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San Francisco, 1938

Je me rends sur Crissy Field East Beach, comme promis. Lisa me tient la main. J’admire le pont suspendu qui traverse le Golden Gate, détroit par lequel la baie de San Francisco débouche dans l’Océan Pacifique. Ce pont orange international, constitué d’acier et de milliers de câbles, relie la ville à Sausalito. C’est le plus long du monde. La construction a duré quatre ans. Je soupire, puis je cherche du regard Linda, elle n’est pas encore arrivée apparemment. Mes yeux se posent sur une silhouette qui m’est familière… Une femme en robe longue bleu marine, manteau noir et capeline bleu nuit, se tient là, pieds dans le sable, face à la mer. Le vent s’engouffre dans sa chevelure ébène tombant au creux de ses reins. Je m’approche, je reconnais ces yeux de hibou.

— Giorgia ?

Elle se tourne vers moi, je remarque des yeux rougis par les larmes.

— Jack… c’est bien toi ?

— Oui.

Ses épaules tressaillent, elle baisse la tête, plaque une main sur sa bouche et ferme les yeux. Les larmes coulent sur ses joues. Je pose une main sur son épaule, me penche vers son visage.

— Qu’est-ce qui ne va pas ?

Elle relève légèrement la tête, tremblante. Sa longue frange cache la moitié de son visage. Je passe une main dans sa chevelure et constate un coquard à l’œil.

— Qui t’a fait ça ?

— Mon mari, hoquette Giorgia.

Je la dévisage, elle plaque rapidement sa main gauche sur son cou. Je remarque son alliance et sa bague de fiançailles, puis sous ses doigts, une plaque violette. Je lui prends la main pour l’écarter, elle a des traces de violence sur sa peau. Je la regarde tristement, désolé pour elle. Ses yeux ne sont plus aussi grands qu’avant. Ils ont perdu de leur éclat.

— Aide-moi… chuchote-t-elle.

— Giorgia… Qui t’a fait ça ?

— C’est…

Elle détourne les yeux, s’agrippe les bras et serre les lèvres. Son regard se pose sur Lisa, qui reste raide comme un piquet depuis le début.

— C’est ta fille ? demande Giorgia.

— Oui, elle s’appelle Lisa.

— Elle est magnifique… Elle te ressemble…

Je jette un œil à Lisa, elle ne décroche pas un mot, je me tourne vers Giorgia, pose mes deux mains sur ses épaules.

— Giorgia, tu ne dois pas rester avec lui. Enfuis-toi.

— Où ? sanglote-t-elle. Et il risque de me chercher… Aide-moi, s’il te plaît…

— Que veux-tu que je fasse ?

Elle se remet à pleurer. Je la prends dans mes bras pour la consoler. À cet instant, j’aperçois Linda et Giovanni venir vers nous. Lisa ne bouge pas.

— Qui est-ce ? lance Linda, en arrivant devant nous.

— Giorgia.

— Quoi ? dit-elle en écarquillant les yeux. La femme que tu devais épouser ?

Giorgia me repousse gentiment. Elle semble gênée, elle garde la tête baissée et les bras croisés autour de sa taille.

— Qu’est-ce qui se passe ? demande Giovanni.

— Son mari la bat… murmuré-je.

— Merde, c’est qui ?

Une voix forte et grave nous interpelle, nous nous retournons en entendant le prénom de « Giorgia ». Un gars costaud, poings serrés, cheveux noirs gominés, sort de Javowitz Street, tel un loup en chasse. Elle tremble de plus belle, ses larmes ne cessent de couler.

— Putain, c’est Gabriele Sorrentino ! s’écrie Giovanni.

— Tu le connais ? dis-je, surpris.

— Ouais, les Sorrentino viennent de Chicago. Ils sont venus s’installer ici pour y développer les affaires d’Antonino Joseph Accardo, ou Tony Accardo si tu préfères.

— Marco a du soucis à se faire.

— Ouais. Jack, ce gars est très violent. Si tu peux t’en débarrasser, vas-y.

— Pas devant Lisa ! dis-je en la montrant de la main.

Gabriele arrive à ma hauteur et me pousse violemment. Je perds l’équilibre et tombe sur les fesses, dans le sable. Linda attrape Giorgia par les épaules, Giovanni sort son arme et la pointe sur le gars baraqué. Lisa ne bouge pas. Il se tient devant moi, poings serrés, yeux à moitié fermés.

— Ne touche pas à ma femme !

Il lève le poing, Lisa se précipite pour se mettre entre lui et moi, bras grands ouverts, jambes écartées, en forme de X. Il stoppe son poing devant son visage.

— Dégage de là, gamine !

Je me relève, pose mes mains sur les épaules de Lisa, et lance un regard sévère à Gabriele.

— Laisse Giorgia tranquille.

— De quoi tu te mêles ? hurle-t-il.

— Arrête de lui faire du mal.

— Qu’est-ce que tu lui as raconté, salope ?! s’écrit-il en se tournant vers Giorgia.

Elle se blottit dans les bras de Linda. Gabriele se précipite sur elle, pousse brusquement Linda, qui tombe sur le dos. Giovanni accourt et s'accroupit à côté d’elle. Gabriele gifle Giorgia. Il se fout des badauds qui se promènent. Comme d’habitude, ils ferment les yeux et passent leur chemin. J’écarte Lisa de mon chemin, avance vers Gabriele, lui agrippe l’épaule. Il se retourne, je lui envoie un direct dans la mâchoire. Il est déstabilisé, tombe sur le côté.

— Dégage, dis-je, poings serrés.

Il grogne, tente de se relever. Je sors mon Colt et le pointe en direction de sa poitrine. Il ne bouge plus.

— Si tu me tues, t’auras les Sorrentino au cul, menace-t-il.

Je crispe la mâchoire. Je jette un œil à Giorgia. Derrière elle, je vois des policiers débarquer. Je range mon arme à l’arrière de mon pantalon.

— Occupe-toi d’elle correctement.

— Tu n’as pas à me dire comment je dois m’y prendre avec ma femme, dit-il en se relevant.

Il approche son visage du mien, sourire en coin.

— Tu l’as abandonnée, il me semble. T’es mal placé pour me reprocher quoi que ce soit.

— Je ne l’ai jamais battue.

— Tu ne l’as jamais touchée, puisque tu es parti, dit-il narquois.

Je serre les lèvres, je ne peux rien faire. Les flics ne bougent plus, ils se contentent de surveiller de loin nos réactions. Gabriele crache au sol, puis attrape Giorgia par le bras, et la tire de force. Elle me jette des « appels à l’aide » du regard. Nous la suivons tous des yeux. Lisa tire sur ma veste. Je me penche vers elle.

— Qu’est-ce qu’il y a ?

Elle pointe son doigt vers Gabriele et Giorgia.

— Je ne peux rien faire. Ce sont leurs problèmes.

Lisa semble déçue, elle baisse la tête, et ensuite rejoint sa mère, bras ballants. Linda la prend dans ses bras.

— Que vas-tu faire ?

— Je t’ai ramené Lisa, comme tu le voulais. Maintenant, j'ai autre chose à faire.

Je me retourne, marche en direction de Mason Street, sans un mot. Ils ne me rattrapent pas, je sens juste leurs regards appuyés dans mon dos.

De retour à la maison, je file dans ma chambre relire la lettre de Daniela.

***

Le lendemain, je m’installe dans le fauteuil en cuir marron et attends avec impatience Marco. J’ai des choses à lui dire. Je me ronge les ongles. Il rentre en début d’après-midi. Jambe droite posée en équerre sur celle de gauche, avachi au fond du fauteuil, je secoue les feuilles, lorsqu’il entre dans la pièce. Il me fixe d’un air mauvais.

— Qu’est-ce que c’est qu’ça ? dit-il en retirant son manteau, aidé par Renato.

Paola entre à son tour dans le salon.

— Il est au courant… dit-elle à voix basse.

— Quoi ?!

Il s’avance vers moi en claudiquant sur sa canne. Il m’arrache les feuilles des mains, les survole vite fait. Il grimace et marmonne des jurons. Je l’observe, croise les bras.

— Alors ?

— Alors quoi ? grogne-t-il.

— Tu m’expliques ?

— Ta mère est folle.

— Ah bon ?

Je sors le morceau de bois de mon pantin et la page du livre, cachés derrière mon dos. Je lui montre les initiales E.C.

— Tu sais ce que ça veut dire, n’est-ce pas ?

Sa main posée sur le pommeau de sa canne, tremble. Il crispe la mâchoire.

— Tu t’es assez foutu de ma gueule comme ça, non ?

— Tu veux savoir si tu es le fils de Giuseppe et Monica ? sort-il.

— Évidemment.

Il pose sa main sur le dossier du fauteuil, s’appuie, se penche vers moi.

— Où as-tu trouvé cette lettre ?

— Quelle importance ?

— Ne fais pas le malin avec moi, grogne-t-il en me fusillant des yeux.

— Arrête de me prendre pour ton pantin, dis-je en soutenant son regard.

Il se redresse de toute sa hauteur, me scrute comme si j’étais un poison à éradiquer. Marco soupire lourdement. Paola s’approche et pose une main sur son avant-bras.

— Dis-lui. Il a le droit de savoir. Tu ne crois pas qu’il est temps ?

— Je refuse qu’il parte, rage Marco.

— Je veux seulement savoir la vérité, dis-je.

Marco s’assied sur le fauteuil en face de moi, pose sa canne contre l’accoudoir, croise les bras. Il me dévisage en retroussant le nez. Je ne le quitte pas des yeux, coudes posés sur mes genoux, penché vers lui.

— Depuis le début, tu es ma marionnette.

— Je l’ai bien compris, dis-je en grinçant des dents.

— Tu veux la vérité, alors ouvre-bien les oreilles. À la naissance d’Alberto, je pensais être capable de faire de lui un tueur. Mais je me trompais. Je ne pouvais pas faire de mal à mon unique fils, tant attendu après avoir eu deux filles. À vingt-sept ans, je me suis mis en tête de m’occuper différemment du prochain. Mais mon quatrième enfant était une fille. J’ai très mal accueilli cette nouvelle, et pour venir accabler ce moment, mon frère a eu un garçon. Je ne l’ai pas supporté. Alors j’ai pris une décision radicale, j’ai pris son fils.

— T’es une ordure.

— La ferme. Tu ne peux pas comprendre le sentiment de haine et d’injustice qui s’est emparé de moi ce jour-là.

— Tu étais jaloux. Tu aurais pu faire tes affaires en me laissant auprès de mon père !

— Giuseppe n’est pas comme moi ! Il ne m’aurait jamais laissé t’utiliser comme je l’ai fait ! Il a toujours été bien trop gentil. Il t’aurait défendu et éduqué comme un gosse pourri gâté, dans un cocon soyeux. Rien que d’y penser, ça me fait vomir.

— Tu n’as même pas essayé.

Il se penche vers moi, me regarde bien dans les yeux. Il dégage une forte odeur de musc.

— Je connais mon frère mieux que quiconque, et crois-moi, je ne serais pas là où j’en suis si je l’avais gardé dans les pattes.

— Alors t’as tué ta fille pour prendre le bébé de ton frère.

— Exact.

— T’es un monstre.

— J’ai agi pour le bien de l’organisation.

Je grimace. Son business a toujours été sa priorité.

— Et les disputes avec Daniela, ça a toujours été à cause de cette histoire ?

— Oui, malgré les médicaments pour la faire taire, elle a toujours gardé ce doute en elle. Mais Monica y était aussi pour quelque chose. En rentrant à la maison, elle ressassait sans cesse le moment de l’accouchement et de ta naissance. Monica n’arrêtait pas de pleurer son fils mort. Elle amplifiait les soupçons dans l’esprit de Daniela. Je devais les éloigner de toi. Le déclic ? Lors d’une promenade tous les quatre avec nos enfants. Nous nous sommes arrêtés devant un restaurant, situé à un angle de rue, en haut d’une pente. Je ne sais plus le nom. Bref, Daniela tenait le landau, et moi, la main d’Alberto. Maria et Valentina cramponnaient chacune une main de Giuseppe. Daniela a eu un moment d’absence, occupée à discuter avec lui du menu. Soudain, elle a lâché le landau, posé dans le sens de la pente. Le landau a roulé doucement, puis a dévalé la rue. Seule Monica a réagi. Sans réfléchir, par instinct maternel sans doute, elle a couru aussi vite que ses jambes lui permettaient et l’a attrapé avant qu’il n’atteigne l’intersection. Monica te regardait, avec les yeux protecteurs d’une mère. Tu venais d’avoir trois mois. J’ai compris à cet instant-là, que le doute persisterait, et que Monica et Giuseppe représentaient un danger. Ils risquaient de compromettre mon plan. Je les ai donc convaincus de rentrer en Italie. Mais au fil des ans, Daniela voyait de plus en plus de différences entre toi et nos enfants. Même Paola s’est posée des questions, dit-il en lui jetant un coup d’œil.

Paola essuie ses mains sur son tablier, tourne la tête vers le vaisselier, gênée.

— Nous nous disputions souvent, car elle voulait tout te dévoiler. C’est là que j’ai commencé à l’emmener à l’hôpital voir un psychiatre, pour qu’il la calme et la tienne tranquille. C’était en 1920. Je me rappelle de cette date, car c’est l’année où l’autre imbécile s’est pointé !

— Quel imbécile ? dis-je.

— Le type que tu as tué à tes huit ans, abruti ! grogne Marco.

Je fronce les sourcils, il ne va pas me donner son identité.

— Alors continue tes explications, dis-je.

— Quand tu es parti à New-York, Daniela avait la tête ailleurs. Elle réfléchissait à un moyen de te le dire, pour que tu ne reviennes pas ici. Le médecin lui a prescrit des pilules pour lui embrouiller l’esprit.

Marco se lève, se dirige vers le fumoir et chope un cigare, qu’il allume et coince entre ses lèvres. Je me redresse et me passe une main dans les cheveux. Marco fouille dans sa poche, sort une clé et ouvre un tiroir de la commode pour prendre une photo. Il me la tend. Sur cette photo, se trouvent Giuseppe et Monica souriant à l’objectif, se tenant par la taille. À côté d’eux, Marco et Daniela, elle avec le ventre arrondi, tenant la main à deux petites filles, Maria et Valentina. Je retourne la photo, elle date de 1910.

— Tu peux la garder, dit Marco.

Marco me tend un bout de papier corné. Je le prends, c’est mon acte de naissance original. Je le scrute en le tenant à deux mains. Je lis le nom du père, Giuseppe Calpoccini, celui de la mère, Monica De Luca, épouse Calpoccini, et de l’enfant, sexe masculin, Enzo Calpoccini.

— En grandissant, tu ressemblais de plus en plus à ta mère, Monica, et aussi à ton père, Giuseppe, les mêmes crises. Comme on dit, tel père tel fils.

J’ai du mal à contenir mes larmes, mes lèvres tremblent de rage.

— Pourquoi maintenant ?

— J’ai atteint mon but. Pourquoi continuer à te le cacher ?

— Si je n’avais pas découvert cette lettre, me l’aurais-tu dit un jour ?

— Peut-être bien, dit-il en se penchant vers moi, les mains posées sur les accoudoirs de mon fauteuil. Tu deviens dangereux.

— C’est ce que tu voulais ! dis-je en le repoussant et en me levant brusquement.

— Tu y as été fort avec Alfonso. Je ne m’attendais pas à ça, grimace-t-il.

— La faute à qui ? Hein ?

— Ta réaction était… celle d’un démon…

— T’as peur de moi ? dis-je en m’avançant vers lui, poings serrés et sourire en coin.

Marco recule en se tenant sur sa canne. La sueur perle sur son front ridé. Il retrousse le nez et grimace.

— T’as été trop loin. Même avec Silvio.

— T’es devenu sensible ? Ça m’étonne de toi.

— Tu te comportes comme un taré !

Sa réflexion me met hors de moi, je tape des poings sur la commode et balaye les objets posés avec le bras. Le vase en porcelaine de Chine se brise, les roses s’éparpillent au sol, l’eau se répand, la réplique d’une gondole se fend en deux et le cadre photo de la famille se casse.

— Il a tué ma femme ! hurlé-je. Sous tes ordres, bordel !

Marco grimace et tremble comme une feuille. C’est la première fois de ma vie que je le vois réagir ainsi. Il flippe devant moi. Je le crois pas ! C’est jouissif, j’ai le dessus. J’aperçois Renato et Fabio débarquer dans le salon. Ils viennent pour protéger leur patron. Je fusille Marco du regard.

— Il n’a eu que ce qu’il mérite.

— Jack…

— Enzo, rectifié-je.

— J’ai des problèmes avec les autres familles.

— Et alors ?

— Vu ce que tu as fait aux Spinelli, ils n’osent plus faire d’affaires.

— On les obtient avec la force.

— Les choses ont changé depuis l’arrivée des Sorrentino. Tes actes ont fait grand bruit. Accardo a envoyé du renfort pour remettre de l’ordre. Tu es devenu dangereux.

— Ah ? Vraiment ? dis-je d’un rire cynique.

— Retourne chez ta mère, nargue Marco en tapant sur la commode.

— Ça t’arrange ?

— Oui.

Je ne ris plus. Quoi ? Je fais si peur que ça ? Merde. Je suis devenu une machine à détruire ingérable ? C’est Alfonso qui a déclenché ça. Je… je ne voulais pas finir comme ça. Je serre les poings et crispe la mâchoire. Je soutiens le regard de Marco. Il brise le silence.

— Tu les trouveras à Sperlonga.

— Où ça ? dis-je, perturbé.

— En Italie !

Je me redresse, bras ballants. Marco se tourne vers la commode et attrape une boite en métal, peinte aux couleurs du drapeau italien. Il tourne les chiffres du cadenas pour la déverrouiller. Il prend une liasse de billets, puis me la dépose dans la main gauche. Il grimace en apercevant mon alliance en or . Je ne l’ai pas retirée depuis mon mariage avec Kate.

— Achète-toi une traversée pour Rome avec ça. Sperlonga est un village qui se trouve à mi-chemin entre la capitale et Naples.

J’observe les billets, pensif. Il me fout dehors ! C’est le comble ! Après toutes ces années à lui obéir, il me jette comme un vieux jouet. Je n’en reviens pas. Sans que je m’en rende compte, ma main se trouve bloquée entre les siennes.

— Attends quelques mois. Daniela souhaite passer les fêtes de Noël avec toute sa famille. Accorde-lui au moins ce plaisir. Tes… cousines tiennent à te revoir.

— Sont-elles au courant ?

— Pas encore.

— Okay, dis-je nonchalamment.

Je soupire, il me relâche, puis me laisse seul au milieu du verre et de la porcelaine brisés. Je recule, piétine les roses. Je pose une main sur le buffet. Faire mes adieux, avant de partir. Ma poitrine se serre. Je ne connais pas l’Italie…

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