Chapitre 8 : Morts et vivants

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  • Déjà quatorze pour nous accueillir, me lança Nolwenn tout en tapotant son crâne. Signe que ses capteurs avaient déjà analysés le terrain. Ils sont à l’intérieur, je vois de la chaleur corporelle qui s’y dégage.
  • Espérons qu’ils soient en entier, lui répondis-je essoufflée.

Nous nous cachâmes derrière un amoncèlement de pierre. Déjà les tires retentissaient, Nolwenn enleva le cran de sécurité de son fusil à pompe. Elle se releva, prit appuie sur les pierres et tira sur trois mines à la suite, qui explosèrent, projetant des morceaux d’androïdes et de membres humains. Je me suis penchai pour mieux voir le nombre d’hommes et d’automates qu’il restait, j’en comptais en tout une trentaine dont six automates. Nolwenn envoyé une autre volé de tirs, concentrée, rapide.

  • Tu me couvres ?
  • Bien sur, je suis sûre de gagner le pari comme ça, me répondit-elle.

C’était à moi d’entrée en scène, je contournai le tas de pierres, me précipita vers les morts tout en prenant mon poignard rangé à ma ceinture. Je le fis glisser le long de mes poignets, j’appuyai jusqu’à couper les tendons. Mon sang se mit alors à jaillir, il coula le long de ma paume, de mes doigts… Puis il s’éleva comme des gouttes d’eau dans l’apesanteur. « Don du sang, je t’appel ». Mon sang frémit et se plia à ma volonté. Il ne coulait plus, il était sous mon contrôle.

Je mis mes mains devant moi, de la main gauche je fis glisser mon sang à l’horizontale le long de mes doigt, je lui ordonnai de prendre la forme d’un Katana, mon arme préférée. Tout en me faufilant à travers les projectiles de balles, mes veines ressortaient, mes yeux étaient injectés de sang. Sur la droite, un mort arrivait, je lui enfonçai de plein fouet ma lame dans l’abdomen. Un autre arrivait par derrière, il tomba à quelques centimètre de moi, une balle en plein crane. Je m’élançai vers l’entrée du bunker, deux balles sifflèrent derrière moi. « A ce train là, je vais perdre le pari » me dis-je.

Un automate me projeta contre la porte qui céda sous l’impact. Je me relevai, déboussolée pour faire face, un B3 se tenait juste en face de moi. Gros morceau, il me fallait une massue. A cette idée, mon sang se transforma en une massue cloutée, j’entendis derrière moi un crie, mais n’y fis pas attention, je me jetai contre l’automate en lui assénant un coup aux tibias, deux à la tête. Celle-ci céda et tomba par terre, laissant le corps de son hôte tomber en arrière. « Un B3 ça comptes pour deux non ? » me dis-je ?

J’entendis des pas rapides derrière moi, je me retournai et vis une dizaine de morts incrédule face à mon entrée fracassante. Des bombes explosaient dehors, je regardai à la volé la pièce, quatre soldats assis par terre. « Dix contre un, hum… un jeu d’enfant ». Mon sang se transforma rapidement en deux sublimes révolvers Colt Wells Fargo.31. Les mort se jetèrent sur moi, je me couchai et poussa mon pied contre le mur, ce qui me propulsa à l’autre bout de la pièce. Cinq balles, cinq morts, et vraiment morts cette fois, en plein dans la colonne vertébrale. Leurs sangs et leurs tripes me retombèrent dessus, une odeur nauséabonde immergea, j’en eu un haut-le cœur. Je me relevai en vitesse, en joue deux morts qui se ruaient vers mois, deux balles de sang qui transperça leurs cranes. Trois autres arrivèrent contre moi, l’un des otages menottés fi une prise pour mettre à terre l’un des trois morts-vivants. Occasion en or, deux poings américains se matérialisa dans mes mains. Un coup dans l’abdomen du premier qui me claquait sa mâchoire en face du visage. Un coup sur la tempe, un jet de mon sang lui perça le crane. Plus que deux, je les contournai, leurs fis un crochet, les deux derniers à terre s’égosillant à crier, j’achevai leur souffrance en leur enfonçant deux lames dans leurs orbites. Morts. Je me relevai et pris conscience des ultra-sons qui me donnèrent le tournis. Je détachai l’un des prisonniers qui déglutit et s’éloigna de moi à toute vitesse. J’en détachai un autre, mais qui me regardait dans les yeux. Une once de curiosité et de stupéfaction se cachait dans son regard. Il se releva et détacha ses autres camarades. Deux vibrations nous firent chanceler, deux mines qui avaient exploser, Nolwenn avait dû dégager le terrain.

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