Samedi 25 juillet 2020
Salut l'ami !
Ça y est, c'était le grand jour, plus que quelques heures avant le bal. J'étais excité de voir Alekseï, mais j'avais une boule au ventre de peur que cela ne tourne au cauchemar et que quelqu'un me reconnaisse.
Vers 15 heures, Sally et moi avons commencé à nous préparer pour être certains d'être prêts à l'heure, sans stresser. Cette fois, elle ne me grima pas comme un clown, j'avais seulement un maquillage léger et des faux cils.
Je me trouvais même plutôt beau ou belle. Je ne sais même plus ! Un peu de rouge à lèvres rose irisé et c'était parfait. Elle, elle, choisit un maquillage plus coloré assorti à sa robe fleurie.
Ensuite, nous avons enfilé nos robes et mis nos chaussures. Une vraie galère ! Dommage que sa tante ne soit pas présente pour nous filer un coup de main.
— Je te mettrai la perruque avant de partir, car ça tient chaud.
Étant donné que nous avions pas mal de temps devant nous, elle a mis de la musique classique et nous avons dansé des valses. Il fallait que je m'échauffe un peu et que j'apprivoise les ballerines et la robe. J'étais déterminé à valser avec lui au moins une fois dans la soirée. Le seul truc de vieux que je savais danser (merci Mamie !). Je m'étais résolu à passer le reste du bal assis à le regarder se faire draguer par des filles en manque d'amour et en quête de son rang.
Ah ! Encore un truc ! Elle m'a aussi appris des manières de fille : s'essuyer les commissures de la bouche avec un coin de la serviette de table, en tendant les lèvres, lever le petit doigt pour tenir sa coupe et marcher avec élégance, pas à la façon d'un déménageur. Sans oublier le conseil le plus important, de ne pas se planter et d'aller aux toilettes pour dames. Mort de rire ! La honte, si je me plantais !
— Allez, on va te mettre la perruque pour prendre des photos ! Avant, l faut que je la coiffe un peu. Waouh ! Mon chou, t'es trop beau ! Regarde-toi ? Tu es métamorphosé.
Elle m'admirait avec des étoiles dans les yeux, mais avec un air boudeur. Elle savait que je n'allais pas bien.
Mon cœur, la limousine vient d'arriver, on va pouvoir y aller.
L'immense limousine blanche avec chauffeur qu'elle avait réservée, était somptueuse. À l'intérieur, je découvris de grandes banquettes en cuir noir, éclairées par des petites lumières scintillantes et surtout, un bar avec des mignonnettes d'alcool de toute sorte. Ça allait être génial pour se donner du courage !
Dans la rue, il y avait beaucoup de véhicules et des gens très bien vêtus. Une vingtaine de personnes faisaient la queue jusqu'en haut des marches qui menaient à l'immense porte d'entrée du château. Nous n'avons pas eu à faire la queue. Nous nous sommes faufilés discrètement entre les convives et Sally, qui connaissait super bien les lieux, nous a fait entrer par une porte dérobée à l'arrière.
De la musique douce résonnait déjà à travers les murs. Nous sommes entrés dans une grande salle de réception joliment décorée avec des feuilles de lierre et des fleurs blanches. On se serait cru à un mariage. Un immense escalier aux rampes dorées descendait de part et d'autre du premier étage. Sûrement par là qu'arriverait la star de la soirée.
Nous nous sommes dirigés vers le bar pour prendre un cocktail exotique, orné de son petit parasol. Ensuite, nous avons examiné le plan de table pour trouver notre place grâce aux numéros inscrits sur nos invitations.
Sally salua quelques-uns de ses amis, discuta avec des filles qu'elle reconnut et nous prîmes place à notre table.
Puisque je ne connaissais personne d'autre, je ne parlais qu'avec elle, à voix basse, un peu efféminée, pour que les autres ne se posent pas de questions sur qui j'étais réellement sous cet accoutrement. Elles leur avaient fait croire que j'étais super timide et de toute façon, je ne suis pas sûr que quiconque s'intéressait à moi, à cet instant.
Environ vingt minutes après que tout le monde se soit assis, ils ont mis une musique classique, style « entrée en grande pompe », et là, mon Alekseï, mon prince, mon cœur est descendu par le grand escalier. Il avait revêtu une tenue royale composée d'une veste blanche brodée d'arabesques dorées sur le devant, sur le dessus des manches et les poignets, avec le gilet et le pantalon blanc assortis, avec un rappel des broderies à la verticale. Il était si grandiose, que toutes les filles se mirent à émettre de drôles de petits bruits étouffés.
Il s'est installé à la table royale avec ses parents et sa famille proche.
Le repas fut servi aussitôt. Nous avons dégusté du foie gras en entrée, du canard en plat de résistance accompagné d'une purée de, je ne sais pas quel légume et un gratin dauphinois au foie gras. Encore lui !
De là où j'étais assis, je voyais bien son regard qui scrutait la salle. Je me doutais qu'il me cherchait, mais comment lui dire que je me trouvais là, à quelques mètres devant lui. Ma rouquine m'avait prévenu qu'il ne savait pas que j'étais affublé en fille et avec le loup, j'étais méconnaissable.
*** Alekseï ***
J'avais pris place avec mes parents. Bien évidemment !
J'étais subjugué de l'accueil que j'avais reçu en descendant les marches. Tous ces regards féminins, tournés vers moi, m'avaient quelque peu effrayé.
J'eus beau scruter la salle et chaque convive, je ne devinais mon baby en aucun d'eux. Où était-il ? La chevelure flamboyante de Sally me sautait aux yeux, mais une fille était installée à la place que Sacha aurait dû occuper. Avait-il changé d'avis au dernier moment ?
Je devais inviter son amie à danser en premier pour lui poser des questions.
***
Après le repas, ils nous ont mis de la musique plus moderne. Les filles ont été conviées à danser et à inviter les garçons. Il est bien connu qu'on est rarement en premier sur la piste. L'ambiance est devenue immédiatement plus décontractée et plus festive.
À l'étape du dessert ! Ils ont amené des gâteaux blancs ornés de roses dorées en pâte à sucre et des cascades multicolores de macarons. Très snob ! J'avoue, les gâteaux étaient super délicieux. Nous nous sommes empiffrés et régalés.
Suite au dessert, le roi, la reine et le petit prince (Mort de rire, ça me rappelle une chanson.) ont fait une annonce. Chaque fille célibataire venue pour courtiser le prince devait épingler une rose rouge sur son bustier. Des serveurs sont passés à toutes les tables avec des paniers remplis de boutonnières afin de les distribuer. J'te dis pas, journal, que je me suis rué dessus !
Ils ont lancé une série de valses pour qu'Alekseï invite les demoiselles, chacune à leur tour. Tout en dansant, il continuait à examiner la salle à ma recherche.
Quand il a fixé son regard vers notre table, j'ai cru qu'il m'avait reconnu, mais il s'est dirigé vers Sally.
Fébrile de le voir aussi près de moi en de telles circonstances, j'ai tapé dans ma coupe de champagne et elle s'est renversée sur la table. Il a alors tourné son regard vers moi et m'a dévisagé avec insistance.
Je ne savais ni comment agir, ni que dire. J'ai hoché la tête bêtement comme si je lui adressais une révérence et là, ses yeux se sont écarquillés.
*** Alekseï ***
« Il est là ! Mon Dieu, il est là ! ». Ces magnifiques yeux bleus, qui me regardent langoureusement, sont bien les siens, je les reconnaîtrais entre mille.
— My Baby, tu es là ? lui ai-je demandé en bougeant seulement les lèvres, sans émettre de son.
Il était superbe dans cette robe et avec cette perruque. Il n'y avait que cette « fille » qui pouvait me plaire et me faire tourner la tête.
Je ne pouvais pas l'inviter dans l'immédiat, mais en dansant avec Sally, je l'informerais que je l'inviterais à danser en cinquième position pour ne pas élever les soupçons.
***
— Oui, my Honey, je suis là !
Il devait être rassuré de me voir présent malgré la claque qu'il avait prise en me voyant dans cette tenue. J'espère qu'au moins, je lui avais plu.
En revenant de sa danse, Sally m'a transmis son message. Je n'avais plus qu'à attendre patiemment qu'il vienne me chercher.
En attendant, pour tuer le temps, je l'ai mitraillé discrètement avec mon portable. Je retoucherai les photos plus tard pour ne garder que la partie sur laquelle il serait dessus.
Ce fut enfin à mon tour de valser avec le prince de la soirée. Il fallait que je me montre élégant et que je ne me prenne pas les pieds dans mes jupons. Pour lui, j'étais prêt à tout. Il était devenu mon essence de vie, ma force.
De l'autre bout de la salle, il se dirigea vers moi d'un pas assuré, sans me lâcher du regard. Il s'inclina et balança son bras devant sa taille en signe de révérence puis il me tendit la main. J'ai posé délicatement ma main sur la sienne et je l'ai suivi sur la piste. Il m'a souri et m'a fait un clin d'œil.
Nous nous sommes positionnés. Moi, une main dans la sienne et l'autre sur son épaule, et lui, son autre main sur ma taille. Nous sommes restés figés deux trois minutes à nous dévorer des yeux. Tout le monde nous fixait, interrogatif. J'entendais : « C'est qui cette fille ? Pourquoi il la regarde si affectueusement ? A-t-il déjà fait son choix ? Ce n'est pas juste ! »
Hé oui, bande de pétasses, c'est mon homme ! Arrêtez de lui baver dessus !
La musique a repris. Nos pas étaient coordonnés comme si nous ne faisions qu'un. J'avais l'impression que nous étions seuls dans cette immense salle de bal. Nos regards ne sont pas détournés une seule seconde. Il me murmurait que j'étais le plus beau, qu'il m'aimait et qu'il avait envie de moi. J'avais envie de crier que je l'aimais aussi, qu'il me manquait, mais je n'ai réussi qu'à lui adresser un « Forever your my prince » et mes larmes se sont à nouveau mises à couler.
En finissant notre tour de danse, il m'a dit de l'attendre derrière le château près de la fontaine. Je suis retourné à ma table, j'ai avalé cul-sec ma coupe de Champagne et j'ai prévenu Sally que j'allais le retrouver dans le parc.
— Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, il est temps pour notre prince de faire une pause. Nous allons vous remettre la musique que vous appréciez. Amusez-vous en attendant !, annonça la reine à haute voix.
Après être passé aux toilettes pour dame (Je n'ai pas oublié !), où tout le monde me toisait, je me suis rendu dans le jardin. J'étais si impatient de le prendre dans mes bras et de l'embrasser à l'abri des regards que j'en avais des bouffées de chaleur.
À force de l'attendre, j'ai commencé à être transi par le froid. Je me suis accroupi pour me réchauffer. J'ai glissé mes bras sous mes jupons, mais aussitôt, j'ai senti qu'on posait une veste sur mes épaules et j'ai entendu la douce voix de mon homme.
— My baby, je suis là ! M'a-t-il dit en me serrant dans ses bras. Tu m'as manqué mon amour. Tu es super beau ! Je crois que j'ai encore eu un coup de foudre pour toi, mais en version fille cette fois ! Il rit.
— Alekseï, je t'aime, j'espère que je viens de te le prouver. Que va-t-on faire ? Je ne peux pas me terrer indéfiniment chez Sally, il faut que je trouve une solution, tu sais !
— Mon chéri, je vais la trouver la solution, ne t'inquiète pas !
— Non, c'est impossible, ta famille ne nous acceptera jamais ! Tu veux que je fuie, où ?... Tu comprends, il faut être réaliste. I'm afraid my Honey !... En dépit de tout l'amour que je te porte, on ne peut pas continuer ! On va se faire du mal.
— Sois patient ! Ne me fais pas ça ! Baby ne rompt pas au bout de seulement cinq jours ! J'ai besoin de toi et de ton amour. Tu as merveilleusement bouleversé ma vie en y entrant et je ne veux pas te perdre alors que tu viens juste de m'accorder le droit de t'aimer.
Il prit ma main et m'entraîna dans un coin sombre. Il me plaqua contre un mur dissimulé par de hauts thuyas bien fournis et commença à m'embrasser comme un fou affamé.
Il me mordait les lèvres et me les aspirait, puis il est descendu dans mon cou, d'un côté à l'autre. Une de ses mains s'est glissée sous mon jupon jusque dans mon boxer et il s'est mis à me branler avec impatience.
J'ai, à mon tour, déboutonné son pantalon blanc qui lui est tombé sur les chevilles et j'ai reproduit ces gestes jusqu'à ce qu'il me jouisse dans la main.
À peine le temps de reprendre nos esprits, que nous avons perçu des voix qui s'approchaient dangereusement de nous. J'ai attrapé un paquet de Kleenex que j'avais dans une poche dissimulée dans ma jupe et nous nous sommes essuyés. Un dernier baiser, un « je t'aime » et nous sommes sortis des buissons, têtes baissées.
Le groupe que nous avions entendu discuter s'interrompit et nous observa curieusement. Ils devaient se douter que le prince venait de conclure avec une de ses prétendantes.
De retour au château, nous sommes entrés par la porte dérobée. Nous nous sommes embrassés rapidement pour nous dire au revoir et nous avons pris des couloirs différents pour ne pas se faire choper.
Une fois à ma place, Sally m'a demandé si tout s'était bien passé. Elle comprit vite que oui, en voyant le grand sourire que j'arborais.
— Ça te dit qu'on aille chercher un truc à boire et à grignoter ? Je t'attends depuis tout à l'heure. Ils vont sûrement reprendre les valses, maintenant que tu leur as rendu leur prince... Charmant, au passage !
— Alekseï reviendra dans quelques minutes, il est allé chez lui me chercher des affaires de rechange, au cas où je voudrais me changer avant de partir. Il m'a dit qu'il les déposerait dans le meuble près des toilettes.
Commence à nous servir, je vais aller me « faire une beauté ». Je te raconterai notre escapade, si tu es généreuse en macarons.
Alors que je revenais des toilettes et que je me dirigeais à mon tour vers le buffet, le majordome me barra la route.
— Mademoiselle, Votre Altesse Royale, la reine, veut vous parler.
Un sentiment de terreur m'envahit. Mes mains sont devenues moites et mon corps s'est mis à trembler. M'avait-elle reconnu ?!
Je me suis retourné afin d'alerter Sally ou Alekseï, mais aucun d'eux ne regarda dans ma direction. Crier, ne servirait à rien, la musique couvrirait ma voix et j'allais juste m'attirer encore plus d'ennuis. Qu'est-ce qui allait encore se passer ?
Le majordome m'escorta jusqu'au bureau de la reine. Il ouvrit la porte, m'invita à entrer et à attendre. J'ai aussitôt écrit un SMS à Sally, mais la reine est arrivée avant que je ne puisse l'envoyer.
J'étais seul, désorienté, avec la peur au ventre et je ne pouvais pas fuir. Je repensais à notre dernière entrevue où elle s'était déchaînée sur moi et à ses menaces envers mes grands-parents.
I'm afraid Honey ! ... Inquiet, je me mis à tortiller le bracelet sous la dentelle de ma manche.
Après avoir fermé la porte brusquement, elle m'ordonna de m'asseoir. Là-dessus, elle se mit à faire les cent pas, de long en large, derrière moi. Je compris à ses expirations bruyantes que sa rage ne faisait qu'accroître.
— Mademoiselle, je ne sais pas qui vous êtes et pour qui vous vous prenez, mais il m'a été rapporté qu'on vous a aperçu dans le jardin, dans une posture indélicate avec le prince. J'étais tellement abasourdie, contenu la façon dont vous dansiez tous les deux, que je me suis posé des questions à votre égard. Possédez-vous un carton d'invitation ?
J'ai acquiescé de la tête et je le lui ai tendu.
— Anna de Hautvillers. Votre nom ne me dit rien ! De quelle famille venez-vous ? Que font vos parents ?
Je n'avais pas le choix, il fallait que je prenne ma plus belle voix pour lui répondre. Je ne pouvais rester silencieux.
Si elle me prenait encore pour une fille, ma voix allait griller ma couverture. N'ayant pas le choix, je lui ai répondu à voix basse :
— Je suis juste une amie de Sally !
— La petite-fille des propriétaires ?
— Oui.
— Vous connaissiez mon fils avant le bal ?
— Un peu.
Pendant que je donnais la réplique à son interrogatoire, elle était venue se placer sur ma gauche. Soudainement, elle a saisi mon menton me forçant à tourner mon visage dans sa direction.
— Couchez-vous avec mon fils, espèce de moins-que-rien ? J'ai demandé autour de moi et personne n'a entendu parler de votre famille ! Vous vous moquez de moi, sale traînée ?
Elle a levé la main et m'a asséné une claque magistrale qui déplaça ma perruque. Mes larmes ont de nouveau jailli, faisant couler ce qui restait de mon maquillage.
Quoi ? Qu'est-ce que c'est que ça ? Mais qui êtes-vous ?
Elle a attrapé un mouchoir dans sa boîte dorée ornée de perles et de strass, posée sur son bureau, et a essayé de me débarbouiller sans aucune délicatesse !
Mais... Tu oses me défier et me faire un affront mon garçon ? Je t'avais dit de disparaître et d'arrêter de pervertir mon fils ! Espèce de petit bâtard sans scrupules, sodomite ! Tu vas le regretter, je te le promets ! J'ai le bras long, sache-le !
Elle s'est alors mise à me frapper la tête de ses poings.
Hors de ma vue ! Si tu n'as pas quitté cette ville d'ici demain, je mettrai mes menaces à exécution. On verra qui sera le plus fort. Toi, moins-que-rien, espèce de déchet, pervers, ou moi !
Déboussolé, j'ai redressé ma perruque du mieux que j'ai pu et je me suis enfui en courant vers les toilettes.
J'ai ralenti le pas avant d'arriver devant le meuble et j'ai baissé la tête pour que personne ne remarque l'état de mon visage. J'ai pris discrètement les vêtements et les chaussures qu'Alekseï avait déposés pour moi et je suis allé me changer près de la porte, par laquelle nous étions entrés en revenant du jardin.
Je n'avais pas le temps de prévenir Sally et encore moins Alekseï.
Ne contrôlant plus mes sanglots, je suis sorti et j'ai longé le château pour me diriger vers la maison de mes grands-parents.
Sur le chemin, j'ai envoyé un SMS à Sally à la place de celui que je n'avais pas réussi à envoyer du bureau : « DSL, je suis fatigué. Tkt pas. Je dors chez moi ». Je savais que mes grands-parents étaient encore absents ce week-end. Ils s'occupaient des affaires de ma grand-tante qui, aux dernières nouvelles, avait été transférée dans un hôpital suite à sa maladie d'Alzheimer qui s'aggravait.
À peine la porte de la maison claquée, je me suis précipité dans ma chambre afin de faire ma valise et de rédiger un mot à l'intention de mes grands-parents et de mon homme.
Avec l'énervement, la peur et tout le stress qu'il avait cumulés pendant cette journée, Sacha perdit connaissance et s'évanouit sur le sol.
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