PROLOGUE - Emily -

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Une putain de journée commence, et je suis joyeuse ! Le soleil rayonne - normal on est en Juin, mon mois préféré -, c’est la saison pour la plage, ou les voyages en famille - parce que l’option du couple n’est pas encore disponible pour moi - mais tout le monde ne profite pas de la vie. Y’a moi.

Je me présente : Emily Jensen, vingt-deux ans, je suis vierge et… j’aurais pas dû dire ça, c’est un peu personnel. Mais faut que vous sachiez qu’être vierge n’est pas facile en même temps !

Cerise sur le gâteau, c’est que je viens de terminer ma quatrième année de fac de psychologie. C’était galère au début, mais ça l’est un peu toujours. J’ai toujours voulu faire psychologue, exactement à partir de mes douze ans. L’idée m’est venue quand j’ai vu mon professeur d’espagnol craquer devant toute la classe. C’est seulement à quinze ans que j’ai découvert que ce qui lui est arrivé était ce qu’on appelle un Burn out.

Qui a dit que devenir psychologue n’était pas difficile ? J’ai d’excellentes notes, et je suis motivée, enthousiaste, j’ai toutes les qualités pour être psy, mais vous savez ce qu’il y a dans « psy » ?

Un monde où y’a pas de panneau d’indication en plus d’avoir trop de directions. A mes dix-sept ans, j’ai dû choisir entre psychologue clinicien, psychologue du travail, psychologue formateur, en libéral, psychologue scolaire, et conseiller d’orientation. Eh ouais…Une vraie partie de plaisir ! Je n’ai même pas compté le nombre de stages que j’ai dû faire. J’ai rapidement éliminé des options comme je n’aimais pas passer ma vie avec des enfants - des vraies pinces à linges ceux-là -. Finalement, j’ai dû choisir entre psychologue du travail ou en libéral. C’est très ressemblant parce que dans les deux cas, l’activité concerne le monde de l’entreprise. C’est bien dans ce monde que la gestion du stress est importante. L’organisation, la persévérance, la curiosité, et la volonté doivent être des normes.

Ma mère a été très fière de moi quand j’ai été acceptée à l’université de New York, une des plus sélectives, mais je voulais absolument y aller parce que c’est là-bas que maman avait aussi fait ses études d’avocate à mon âge. Alors étudier dans des salles où elle l’a probablement fait, me fera me sentir plus proche d’elle. Penser à elle ne m’attriste pas au contraire, ça m’aide à me relever, même si des fois, il m’arrive de baisser les bras en pensant trop à elle avant et elle maintenant.

Revenons à mon vrai sujet, parce que des études, j’en ai jusqu’aux racines de mes cheveux.

Moi-même psychologue, je ne me comprends pas. Je ne me comprendrai jamais, je suis une énigme pour moi-même, que deux hommes ont essayé de résoudre. Je suis tombée dans un putain de triangle amoureux, mais c’est dingue la vie que j’ai ! J’imagine que tu adorerais que je te la raconte, comme l’espagnole d’en haut. Les histoires d’amour sont toujours très intéressantes, surtout quand on touche des sujets profonds. Note l’ironie.

Il y a quatre mois de cela, alors que ma vie pourrissait - mais ne murissait jamais - à cause de tout le merdier du quotidien, un autre merdier encore plus grand est apparu pour enchaîner avec l’ aventure la plus torride que mon corps et mon esprit aient connu. Voilà en bref. Je sais, dis rien. T’as pas compris grand chose.

C’est fait exprès, je trouble ton esprit autant que ces deux psychopathes de sexy boys l’ont fait. James Fleming et Jesse Chardson - deux dieux grecs que tu devrais rajouter à ton dictionnaire latin - m’ont rendue folle. Je suis tombée amoureuse - que ce soit des escaliers ou de mon lit - plus de mille cinq-cents fois avec eux. Pourtant, James et Jesse sont très différents l’un de l’autre. Quand je dis différents, je dis bien qu’ils sont comme le noir et le blanc ; incomparables. Mais j’ai réussi à aimer les deux.

Il y a Jesse, qui m’a fait rentrer du Shakespeare dans le crâne « Fais de l'amour un jeu, mais ne va pas aimer sérieusement un homme ». Avec lui, il faut savoir faire l'amour sans se laisser aller à aimer. Et il y a James, avec qui « L'amour maternel survit à toutes les déceptions, à toutes les blessures et à toutes les offenses ». Je les ai aimé tous deux comme mes enfants - j’en n'ai pas -.

Malheureusement, je n’ai pas deux coeurs … - non plus -.

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