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New-York 2012

Avec Ghislain, nous nous rendons au centre de santé de Mason. La secrétaire de l’accueil nous informe de son décès, dans la nuit de samedi à dimanche. Je soupire. Ressasser le passé a eu raison de lui. Il a dévoilé tout ce qu’il savait, puis s’est laissé partir…

Nous sortons bredouilles, montons en voiture, direction le domicile d’Abigail à China Town. J’espère qu’elle est chez elle. Nous grimpons les marches en bois, qui grincent sous nos pas. Je toque à la porte, m’annonce. Elle me prie d’entrer. Nous entrons, une odeur d’eucalyptus nous fouette le nez. Elle est assise devant la fenêtre, s’occupe à regarder les passants et les lampions des devantures des épiceries asiatiques clignoter dans la rue. Elle se retourne et se met à paniquer en apercevant Ghislain. Elle ferme les rideaux marrons à la hâte. Je me tourne vers Ghislain pour lui dire de m’attendre en bas. Il accepte, sort et ferme la porte. Abigail se calme.

— Je suis revenue vous poser des questions au sujet de votre sœur, dis-je.

Abigail m’indique la chaise en plastique bleu décoloré. Ses avant-bras sont rouge vifs. Elle vient de se griffer. Elle m’invite à m’assoir. Je sors mon téléphone de mon sac à main, le pose sur la table basse, enclenche d’emblée le dictaphone. Abigail se lève, part dans la cuisine.

— Que voulez-vous savoir ? demande-t-elle en préparant du thé.

— Des informations sur votre sœur. Elle a rencontré Jack, dis-je, tout en m’asseyant.

Abigail pose la théière sur la table basse, s’installe ensuite sur son fauteuil en osier abîmé, en face de moi. Elle jette un œil à la barre d’enregistrement qui défile, se griffe l’avant-bras droit.

— Ma sœur…

— Oui. Pouvez-vous me confirmer son prénom et son nom ?

— Elle s’appelle Astrid Tucker, séparée de James Buckley. Elle a gardé le nom.

— Merci…

— Astrid ne me croyait pas vous savez.

— Au sujet de Francis ? interrogé-je prudemment.

— Jusqu’à ce qu’il lui dévoile la vérité. Toute la vérité, à propos de la surveillance de Robert sur votre grand-père, des actes de prêts, du meurtre d’Herbert, de mes viols…

Abigail tremble, se griffe l’avant-bras gauche. Ses blessures se mettent à saigner. Je m’approche pour la soigner, mais elle abaisse ses manches pour cacher ses bras.

— Astrid est revenue me voir, le 23 mai 1939.

— Vous vous souvenez bien de cette date.

— Oui, c’est la date de la mort d’Astrid.

— Pardon ?! m’étonné-je.

— Astrid a déposé une plainte contre Francis pour violation de son domicile, son intention de meurtre envers Jack Calpoccini et pour les viols commis envers sa petite sœur, moi, le 22 mai 1939.

— Que s’est-il passé… le 23 ?

Abigail hoche la tête, et commence son discours.

— Astrid ne voulait pas que Francis se fasse justice lui-même. Très droite, elle a voulu l’obliger à laisser la police faire son devoir. Mais il refusait de prendre le risque que ces étrangers italiens s’en sortent et que le meurtrier de son père ne soit jamais arrêté. Il avait peur aussi de se retrouver en taule, en tant que violeur. Lui, de haut rang, de race supérieure, il ne pouvait pas s’abaisser au niveau des criminels. Il ne supportait pas cette idée, qu’il puisse devenir comme eux. C’est ça qui le déstabilisa, plus que le meurtre de son père en lui-même.

— Quelle horreur…

— Elle a mentionné l’histoire de son châle rose aux petites fleurs violettes, m’expliquant à cette occasion ce que Francis lui avait dévoilé à ce sujet. Depuis le vol de son père, Francis avait une obsession de récupérer les affaires de famille. Il scrutait le moindre châle rose à petites fleurs violettes sur les épaules des femmes qu’il croisait dans les rues. Il ne savait évidemment pas à quoi il ressemblait en détail, mais il pouvait s’assurer qu’il appartienne bien à sa cousine grâce à ses initiales cousues en italique avec du fil doré dans le coin droit. Tous ses accessoires en tissu portaient les initiales « AT ». Il surveillait Jack. Sachant qu’il exerçait le métier d’avocat, grâce à Alfonso, il le suivait quelquefois dans ses déplacements. Et un jour, il est tombé sur Kate. Il l’a vue en ce jour glacial et brumeux de mars, avec le châle sur ses épaules. Francis a couru vers elle, l’a agrippée par le bras. Elle a pris peur, mais il n’y a pas prêté attention, il s’est contenté d’attraper le bord du châle pour scruter le coin droit, et il a vu les lettres.

Puis il l’a laissée partir. Il est resté planté là, au milieu du trottoir à observer cette jeune femme rentrer chez elle dans cet immeuble aux briques rouge.

— Francis savait où habitait Jack… dis-je, la gorge nouée.

— Oui, mais il ne pouvait rien faire. Il avait peur d’agir seul à cette époque.

— Comment a-t-il récupéré le châle ?

— En se rendant à son domicile, le lendemain de l’arrestation de Jack. Il a fouillé l’appartement et a trouvé aisément le châle au sol, taché de sang. Celui de Kate sans doute. Il a récupéré un objet de famille. Il se fichait de ce bout de tissu. Tout ce qui lui importait était ce qu’il représentait, son appartenance à la famille Tucker.

— Ce n’est donc pas au commissariat qu’il l’a récupéré, marmonné-je.

— Quoi ?

— Votre mère ne vous a pas aidée ?

— Blenda ?

— Oui.

— Elle est morte le lendemain de ma naissance.

Je plaque ma main machinalement sur ma bouche.

— Je me suis présentée par le siège. Les médecins ont dû pratiquer une césarienne en urgence. Des complications sont survenues quelques heures après… infection et hémorragie post-partum sévère… Elle n’a pas survécu… sanglote Abigail.

— Je suis désolée…

— Francis me reproche son décès. Il dit que je suis laide à cause de ça… pleure-t-elle en se griffant frénétiquement les avants-bras.

Des auréoles brunes se forment sur le tissu de ses manches de robe grise. Je pose une main compatissante sur son bras. Elle stoppe ses gestes.

— Vous n’êtes pas responsable de sa mort, dis-je.

Elle esquisse un sourire, puis souffle nerveusement. Elle boit son thé froid d’une traite.

— Astrid ressemblait à notre mère, les mêmes beaux yeux azur. Elle parlait couramment suédois avec elle. Je n’ai pas eu le privilège de connaître cette langue… contrairement à ma sœur et à mon père…

Je bois une gorgée de thé à mon tour. Je grimace. Il n’est vraiment pas bon ce thé. Froid et amer, son goût désagréable reste sur mon palais. Je repose la tasse sur la table basse.

— Que s’est-il passé ensuite ? Pour Astrid ?

— Le policier, Mason, a informé Francis de la venue d’Astrid au commissariat.

Quel abruti ce Mason. Conneries sur conneries, celui-là.

— Francis a suivi Astrid de chez elle jusqu’à chez moi, à Wolcott. À la fin de notre conversation, elle m’a prise dans ses bras. C’est à ce moment-là que Francis est entré avec fracas, en colère. Il a attrapé Astrid par le col de sa robe pour la projeter en arrière. Elle est tombée à la renverse sur le sol, se cognant la tête contre le carrelage. Il s’est jeté sur elle, l’a cognée avec ses poings au visage. Astrid a essayé de se défendre en le frappant dans les côtes. J’ai pris un rouleau à pâtisserie sur la table pour le frapper dans le dos. Francis a hurlé, puis s’est retourné pour attraper l’objet. Il s’est levé et m’a cogné à la tête avec. Je suis tombée à plat ventre, étourdie, à côté de ma sœur allongée sur le dos, gémissant de douleur. Du sang coulait devant mes yeux, me brouillant la vue. Francis s’est positionné au-dessus d’Astrid. Il a attrapé d’un geste rapide le tisonnier de cheminée en fonte pour frapper le visage d’Astrid avec énergie et rage. J’ai observé, impuissante, la boîte crânienne de ma sœur s’ouvrir, s’éclater en morceaux sous les coups, ses yeux s’éjecter de ses orbites, son visage se réduire en charpie. J’ai hurlé. Francis, essoufflé, s'est arrêté. Il s’est rappelé de ma présence, puis a planté le tisonnier dans le ventre d’Astrid, ensuite il s’est approché de moi. Il m’a déshabillée et m’a pénétrée avec véhémence, maintenant ma tête tournée vers ma sœur… morte… déformée… Je ne la reconnaissais plus… Plongé dans un état second, il m’a baisée sans vergogne, avec force, durant plusieurs minutes, m’écrasant sur le sol froid. J’ai senti une de mes côtes se briser sous son poids. Il meuglait comme un taureau en rut dans mon oreille. Je pleurais et lui… s’enfonçait en moi… de plus en plus profondément, de plus en plus fortement. Il s’est retiré pour reprendre son souffle, puis s’est remis à me pénétrer une seconde fois, me susurrant à l’oreille « j’en ai pas fini avec toi, salope dégueulasse, difforme, plate et osseuse ». J’ai fermé les yeux, m’efforçant de penser à autre chose pendant cet acte d’une violence obscène. Lorsqu’il a fini, il s’est retiré précipitamment pour éjaculer dans le creux de mon dos. Il voulait éviter que je tombe enceinte une nouvelle fois. Il s’est relevé, a refermé son pantalon, et m’a donné des coups de pied dans le ventre. « Si tu dis quoi que ce soit à propos du meurtre de ta sœur, si tu oses me dénoncer, je te jure que tu le regretteras amèrement ! Je reviendrais te baiser avec d’autres hommes. On te baisera à tour de rôle, jusqu’à ce que tu crèves d’épuisement. C’est clair ?! » a hurlé Francis. Il a attrapé ensuite les pieds de ma sœur, a trainé son corps dans mon jardin, me laissant nue comme un ver, allongée sur le ventre. Je suis restée comme ça un moment, à examiner les traînées de sang laissées sur le carrelage. J’ai entendu les coups de pelle. Oui… Francis creusait… Puis, plus aucun bruit. Il est parti… enfin…

Abigail plaque ses mains ridées et écorchées sur ses yeux, laissant ses larmes couler abondamment.

— Je n’en peux plus… bredouille-t-elle entre deux hoquets de larmes. Je ne veux plus ressasser le passé… Je vous en supplie… Laissez-moi en paix…

— Pardonnez-moi… Merci Abigail pour votre courage…

— Je le hais… dit-elle, des sanglots dans la voix.

— Mais… Francis… n’a-t-il pas été arrêté pour le meurtre de votre sœur ?

— Non, dit-elle en se griffant de nouveau les avant-bras. Il a enterré le corps d’Astrid dans mon jardin. Je ne pouvais pas le dénoncer… Je ne voulais pas qu’il revienne me violer, encore et encore… J’ai occulté cet assassinat dans mon esprit, remerciant plutôt ma sœur de me donner de jolies tomates juteuses…

Je grimace. Le corps d’Astrid offrait un engrais naturel à ses cultures.

— Personne n’a signalé sa disparition ?

— Non. Elle était séparée de son mari, sans enfants. Un mariage arrangé qui n’a pas tenu le coup.

— Elle porte le nom de Buckley pourtant…

— Il était interdit de divorcer à l’époque. Ils se sont séparés à l’amiable.

— Et votre père ?

— Abattu en 1940, par un militant anti-guerre. De jeunes activistes occupaient son champ illégalement pour protester contre l’envoi de soldats américains en Europe. Georges a voulu les chasser en les menaçant avec sa fourche. L’un d’eux a tiré sur lui, plaidant la légitime défense.

— Je suis navrée…

— Personne pour la pleurer, personne pour la chercher… Ses amis suédois sont restés à Oakland. Ils n’eurent plus de nouvelles d’elle. C’est tout.

— Aucun témoin ce jour-là pour dénoncer Francis ?

— Et bien... Je vivais dans une maison isolée au beau milieu des champs situés en lisière de forêt, loin de tout commerce, loin de toute vie humaine… Le lieu idéal pour commettre un meurtre.

À l’écouter ainsi, j’en frissonne de malaise.

— C’est après ça que vous vous êtes installée à New-York ?

— Pas vraiment… soupire Abigail. Mes enfants étaient présents lors de l’assassinat de ma sœur.

— Mon Dieu… lâché-je en me plaquant une main devant la bouche.

— Ils ont tout entendu de l’étage, tout vu du haut de l’escalier… Ils sont devenus hystériques, ingérables, hurlant et se cognant la tête contre les murs et les vitres des fenêtres. Ils voulaient s’enfuir de la maison. Mais seuls, dans ce monde violent et dangereux pour deux enfants comme eux, anormaux, ils n'auraient pas survécu. Leur handicap était incompris. Alors je les ai enfermés dans ma maison… pendant deux ans. Puis, un jour, par inadvertance, j’ai oublié de fermer la porte à clé. Ils se sont échappés en courant vers le centre du village. J’ai couru après eux, paniquée. Arrivée sur place, je les ai vus, affolés, apeurés, prisonniers d’un cercle d’individus curieux de contempler ces bêtes de foire. Je me suis frayée un chemin parmi cette foule compacte pour rejoindre mes enfants. Je les ai pris dans mes bras pour les calmer. Moi seule pouvait les toucher. J’entendais les rires, les reproches, les critiques dans mon dos. J’ai ressenti de la honte, d’être pointée du doigt par tous ces inconnus ignorant ma condition de vie misérable. À cet instant, une camionnette est arrivée. Des hommes sont sortis pour embarquer mes enfants. Ils m’ont arraché ma progéniture des mains. J’ai énormément pleuré, crié, m’exhibant devant ces gens irrespectueux, avides de découvrir des curiosités de la nature. Ils ont embarqué mes enfants dans un asile, à Waterbury. Je ne les ai plus jamais revus.

Abigail tremble, se griffe de nouveau les avant-bras en se remémorant ce moment, cet événement tragique. Puis elle me fixe dans les yeux.

— Dans cette foule, j’ai vu un homme répugnant et hideux, Francis. Nous nous sommes fixés, sans bouger. J’ai compris à ce moment-là que ce lâche de Francis n’osait rien faire lorsque du monde l’entourait. Je suis retournée chez moi, emportant quelques affaires, et mes économies. J’ai pris un taxi pour m’enfuir à New-York. Je devais me cacher dans la foule et non rester seule au milieu de nulle part, pour éviter Francis, pour me protéger de lui. J’ai pu trouver cet appartement, dans le quartier de Chinatown, le seul dans mon budget, abordable pour moi. Francis ne m’a plus jamais accosté depuis ce jour. J’ai travaillé, me plongeant dans la vie active, et restant seule, rejetée par les gens et fuyant les hommes. Vous savez, je voulais venger Astrid, mais je n’ai jamais trouvé la force de le faire. Lorsque l’affaire du vol et du meurtre de Robert a refait surface, tout m’est revenu en mémoire, tout s’est remis en place dans mon esprit. Mais cette fois, je ne voulais pas rester une simple spectatrice, j’ai choisi d’agir, de dénoncer tous ces actes immondes. J’ai prié pour que vous veniez à moi. Et vous voilà…

Je baisse la tête, esquissant un sourire gêné, ne sachant plus où me mettre. La vie d’Abigail a été douloureuse et atroce.

— Ma soeur n’aurait pas dû revenir à New-York… Elle aurait dû rester à San Francisco avec son groupe d’amis suédois et son amant… pleurniche Abigail.

— Astrid se trouvait à San Francisco ? demandé-je, intriguée.

— Juste quelques mois, de septembre 1938 à avril 1939. Elle est rentrée en avril. Elle a même croisé votre grand-père à la gare de San Francisco.

— Quoi ?

Abigail se lève, pose ses mains sur mes avant-bras, tremblant comme une feuille. Ses lèvres gercées frémissent, ses yeux se remplissent à nouveau de larmes.

— Oh je suis tellement désolée, pitié ne m’en voulez pas…

— Mais… de quoi ?

— Sachant que Francis recherchait votre grand-père, Astrid l’a informé de cette rencontre. Elle a discuté avec lui et il a su qu’il partait à Sperlonga. Elle en a parlé à Francis…

— C’est pas vrai… tremblé-je.

— Je suis navrée pour la maladresse de ma sœur. Elle n’a jamais été méchante vous savez. Elle disait juste la vérité, sans y voir aucun mal… Je suis désolée…

— Francis a-t-il retrouvé Jack ?

— Je ne sais pas… Il est parti là-bas, c’est tout ce que je sais. Pitié, elle ne lui voulait aucun mal, je vous le jure…

Je me redresse dans le canapé, retire mes bras pour qu’Abigail me lâche. Je commence à étouffer dans cette pièce, je suis prise de bouffées de chaleur. Je la remercie pour son témoignage, puis je me lève avec difficulté. J’éteins, tremblante, le dictaphone. J’ai les jambes en coton. J’ai du mal à me déplacer, une sensation de vertige m’accapare. Abigail m’attrape le bras, me supplie de nouveau de dénoncer Francis, de tout dévoiler sur ses actes inhumains lors du procès. J’acquiesce, sors, chancelante, de son appartement. Une fois dehors, je m’assieds sur le sol devant la boutique de souvenirs. Ghislain sort un mouchoir pour essuyer la sueur sur mon visage. Je respire profondément, pratiquant la méthode de respiration du Pranayama. Cela me permet de retrouver mes esprits. Ghislain m’aide à me relever. Je le regarde bien en face.

— Francis est parti en Italie, à Sperlonga, retrouver mon grand-père, en 1939.

— Qu… Quoi ? s’étrangle Ghislain, en avalant son café Starbuck de travers.

Nous nous regardons, en silence. Les chansons en chinois nous enveloppent, les conversations des passants et les klaxons des taxis s’élèvent dans les rues. La nuit commence à tomber, les lampions s’illuminent aux devantures rouges des restaurants qui dégagent des odeurs de canard laqué, de nems et de riz cantonnais. Ghislain jette son gobelet dans la poubelle, il me prend la main, nous partons en silence, vers l’appartement. Je ne veux plus rester ici, à New-York.

Dès le matin, je prépare mes valises, tandis que Ghislain passe des coups de téléphone. Il dépêche une équipe de police de la section criminelle du Connecticut pour fouiller le jardin et la maison d’Abigail, en espérant qu’elle existe encore… Le but est de procéder à l’investigation des lieux pour retrouver le corps d’Astrid. Il doit corroborer ses dires avec des preuves concrètes. Il appelle ensuite son compagnon Bryton pour l’informer de ces découvertes.

En début d’après-midi, direction l’aéroport international John F. Kennedy. L’agent du FBI a réussi à nous prendre deux places, vol direct avec la compagnie United Airlines. Six heures de vol nous attend. J’ai hâte de rentrer chez moi.

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