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San Francisco, 2012

20 avril 2012, San Francisco Juvenile Court. Affaire judiciaire du jour : le procès d’un adolescent de quatorze ans arrêté pour trafic de drogue et homicide involontaire. Une accusation banale et tristement courante en droit pénal.

Je m’appelle Chloé Walker, j’ai cinquante-cinq ans, décrite par mes confrères comme une femme à deux facettes. Mon physique agréable et doux ne reflète pas mon caractère exigeant et dur, parait-il. Le seul point qui m’ennuie, ce sont mes cheveux bruns parsemés de mèches blanches. Je suis stricte, et alors ? Je ne fais pas dans la dentelle. Je suis Juge des mineurs. Je ne laisse aucune place au doute.

Je vis à San Francisco. Je suis mariée à Matthew et mère d’un fils ingrat de trente-et-un ans, Dylan. Il ne m’adresse plus la parole depuis un bon bout de temps. Il n’approuve pas ma manière de rendre justice. Je soupire. Je regarde une photo de lui à dix-huit ans lors de la remise des diplômes. Un beau jeune homme aux yeux noisette. Une photo que je garde précieusement dans mon portefeuille. Trop souvent, nous étions en désaccord sur mes convictions et mes choix. Cette pensée me serre la poitrine. Avant d'être submergée par le chagrin et la colère, je range soigneusement le cliché, puis me dirige vers la salle d’audience.

Je prends place sur l’estrade, salue d’un signe de tête le greffier, le sténographe judiciaire et les deux avocats. Ce jour-là, un mineur mexicain dénommé Miguel Perez se tient devant moi, encadré par deux policiers. Ce jeune garçon est suspecté de trafic de drogue et d’homicide involontaire. Je le fixe d’un œil sévère. Il tremble. Je le comprends, ma longue toge noire renforce mon allure austère.

Ma réputation me précède, impartiale et stricte, mais je n'arbitre que des cas difficiles. La plupart des mineurs que je juge sont des criminels. L’une des choses que mon fils me reproche est que je ne laisse pas de place aux émotions. J’analyse les faits, je ne suis ni psychanalyste, ni sociologue. Les délits doivent être réprimés. Certains sont même condamnés à la perpétuité. Je suis magistrate, il faudrait qu'il le comprenne un jour.

Le poursuivant, Maître Allard, avocat du gouvernement californien, présente les preuves visant à démontrer les infractions commises par l’accusé. Il défend les principes moraux de l’État de Californie. Le prévenu est accusé de trafic de stupéfiants en provenance du Mexique. Miguel aurait passé de la drogue de Tijuana à San Diego, en fourgon. La poudre était dissimulée dans des sacs de grains de café, qu'il aurait livrée à San Francisco au quartier de Bayview près des quais. Ensuite, à l’intersection de Bayshore Boulevard et de Hester Avenue, il aurait grillé le feu rouge et renversé une octogénaire, avant de prendre la fuite pour continuer sa route vers le point de livraison. Cette femme est décédée à l’UCSF Mission Bay Hospitals suite à une hémorragie interne. L’absence de permis, l'excès de vitesse, le délit de fuite sont autant de circonstances aggravantes. Un crime qui doit être puni, car oui, en Californie, l’homicide involontaire est considéré comme un crime. En fonction de la gravité, le jeune homme encourt une peine de dix ans d’emprisonnement au mieux, ou au pire, une peine de prison à vie avec ou sans possibilité de libération conditionnelle. Avec une telle charge, Miguel pourrait même être envoyé au Tribunal pour majeurs.

Lorsque l’avocat de la défense, Maître Gonzalez, commence sa plaidoirie pour soutenir la cause du jeune garçon, une femme entre avec fracas. Une hystérique ridée aux cheveux blonds hirsutes. Elle déblatère des injures et des remontrances sans interruption de manière décousue et volubile. Je ne comprends pas ce qu’elle raconte. Deux policiers entrent en courant pour l’arrêter, tentent de la faire sortir de la salle. Je tape comme une forcenée avec mon marteau sur le socle pour interrompre l’audience. Bien qu’elle soit maîtrisée, elle résiste. Ce doit être une droguée, comme il y en a tant dans cette ville. Ces junkies sont une calamité pour ce pays. Toute la salle me regarde. Je suis outrée. Le prévenu reste hébété. D’autres policiers le ramènent en cellule, les avocats rangent leurs dossiers et sortent de la pièce, escortés par des agents de sécurité.

Quant à moi, un homme m’enveloppe de ses bras musclés. Sans doute veut-il me protéger de cette folle. Il me guide vers un bureau, puis m’indique une chaise, m’offre un café, et enfin, me tend sa carte de police. Je le dévisage. Il doit avoir une petite cinquantaine d’années. Il est plutôt bel homme, avec ses cheveux châtains aux reflets couleur miel, et ses yeux verts… Zut, ressaisis-toi, Chloé ! Je rougis, malgré moi. On dirait un acteur sorti d’un film de Garry Marshall. Non ! Je secoue la tête, balaye cette idée. Miss, reprends-toi, n’oublies pas que tu es l’épouse de Matthew ! Je baisse la tête pour cacher mes joues empourprées. Il se présente : inspecteur Jefferson. Je me redresse, époussette ma robe.

— Merci, inspecteur.

— Je vous en prie, appelez-moi Brad.

— Que se passe-t-il exactement ?

— Tenez, lisez ça.

Il me transmet un journal ouvert. Je le prends et le scrute. L’article date d’hier.

« Une affaire sordide implique une juge des mineurs »

Puis je survole l’article :

« La juge des mineurs, Chloé Walker, cache une dette vieille de plus de soixante-dix ans »

Je hurle intérieurement. Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? Où vont-ils chercher des titres pareils ces journalistes ?

— Je n’étais pas au courant ! Où l’avez-vous eu ?

— Par l’hystérique que vous venez de voir. Elle a débarqué hier dans les locaux de la 4e division pour nous balancer ces informations. Le commissaire et moi-même avons pris sa déposition.

— Mais pourquoi ?

— Lisez la suite, vous comprendrez.

« Son grand-père aurait volé 80 000 dollars à un ancien soldat de l’armée américaine du nom de Robert Tucker »

C’est pas vrai, je suis en plein cauchemar. Sous cet article se trouve celui du 4 septembre 1937 avec la photo de l’homme poursuivi.

« Un italien dénommé Jack Calpoccini est recherché pour vol à main armée. Le butin dérobé le 3 septembre à une famille américaine pure souche, originaire du Connecticut, s’élève à 80 000 dollars »

Je me souviens avoir déjà vu cette information… Mais oui ! Le journal en question trainait sur la table basse du salon, lorsque j’avais découvert pour la première fois une photo de mon grand-père. Je crois qu’il a vingt-cinq ans sur cette image. Un bel Apollon. D’après ma mère, cette version était inexacte. Il s’agissait d’une affaire d’emprunt d’argent entre une connaissance de Jack et les Tucker. Ils n'avaient jamais été remboursés.

Cet article me fait grincer des dents et lever les yeux au ciel en lisant les mots « pure » et « un italien ».

Je fronce les sourcils en regardant l’inspecteur. Il m’explique les raisons de la venue de cette femme, qui n’est autre que la petite-fille de l’homme bafoué, Robert Tucker. Mon grand-père aurait volé cet homme, en usant de la violence et de l’intimidation.

Puis, avec un air grave, l’inspecteur me montre l’article du 31 mars 1938 :

« 30 mars 1938, mort de Robert Tucker »

« L’italien Jack Calpoccini soupçonné »

Brad m’explique que le père de cette femme a laissé dans son testament des articles et un écrit au sujet de cette affaire, classée sans suite à l’époque des faits. Avec ces éléments, les petits-enfants de Robert Tucker exigent la restitution de l’argent et la reconnaissance de son meurtre. Lors de l’héritage de Francis Tucker, leur père, décédé à l’âge de quatre-vingt-dix ans, en 2011, ses enfants Fanny et Tyler, aujourd’hui âgés respectivement de soixante-trois et cinquante-huit ans, ont donc découvert le vol et le meurtre de leur grand-père. Francis exprime sa volonté de réclamer justice.

— C’est absurde ! dis-je. Rouvrir un cold case de soixante-quatorze ans, c’est insensé !

— Ils exigent que le coupable soit reconnu par la justice.

— Le délai de prescription est dépassé !

— Nous parlons d’un crime. Prenez le cas de Leonard Moses, condamné à une peine de prison à vie en 1968. Il s’est enfui en 1971. Quarante ans après, la police fédérale le traque toujours… De même pour l’affaire du « Golden State Killer », presque quarante ans d’une série de Cold Cases qui hante la Californie…

Je soupire. Je le sais.

— Mon grand-père est mort depuis le temps. Qu'est-qu'ils veulent de plus ?

— Une reconnaissance, la vérité, l’héritage…

— Pourquoi ce Francis ne s’est-il pas rapproché de ma mère ?

— D’après le dossier, une procédure judiciaire empêchait le fils de Robert d’attaquer votre mère, mais pas la génération suivante. Les petits-enfants prennent la relève, en vous attaquant, vous, la petite-fille de Jack Calpoccini.

— C’est grotesque. Je n’ai rien à voir avec cette affaire !

— Votre mère est décédée récemment, n’est-ce pas ?

— Oui…

— Vous héritez désormais des dettes de votre famille.

— Vous me demandez de rembourser alors ?

— Pas exactement, répond Brad. Cette affaire de vol et de meurtre a été classée sans suite. Fanny nous a transmis ces deux articles de journaux, ainsi que les dernières volontés de Francis, leur père. Elle et son frère veulent leur part d’héritage, ainsi que des dommages et intérêts pour le meurtre de leur grand-père. Ils demandent un montant d’un peu plus de 500 000 dollars.

J’écarquille les yeux, en soupirant nerveusement.

— Mon grand-père est-il vraiment coupable de ces actes ? demandé-je, tremblante. Pourquoi l’affaire a-t-elle été classée sans suite ?

— C’est ce sur quoi nous allons enquêter. Si cette accusation avait été prouvée, le fils aurait déjà récupéré son bien. Cette histoire n’est pas cohérente. Avant d’entamer quoi que ce soit à votre encontre, nous devons rouvrir ce cold case.

— Aucun témoin le jour du meurtre ?

— Si, une fillette qui se trouvait sur place, les pieds dans le sang de la victime.

— Nom de Thémis ! C’est horrible, dis-je en me plaquant une main devant la bouche.

— Elle était muette. Les enquêteurs n’ont jamais pu lui soutirer d’informations.

— Comment l’ont-ils retrouvée ?

— C’est sa mère qui l’a emmenée au poste de police, le lendemain du meurtre. En tant que témoin clé, elle aurait pu donner de précieux renseignements aux enquêteurs, mais elle refusait de communiquer.

— Avez-vous son nom ?

— Oui, c’est indiqué dans le rapport : Katharine Grant.

— Et la langue des signes ?

— Cette méthode n’a pas fonctionné, car c’est le choc qui lui a fait perdre la parole. Elle avait huit ans au moment du drame.

— Est-elle toujours en vie ?

— C’est possible.

— Mais que faisait-elle là ?

— Nous allons tenter de la retrouver pour élucider cette affaire.

— Connaissait-elle Robert Tucker ?

— Les enquêteurs de l’époque ne l’ont jamais su. C’est écrit dans le dossier : témoin muet.

Je soupire, la tâche risque d’être ardue. L’inspecteur relance l’enquête. Nous devons reprendre tout depuis le début pour éclaircir ces éléments, afin que la lumière soit faite sur cette affaire. La police criminelle va rechercher des objets, des documents ou des vêtements des personnes présentes en 1938 afin de procéder à des tests, grâce aux nouvelles techniques, comme le recours à la génétique et à la généalogie médico-légale. Encore faut-il que les traces éventuelles de ces ADN soient en bon état pour être étudiées… Il sera aussi nécessaire de recueillir de potentiels témoignages pour permettre de faire avancer les recherches. Peut-on encore en trouver aujourd’hui ? La tête me tourne. Un point m’intrigue.

— Comment m’ont-ils retrouvée ?

— Par les réseaux sociaux, répond Brad. C’est Fanny Tucker qui vous a identifiée.

Je lève les yeux au ciel. Cette femme m’a retrouvée en me cherchant sur internet. Via Facebook d’après les dires de l’inspecteur. Je tombe des nues. Elle a pu faire la corrélation entre moi et mon grand-père. Je ne sais pas comment elle s’y est prise exactement, cela me dépasse. Mon gamin m'a inscrite à mon insu. Ce réseau m'a rendue visible à cause des informations publiques.

L’inspecteur m’abandonne quelques instants. Il retourne chercher des dossiers concernant l’enquête. J’admire au passage ses… Non ! J’attrape précipitamment mon téléphone dans mon sac, ouvre Facebook. Je navigue sur les pages de mes « amis ». Quelle est cette manie de vouloir refaire l’arbre généalogique ?

Je fais défiler les photos et scrute les données. Obnubilée par mon travail, je ne prends pas le temps de vivre avec mon entourage. J’aurais dû être plus attentive. Tant pis, le mal est fait. Je réfléchis quelques secondes et me remémore les moments où ma mère gardait Dylan chez elle. Sans doute lui a-t-il demandé des informations sur nos ancêtres, sinon comment aurait-il pu connaître ces noms ? Je scrute l’écran de mon portable et constate que certaines personnes n’ont que de vagues dénominations. Ma grand-mère n’a pas de nom, et Lisa non plus, pour ne citer qu’elles. Ma mère s’est donc bien gardée de raconter certaines choses. Le nom Calpoccini avait pourtant disparu. Mais voilà qu’avec la jeune génération qui fourre son nez partout, il refait surface. À mon grand désarroi.

L’inspecteur Jefferson revient dans la pièce, accompagné de deux officiers de police. Il me met sous les yeux l’archive du deuxième article de journal, datant du 30 mars 1938.

« Meurtre de Robert Tucker par un italien, Jack Calpoccini »

— Si mon grand-père n’a pas été arrêté, il n’est donc pas coupable.

— Oui, introuvable, admet Brad.

— Mais alors…

— Comme je vous l’ai dit, cette enquête n’est pas claire, puisqu’à l’époque, elle a été abandonnée. Nous allons réétudier tous les éléments de ce dossier pour éclaircir tout ça. Avez-vous eu vent de cette affaire, un indice ? Ou une note laissée par votre mère par exemple ?

Je réfléchis et me souviens d´elle lisant des carnets, ainsi que des articles de journaux, dans son fauteuil en osier, au coin du feu. Je la voyais quelquefois, plongée dans ses lectures. Je l’avais surprise, penchée sur l’information concernant le vol de Robert Tucker avec la photo de mon grand-père. Lorsque je lui avais demandé si c’était vrai, elle m’avait grondée, m’avait affirmé que son père était innocent. Depuis ce jour, elle s’enfermait le soir dans le grenier, pour lire ces notes à l’abri des regards et de mes interrogations. J’avais quatorze ans.

— Vous a-t-elle laissé quelque chose à propos de ces notes ?

— Rien… enfin, si. Après sa mort, elle m’a laissé une clé avec son testament. La clé du coffre contenant ces éléments du passé. Ce qu’elle m'a caché durant toute sa vie…

— Intéressant. Il y a fort à parier que des indices de l’enquête se trouvent dans ce coffre.

— J’y jetterai un œil…

— Il le faut, Madame Walker. Le moindre indice, le moindre écrit nous sera utile pour l’enquête. Si vous voulez vous défendre face à la famille Tucker, nous devons explorer toutes les pistes, ce qui implique de vous plonger dans le passé.

J’acquiesce. Je n’ai pas les moyens de leur verser près de 500 000 dollars de toute façon.

Ma mère a gardé précieusement ses notes concernant sa famille. Elle ne m’autorisait pas à les voir. Elle se trimballait même avec cette foutue clé. Elle ne me faisait pas confiance. Dès que je lui parlais ou même me permettais, un tant soit peu, de mentionner ces souvenirs, elle piquait une crise et m’envoyait balader. Avec les années, j’ai fini par m’en désintéresser, sans doute par pur esprit de contradiction. Nous n’avons jamais été très proches elle et moi. Aujourd’hui, j’en ai vraiment besoin ! Malheureusement, ma mère est décédée le mois dernier. Le seul parent qui me restait. La seule susceptible de connaître la vérité. Je vais donc devoir me débrouiller pour retrouver tout ça, en fouillant de fond en comble le grenier de la maison, héritée de ma mère. Il faut que je vérifie ces allégations, cette histoire de vol et de meurtre. Qui était mon grand-père ?

Dura Lex Sed Lex. La loi est dure mais c’est la loi. Étant juge, je n’ai aucun mal à appliquer la loi. Mais lorsqu’on se retrouve accusée à son tour, c’est une autre paire de manches. Un cold case me tombe dessus et voilà que ma paisible vie en est chamboulée. Nous nous disons « cela n’arrive qu’aux autres ». Je suis accusée d’une chose dont je ne suis pas responsable. Ce cold case concerne mon grand-père. Je ne connais pratiquement rien sur lui ! Ni sur ma mère d’ailleurs, toujours absente, occupée à soigner ses patients, jour et nuit à l’hôpital.

La famille victime de ce vol et de ce meurtre exige réparation. À l’époque, les assurances ne couvraient pas ces préjudices. D’après eux, ils se seraient retrouvés ruinés à cause des actes de mon grand-père. Quel rapport avec moi, bon sang ? Je réfléchis deux secondes. Les enfants héritent des dettes de leurs parents et de leur passé…

Les Tucker ont relancé l’enquête auprès de la police. Un grand-père mort, ma mère décédée, la patate chaude me revient. Misère, pourquoi une telle galère me tombe dessus ? Je déteste les cold cases. Ce n’est pas à moi de payer pour les erreurs de ma famille ! Si ? J’ai eu la maladresse d’accepter la succession de ma mère sans en connaître les conséquences. Quelle honte pour une femme de loi ! Pressée par le temps, j’ai agi bêtement. Les dettes de la famille me reviennent.

Pour elle, Jack était innocent, point barre. Elle en était persuadée. D’après les informations de la police, pourtant héritière de cette dette, elle en a été délestée durant de nombreuses années et n'en a jamais été inquiétée. Je fronce les sourcils. Pourquoi ? Qui a autorisé une chose pareille ? Malgré ça, la famille Tucker n’en démord pas. Je regarde le dossier. Ils vivent à New-York. À l’autre bout des États-Unis. La tâche n’en sera que plus difficile. Je soupire. Je refuse de leur verser une telle somme sans connaître les tenants et les aboutissants de cette affaire. Je dois trouver une solution. Mais comment ? Tout cela me donne la migraine.

L’inspecteur et moi sortons du bureau. Nous traversons la salle d’audience sous le regard étonné des personnes présentes lors du procès. Elle ne m’a pas transmis la clé pour rien. J’ose le croire… Je dois lancer mes propres investigations, afin de découvrir la vérité sur le passé. J’appelle Matthew pour l’informer de la situation.

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