Désaccord

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Je n'ai jamais assisté à une réunion ministérielles aussi bruyante, d'un côté ceux qui voulaient absolument qu'on aille en guerre et d'autres qui partageaient mon avis sur le fait qu'on allait faire le sale boulot des Terriens. J'avais présenté les résultats de ma simulation : si on envoie nos flottes combattre dans les galaxies naines on rentrera dans une guerre qui durera des années et qui nous coûtera beaucoup trop d'argent, sans oublier le fait qu'on deviendra la cible préférée des terroristes.

Les arguments qui revenaient sans cesse était qu'on allait envoyer des robots combattre et qu'on pouvait se permettre d'aller en guerre même dix ans.

Si ça tenait à moi je serais loin de toute cette querelle, sur une plage au sable doré.

Finalement il a été décidé qu'il devait avoir une enquête minitueuse avant de mener toute action militaire.

Je devais boire un café si je voulais pouvoir travailler dans les prochaines heures. Je me suis assise dans le café du ministère de la défense où on était. Il y avait quelques fonctionnaires qui barvardaient. Tout d'un coup le ou la ministre de la justice et libertés s'assied en face de moi. C'était une femme et elle est devenue un homme, pour je ne sais quelle raison les personnes transexuelles me mettent mal à l'aise. Il me sourit :

_Quel réunion ! Même dans les tribunaux et avec le conseil constitutionnel, les discussions sont moins mouvementées.

_Une telle décision n'est pas facile à prendre Sam, mais je trouve cela sage d'attendre la fin de l'enquête avant de mener toute action.

_Je suis de ton avis, mais de mon côté j'aimerai qu'on fasse la guerre à ces extrémistes. Ils ont quand même tenté de nous attaquer et l'attaque a été revendiquée.

_On verra ce que dira l'enquête et de toute manière la décision ne nous appartient pas.

Il regarda autour :

_J'ai besoin de discuter avec toi, mais pas dans un endroit publique ni dans un aucun ministère. Tu peux passez chez moi peu importe l'heure je dors peu.

Je n'ai même pas eu le temps de répondre, qu'il est parti.

La journée fût bizarrement calme, je n'ai pas eu besoin d'argumenter longtemps pour convaincre le conseil constitutionnel d'augmenter la surveillance de nos citoyens. La vie privée n'existe pas tout le monde est surveillé, mais c'est pour le bien de tous. On peut être empêcher des méfaits d'êtres commis.

Je sonne à la porte de Sam.

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