont réparties sur presque toute la largeur de la grotte à quelques mètres du plafond. Les gens sont prudents, il y a peu d'accident civils. XeAr suit ses amis dans le tourbillon d'eau froide ascendant. Ils nagent rapidement dans le mouvement hélicoïdal du courant au travers des gens, il a peu de circulation.

Ils viennent souvent à ce moment de la journée, car il y a peu de monde et les courants chauds ne sont pas violents à cette heure. En revanche, ils s'accélèrent vers la moitié du parcours dans la grotte. Pour l'essentiel ce sont surtout les courants froids qui eux sont rapides. Mais la majorité des gens choisissent d'autres heures, préférant les courants chauds. C'est plus agréable et c'est plus familial ; les enfants se régalent. Comme tous les enfants ils ont découvert la grotte comme ça tous les trois. XeAr commence à rattraper avec ses larges palmes NaOH, il ne les a pas accaudées préférant battre des deux jambes, comme les chasseurs de sa région. Ils continuent la grimpée, portés dans la colonne d'eau principale, avec ces larges cercles... spirales... pour en profiter au maximum. Cette colonne s'appelle « le pog ».

Après être montés de quelques centaines de mètres assez doucement afin de se chauffer les muscles, ils finissent une boucle et revenant près de la paroi XeAr fait signe. Tous trois laissent maintenant le thermique pour aller frôler la paroi. Ils empruntent le courant vertical de friction qui est créé entre la colonne d'eau principale, le « pog », et entre le mur. Seuls les fretins qu'ils sont passent par-là. Ce courant spécial et très rapide s'appelle ; « le propulseur ». Il monte très rapidement, le long de la paroi. XeAr accaude, et ils sinuent comme des algues, grimpants très vite avec « le propulseur ». Ils vrillent sur eux même pour se donner plus de stabilité et pouvoir pousser encore plus fort. Ils grimpent à l'aplomb aussi vite que des bulles d'air. Dans leur mouvement centrifuge sur eux même ils gardent plus facilement leur cap d'ascension. NaOH rencontre en premier le courant d'arrivée, « le ciuda ». Il est freiné net dans sa vertigineuse montée. Il nageait rapidement contre la paroi et soudain il se trouve suspendu à quelques mètres des bouches d'arrivées d'eau. Ses bras qui été tendus sont maintenant repliés aux épaules. Ses jambes emmenées en arrière, comme la tête, pourtant portée pas un cou musculeux. Il avait fermé les yeux, il continue à peine de monter. Sa progression verticale a été stoppée par ce mur d'eau. Il est rejeté plusieurs dizaines de mètres après, comme un vulgaire fétu. Il est expulsé, de la paroi par le débit titanesque de cette eau chaude, comme s'il n'existait pas. Dans son élan, il est presque arrivé à la moitié de la hauteur du courant ciuda. Il fait une pirouette par les reins et continue de nager sur le dos, se rapprochant du plafond. D'un coup il voit passer XeAr catapulté, lui aussi, mais encore plus loin et plus violemment. Il avait sûrement repris un peu sa position de nage. Il a dû donner quelques coups avisés pour s'accompagner dans le jet d'eau d'arrivée. « Le coup de poing », c'est comme ça qu'est appelé ce jeu. On monte le long de la paroi, pour être éjecter par les bouches d'arrivées.

xxsioo quant à lui, les double quelques secondes après, profitant de l'effet de rhéofluidification du plafond pour accélérer. Il y a entre le courant chaud et le plafond deux courants cisaillant qui bien pris permettent de rebondir dans une sinusoïde gracieuse et d'aller plus vite que le courant principal : effet de rhéofluidification. C'est un « Nœud de Courant », une zone où les eaux s'enlacent. xxsioo a reconfiguré ses genoux, sa mono-palme est maintenant perpendiculaire à ses épaules, il ondule comme un requin de gauche et droite.

• Il l'a eu. » Lance NaOH sans vraiment savoir si XeAr a entendu.

Il a toujours été doué en Kaironautique, il sait super bien lire les courants, il trouve toujours les trajets les plus sûrs, plus rapides ou plus discrets. Il a vraiment une perception intuitive des "moments opportuns". Ils s'aident de leurs bras pour rejoindre aussi cette zone de 'subito'. Il suffit d'aller au plafond. Ils en profitent qu'il y ait peu de monde. Les rares personnes présentes les voient qui les dépassent à une vitesse qu'ils n'imaginaient pas pouvoir être atteinte. Quelques connaisseurs, comme eux, torpillent aussi dans le 'subito'. Ils continuent de suivre la voûte, nageant un peu de gauche et droite pour profiter du tube. Ils continuent à toute vitesse dans cet élan, ils rasent la roche volcanique du plafond. Ils se doublent, en donnant une tape sur l'épaule du doublé. Dans leur mouvement oscillant de haut et bas et un doux ondoiement de senestre et de dextre, ils continuent de s'amuser et intensifient leurs efforts pour se doubler les uns les autres. Chacun avec sa technique de nage. NaOH, champion universitaire, XeAr, chasseur et xxsioo, Jobotahe. Bientôt ils arrivent à la moitié de la grotte, ici le ciuda s'est déjà beaucoup tiédi et ils ont perdu plus d'une vingtaine de mètres depuis le plafond, même dans le 'subito'.

Dans quelques dizaines de mètres le ciuda se refroidi brutalement et plonge dans une marche abrupte. C'est la zone de subduction. Il y a un ruban de front, l'eau chaude et donc moins salée, va se confronter à une autre masse plus salée et plus dense, pour lui passer dessous. Le courant, dans lequel ils nageaient, va rencontrer ce « mur » d'eau et devoir passer. Mais il va passer par en dessous, vers le bas. Cette eau d'arrivée qui s'est refroidie va devoir perdre encore plus d'énergie et la perdre très rapidement dans un échange thermodynamique complexe mais amusant. Très amusant pour ceux qui le connaissent et le pratiquent. Un des jeux est de ne pas descendre avec le ciuda. Pour cela il faut le quitter, puis remonter au plafond afin de passer par-dessus la zone d'eau froide et plus salée. Avec quelques coups de palmes et en profitant de leur élan ils y arrivent sans trop de mal. Il faut arriver à passer entre ce « mur » dense invisible et la voussure, pour pouvoir glisser encore un peu plus loin et rejoindre une deuxième colonne thermique moins salée. Ils y arrivent facilement, vu à la vitesse où ils arrivaient. Ils pourront alors tomber presque à pic au bout de l'aven. La chute fait presque un kilomètre, environ la hauteur de la grotte. C'est un courant aspirateur descendant, froid et très rapide ; à cause de l'échange de chaleur et le changement de salinité. Bref c'est très amusant. Il y a cet endroit du bout de la caverne : c'est le pendant du « pog », le courant chaud qui permet de monter, ça c'est «la tombante » tout simplement.

Ils continuent de nager, mais ont un peu ralenti, ici il n'y a plus de mouvements. Ils vont rencontrer la colonne d'eau très froide qui va les propulse vers le bas, bien plus vite que l'autre côté lorsqu'ils sont montés avec le « pog » ; c'est pour ça qu'on l'appelle « la tombante ». En bas les attendra deux autres courants froids. Le courant principal, le ciuda, qui va vers les veines d'évacuations et son allure ralenti, elle devient anecdotique à proximité des filtres de sécurité. Il est devenu plus froid et il va se dissiper pour quitter la grotte. Juste dessous se trouve un autre courant qui retourne dans la direction opposée, vers les bouches d'arrivées, au point de départ, en quelque sorte il se fait « aspirer » par le tourbillon du « pog ». On l'appelle le Zéphal, même si c'est pas vraiment un Zéphal. Mais il est lent et doux, apaisant ; les gens lui ont donné ce petit nom. Les deux courants, le ciuda et le Zéphal , qui vont en sens contraire, créent un courant de friction, c'est le « fricteur bas ». Le but est de plonger, en utilisant la colonne froide de la « tombante » puis de transpercer le premier, le ciuda, pour rejoindre le « fricteur bas ». Une fois perforé on se retrouve ballotté dans tous les sens. Propulsé en avant, en arrière, droite gauche... En continuant la traversée on atteint enfin le Zéphal qui va dans l'autre sens, courant froid et salé.

Maintenant ils arrivent tous les trois au dernier tier. Ils sentent que l'eau devient moins salée. Ils donnent un dernier coup pour rejoindre le plafond avant d'être aspirés par les courants descendants. Et d'un coup xxsioo disparaît des dizaines de mètres dessous, XeAR suit, puis NaOH. C'est « la claque sur les épaules », le tourbillon qui les happe. Ils choient, xxsioo est déjà parti en vrille pour garder la direction. XeAr a mis son bras droit incurvé et du bras gauche donne de violents coups pour prendre l'angle. La rotation commence et s'accélère très rapidement. Ils ont déjà fait presque sept cent mètres, les fronts de courants... Vlan, ils prennent le ciuda de sortie, il est plus violent que sa partie chaude, mais heureusement plus large et moins épais. XeAr est complètement désorienté, il a le tournis, il sent qu'il virevolte encore un peu. Il dérive et continue de tomber dans l'élan. Il rencontre le fricteur bas et se sent propulsé dans tous les sens. XeAr croise du regard xxsioo complètement désassemblé. La gravité fait le reste, ils atteignent le Zéphal. NaOH est en étoile, tombant vers le plancher. XeAr a désaccaudé ses palmes au premier choc. Ils sont tous trois en vrac à une dizaine de mètres du sol. Ils reviennent portés par le courant lent et doux, vers leur point de départ. Un peu fatigués, leurs branchies à tous deux irritées. Ils se regardent les trois et éclatent rire. xxsioo leur propose une cavité où ils vont parfois, pour se reposer. Elle est à quelles dizaines de mètres, ils y vont, doucement pour laisser refroidir leurs muscles. Arrivés, ils s'installent sur la petite plateforme, XeAr et NaOH inhalant et exhalant. xxsioo s'assoit sur le rebord, laissant pendre ses longues jambes profilées, il bat un peu de ses palmes l'eau, dans un doux mouvement. De son corps musculeux en métal, on voit l'eau qui ondule à cause du rayonnement de chaleur. Dans son dos il a ouvert ses évents thermiques. Il a replié sa palme marinoptère argenté, ses jambes irradient et réchauffent l'eau, avec la lumière ça fait des reflets rigolos. Les deux p'Aoriiu reviennent à eux, le regard vague vers la grotte, c'est NaOH qui se retourne le premier pour aller rejoindre son ami.

• Wouaaaa. »

• Oui. » Répond XeAr.

Et tous trois regardent passer les gens qui eux aussi profitent du Zéphal pour revenir à la colonne d'ascension ou au hall d'entrée, ils se saluent. La vue est magnifique, l'eau plus claire en bas donne une autre perspective qu'en arrivant par la plateforme d'entretien. On voit presque le fond de la grotte, on distingue en tout cas les bâtiments clairs de secourisme. Là où ils sont, il ne reste même pas six cents mètres de la fin de la grotte, le ciuda est encore très fort mais il perd rapidement de sa puissance à quelques dizaines de mètres à peine de la fin de la grotte. On voit les fissures d'évacuations balisées des petites lampes Blanÿdro et filins de sécurités, juste avant les filtres. Les lumières des puissants projecteurs lancent leurs rayons à travers les différentes masses d'eau plus dense ou plus chaude, claire, peuplées de nageurs. Elle est vraiment très belle cette grotte. Tous trois regardent maintenant arriver un groupe de jeunes qui essayent eux aussi de perforer le courant d'évacuation. Les premiers, un peu plus costauds passent assez facilement avec leur élan et leur poids. Les dernières silhouettes un peu plus fluettes ont un peu de difficultés. XeAr regarde NaOH, il lui rend son clin d'œil. Leurs yeux avertis ont senti... C'est xxsioo qui parle.

• Cette fois ci, c'est ton tour XeAr. »

Alors il détend ses jambes, se ramasse péniblement, découragé, fait quelques mouvements et se laisse tomber de la plateforme, il en profite pour accauder. Il nage des deux pieds hâtivement en direction du petit groupe. Il franchit vite les quelques cent mètres qui les séparent. Et il voit mieux. Une des dernières silhouettes n'arrive pas assez vite, trop petite, elle ne peut pas passer à travers. Elle se trouve projeté en aval. Tous ses amis en ont fait autant, mais ont rapidement rejoint le « *fricteur bas *» qui les a lancés dans la direction du Zéphal. Cette dernière personne se trouve emportée. Un des costauds du groupe a vu la déroute et essaye de revenir pour la secourir, trop tard, trop fatigué. Il n'arrive à rien, le faible courant à raison de lui. XeAr nage à contre sens, il donne quelques coups rapides et secs pour aller dans le ciuda. Il croise à toute vitesse les quelques jeunes dans leur style vestimentaire de nodulistes. Utile aux très grands fonds, peu esthétique et carrément pas pratique pour nager, il fait signe en passant qu'il s'en occupe. Le groupe et le costaud qui a fait acte de bravoure, répondent épuisés par un simple sourire de remerciement. Assez rapidement il arrive à sa hauteur. Il rattrape la fille qui s'est laissé prendre dans le courant. Ils arrivent assez près des filins de sécurités, le ciuda se fait plus faible, diffus par les bouches de sorties éparses. XeAr à l'habitude et profite du redoux pour la saisir. Il a sa cheville dans la main, il se cabre pour offrir plus de résistance. Elle paraît à peine surprise. Ils ralentissent, d'un coup sec, il l'attire vers le bas pour pouvoir lui donner la main, elle la saisit et d'un signe il lui indique de descendre, il l'aide en nageant et rejoignent le courant de retour. Sa main dans la sienne, tendu le long du corps, il la tire ou l'attire vers le bas, tout en faisant attention à elle. Il sait où se trouve le sol, ils sentent doucement leur direction changer, l'eau devient un peu moins froide. Il redresse leur position de nage pour nager à l'horizontale maintenant. Il la saisit des deux mains pour mieux assurer sa prise. XeAr nage sur le dos afin de la voir. Elle est visiblement épuisée, et ne donne que de petits coups de palmes. Elles ne sont pas appropriées à ce sport, elle a gardé ses palmes de ville, courtes et rigides. Elle relève doucement la tête dans sa direction, sentant que c'est lui qui fait le plus gros du travail. Leurs regards se croisent, d'un clignement de l'œil il lui indique de ne pas s'en faire, qu'il peut nager pour eux deux. D'ailleurs il y a à quelques dizaines de mètre un coin où se reposer, il lance sa main droite pour s'accompagner dans ces derniers mouvements. Il l'aide à s'asseoir contre la paroi. Il sort de son sac à flanc une barre à algue vitaminée qu'il lui tend en souriant, une recette homeyostase de sa composition. Quelques filtrations d'eau plus fortes, elle accepte et croque à pleines dents ; ça va la booster. Elle arrange ses cheveux, il n'avait pas fait attention mais elle est très belle, dans une combinaison ambrée clair. Le long de sa nuque un rebord rouge descend dans son dos et repasse sur ses hanches. Elle a des yeux magnifiques, mis en valeur par un simple maquillage qui ajoutent au mystère. Sur le ventre une petite spirale, vermeil qui rappelle le rebord de sa nuque. Ses jambes, qu'elle masse un peu endolorie de cette aventure, sont froncées de dentelles à mis cuisse, un joli ivoire rosé, qui remontent au-dessus du genou. Elle se recoiffe avec les mains, aux petits doigts qui portent des gants en simili-broderies, ses manches nacarat et longues ondulent dans le courant. Ses cheveux rouge feu dans un voile cobalt soutenu sont légèrement défait de ses épaules. Il l'aide à s'arranger d'un geste bienveillant. Elle se laisse faire dans une eau à l'arôme douce et légèrement épicé, avec une note anisée, sur une exhalation courte.

• Merci » Dit-elle simplement. <JE VAIS REPRENDRE CETTE PARTIE POUR L'INSTANT JE LAISSE COMME CA)

• Vous êtes encore plus jolie comme ça. »

• Je voulais dire pour... »

• Votre imprudence ? »

• Je n'aurais pas dit ça si franchement, mais en effet... »

• Hummm voilà. » Dit-il en finissant d'attacher son voile de coiffe.

• J'ai l'air un peu stupide... »

• Je n'aurais pas dit ça si franchement. » Pour reprendre ses termes à elle et d'ajouter,

• « Disons 'novice' je suppose que c'est une des premières fois que vous venez ? »

• La deuxième oui. »

• XeAr enchanté ! Vous ferrez plus attention la prochaine fois et vous vous amuserez, promis. »

• AgI... » répond-t-elle en se relevant, dans un parfum complexe, à la fois frais et miellé de notes chaudes aromatique : « ... elles sont très bonnes vos barres d'algues. »

Il la regarde en relevant la tête, les yeux à la hauteur son pubis surligné de pourpre, ses seins en contre plongée dans un bonnet écru, son cou dans un synthé-peau de soie qui remonte sur ses oreilles et son voile de coiffe ; elle lui tend la main.

• Adaptation personnelle d'une recette de ma région natale. » Dit-il en la saisissant pour se lever à son tour.

• Nous devrions rejoindre nos amis. »

• Après vous mademoiselle. » (/JE VAIS REPRENDRE CETTE PARTIE POUR L'INSTANT JE LAISSE COMME CA>

Et ils partent tous les deux vers la plateforme où les attend les deux groupes. XeAr fait les présentations auprès de ses amis, AgI auprès de ses huit amis. NaOH propose de revenir doucement et d'aller se reposer devant quelque chose qui redonne des forces pour refaire un petit tour. Tout le monde accepte et ils remontent la grotte en empruntant le Zéphal, ils vont dans un petit commerce qui est creusé à même la roche, dans un naturel somme toute esthétique. Endroit branché où se croisent les étudiants.

Ils s'installent tous dans un coin duquel ils peuvent voir nager les gens. AgI est elle aussi dans la même université que xxsioo, NaOH et XeAr, elle est étudiante en Cijh-lec, première année et elle découvre la capitale avec sa grotte des tourbillons. Elle s'est faite avoir, mais on ne l'y reprendra plus. NaOH de son expérience de compétiteur universitaire, lui donne quelques conseils ainsi qu'à ses amis. NaOH étudie en Cijh-lec spécialité Exlec. AgI est très intéressée, car elle hésite entre Exlec ou Ectec, mais elle a encore ses premières années de généralisation à faire avant de vraiment choisir. Elle aime bien l'idée de participer à l'entretient et le bon fonctionnement de nord'I. Ça doit vraiment être grisant de pouvoir être à leur contact direct, peu importe la spécialisation, technique ou logicielle. La conversation se poursuit avec divers sujets, comme les cours de chacun et les branches choisies, quand l'agenda de XeAr sonne. Il s'excuse auprès de tout le monde mais il doit rentrer tôt, ce qui donne l'occasion aux jeunes du groupe de proposer de refaire un petit tour avant d'y aller eux aussi. XeAr dit au revoir au groupe, embrasse ses amis, d'un clin d'œil complice avec xxsioo de se reparler le lendemain après ses cours. Il ira le chercher et ils iront rejoindre NaOH pour faire des recherches à la bibliothèque. Ce qui est convenu entre eux et XeAr les quitte. Le groupe recomposé lui se dirige doucement vers le « pog » pour faire un dernier tour. Ils partent dans un tumulte de jeunesse dans le courant ascendant, faisant la course les uns les autres, se rattrapant, s'amusant...

XeAr est allé récupérer ses palmes, en remerciant la personne et discutant un peu avec elle sur le plaisir qu'il a eu d'essayer ce modèle pendant qu'il remet les siennes. D'un geste de la main dit au revoir et se dirige le long de la rampe pour regagner la sortie. Il se pose sur la plateforme d'entretien, l'ami de xxsioo l'a vu et lui ouvre. Il passe le sas, remercie la Jobotahe et se dirige dans les couloirs des sousharroyeurs, il s'assoit sur un banc en attendant sa navette après avoir pris un magazine dans un distributeur. Des nouvelles d'un peu toutes les régions de l'empire, sa navette est là, à pieds joints il y entre. D'un coup de rein il se dirige vers une place libre d'où il pourra continuer de lire. Cette rame est directe jusqu'à chez ses parents, presque au terminus. Ensuite il quittera les tunnels et il se demande s'il prend les transports pour les deux arrêts restants ou si ira-t-il à la nage. Il verra bien, il finit de lire. Il commence par les nouvelles de sa région, les migrations ont été en avance, bien plus tôt cette année et les récoltes assez bonnes dans l'ensemble. Quelques nouvelles de glem ga po gui, la cité des champs de romance, dont son village est le vassal. Le cambriolage d'un stock de labeurs, les contrebandiers les revendent en principe à des nodulistes qui exploitent des champs pas toujours dans des zones ou des conditions d'accords ni de légalité : c'est du piratage. Les autorités qui enquêtent penchent pour des combats illégaux. XeAr lit en souriant car il connaît un peu eldmI dont dépend ga po (cité de champs)...

C'est ce genre de nouvelles, dans la forme dont c'est écrit, la tournure des éléments qui... il en parlera demain à fetyW ou plutôt à ses amis. Oui, à ses amis ça sera plus judicieux. Il lit encore quelques pages et arrive à destination. Il sort de la rame, remarque quelques jeunes qui traînent dans les couloirs, il s'est mis à marcher plutôt que de nager. Il remonte par l'escalresse qui le ramènent à la surface. Il y a encore un peu de lumière. Ses parents habitent en périphérie de l'entrée de la grotte, pour leur travail. Ici la lumière y est toujours plus douce, afin de ne pas trop perturber l'écosystème qui s'y trouve et que des algues ne prolifèrent pas ni des animaux. Aussi il est en peu surpris de trouver encore un peu de lumière et il décide d'en profiter et de finir à la nage le peu de chemin qui lui reste. Il regarde autour de lui, et s'approche d'un grand corail en forme de coque, il déchire et émiette son magazine, des milliers de petits cils se précipitent, des petits poissons viennent picorer. Les plus téméraires viennent sur ces doigts, une caresse tendre au zoïde il vérifie qu'aucun morceau n'y ai échappé et il reprend sa route doucement. Il parcourt les rues dont les Badajia sont peu élevées, les habitations sont simples mais fonctionnelle, quelques-unes semi-enterrées, parfois accrochées à des falaises sous-marines. Elles sont conçues pour résister aux courants forts, mais ici c'est inutile, on les utilise surtout pour leur simplicité et c'est plus discret que le Kombloqs du centre-ville. Mais surtout, comme ici c'est l'entrée de la grotte, il faut des structures moins hautes pour permettre aux transports Réis, Balainnes, et autres cargos de circuler plus librement, avec plus de latitude en altitude. La plus grande partie de la population est regroupé dans cette communauté de petites habitations, communes ou individuelles, typique des zones moins denses du cœur de ville. C'est le plus grand Ileomis de la cité, bien sûr il y a d'autre quartiers résidentiels répartis un peu partout, ici des Lwandorias ont été bâties spécifiquement sur les collines de l'entrée de la grotte. Comme ce sont des habitations sculptées et cultivées à partir de récifs artificiels intelligents, elles s'intègrent parfaitement à l'environnement et surtout elles changent de couleur selon les saisons. Le reste de l'Ileomis et de la communauté est en grande partie constitué de grandes Baharimbas familiale comme celle de ces parents. Ou bien de résidences individuelles comme des Aquajins souvent pour une personne célibataire ou deux personnes seulement. Les allées sont assez spacieuses pour permettre la circulation au sol, des transports en communs par exemple. Les résidences sont entourées de jardinets plus ou moins portager, parfois juste esthétique, mais toujours pour le plaisir.

Il nage toujours près du sol et arrive à sa destination, il salue quelques voisins, s'arrête pour les embrasser et prendre des nouvelles, en donner aussi. XeAr continue, appelle à la porte de chez ses parents, elle s'ouvre. C'est Figz qui lui ouvre, elle est superbe dans une robe pourpre qui met en valeur son gros ventre. Sa coiffe discrète descend sur ses omoplates ce qui lui permet d'avoir ses épaules dénudées et la gorge dégagée. Son cou blanc serti d'un collier serré où brille une perle que lui a offert Dergfe (prononcer dèrgue fée).

• Wouaaa. » Lance XeAr

• Ravie de te voir aussi. » Lui dit-elle en l'embrassant.

• XeAr mon grand frère. » Entend-t-on un peu plus loin.

• Tu es superbe Figz, tu le sais. Ça se passe bien ? »

• Oui assez bien, ta sœur est au petit soin avec moi et il ne me reste plus que quelques semaines. »

• Avant que je sois à nouveau tonton. » Dit-il en embrassant sa sœur qui arrive à son tour.

Dergfe porte son uniforme d'Exlec, noir souligné sur toute la silhouette par un liseré bleu électrique. Son insigne au-dessus du sein droit, presque à la clavicule, sur l'autre un scratch vide sur lequel on y place d'habitude son distributeur. Sa coiffe réglementaire est posée derrière, elle a les cheveux bruns complètement détachés qui ondulent tout autour d'elle. Elle porte des bottes en cuir de mégaptera-recyclé qui remonte au genou, un peu comme celles de xxsioo. A mi-cuisse, brodés aussi de dentelles, un holster accroché à une ceinture vermillon. Son ventre est bien redevenu plat, on ne dirait pas qu'elle est une jeune maman. Elle porte au flanc un contacteur, son sac est avec sa coiffe.

• Désolée, je suis d'astreinte c'est pour ça que je ne me suis pas changée. » Dit-elle en suivant le regard de son frère.

D'un geste de la tête il lui fait comprendre que c'est grapave et qu'il est content de les revoir. A ce moment-là arrive son père qui tient dans ses bras son neveu. Son neveu à lui... mais le petit-fils de son père... Bref il est mignon. Il a encore grandi et dans ses vêtements azur il est adorable. Son père porte un simple ensemble moulant, les bras dénudés il n'a pas mis de coiffe et a laissé ses cheveux en nattes épaisses flotter, avec laquelle Uzeanu s'amuse. Ils s'embrassent, échangent un regard complice, quand XeAr a vu les nattes de son père. Ils échangent quelques mots vjeoz, le dialecte de leur village. (prononcer fioch). D'un sourire XeAr s'approche, faisant des risettes à son neveu, son père en profite pour le lui donner dans les bras.

• Je vais voir ce que fait ta mère. » Dit-il en partant d'une nage gracile à l'étage.

Les voilà tous trois et demi en train de discuter des études de XeAr, du poste de Dergfe, la grossesse de Figz et des progrès d'Uzeanu. Il n'a que quelques mois mais il veut déjà essayer de nager, il dort bien, laissant un peu de temps à ses génimères. Figz se dirige vers l'oecus. Un peu fatiguée par sa grossesse, elle s'assoit dans un fauteuil de corail brun d'acropora et de douce soie de physalie. Sa compagne et XeAr suivent. XeAr avec son neveu dans les bras. Il se débarrasse de son sac à flanc sur le meuble bas de bienséance, dans le hall d'entrée, au côté des affaires de sa sœur. Il pénètre à son tour dans le salon par une arche finement sculptée. L'oecus est une pièce plutôt grande, rectangulaire, assez dépouillée. Il y a plusieurs fauteuils confortables de différentes formes et différentes hauteurs. Il y en a deux bleus Majorelle, un vert tendre sinople et trois jaunes orangés, les six disposés dans un cercle patatoïde autour d'une table basse. Table de convenance hospitalière en marbre bleu aux veines violettes. Accrochés aux murs quelques tri-portraits, ses parents, Figz et Dergfe, leur amour et une de lui avec son neveu ( NOTE : à défaut d'un meilleur mot pour « mariage » ). La pièce a quelques meubles à différentes hauteurs, aux formes variées et aux couleurs harmonieuses. XeAr s'assoit dans le creux du fauteuil sinople en cuir de somniosis-recyclé et installe Uzeanu sur son ventre. Sa sœur va vers un meuble et sort différentes boîtes qu'elle charge dans ses bras et vient les déposer sur la table. Dergfe ouvre les pots et tend quelques mollusques à son frère et à son fils. Tous deux grignotent en riant, puis XeAr reprend la conversation avec sa sœur et Figz. Figz a arrêté son travail elle peut s'occuper de son fils ce qu'il leur évite de devoir le faire garder. Comme ça Dergfe a pu reprendre son activité, car elle n'en pouvait plus rester à « ne rien faire », XeAr reconnaît bien là sa sœur. Dergfe donne quelques petites choses à grignoter à Figz.

Elle lui montre un coquillage que la future maman décline, mais préfère les petites linckia, Dergfe lui en tend une petite poignée. C'est ainsi que leur mère les trouve à discuter assis dans des sièges de mousses de glem ga (champs de romance) ou de corail d'acropora. Il se lève pour aller l'embrasser, elle est superbe dans une combinaison ample vert menthe et un voile de coiffe très simple. Ils continuent de papoter d'eux avant de passer à table. C'est Figz qui a cuisiné, elle s'y était mise profitant de sa grossesse. Et c'était une réussite. Ils plaisantèrent et s'amusèrent, laissant même le soin à XeAr d'aller coucher son neveu. La soirée fut agréable et il fut content de redormir dans sa chambre, à côté de celle de sa sœur.

(NOTE : Je ne vais pas tout décrire, mais en fait ils passent une soirée en famille. Il faudrait améliorer cette partie que je trouve légère)

LEXIQUE : https://paoriiu.jiuuijh.fr/encyclopedie/#+{LE-MOT-QUE-TU-CHERCHES}

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