Salut journal !

Une semaine que mon Prince est rentré à la maison. Ce matin, il était tout heureux, car aujourd'hui, le médecin lui enlevait ses plâtres et il pourrait commencer les séances de kinésithérapie.

Il en avait marre de ne rien pouvoir faire et étant donné que j'allais moi-même faire ma rentrée dans trois semaines, il aimerait reprendre le travail à la société pour s'occuper.

Ne pouvant conduire, Alekseï me laissa étrenner sa nouvelle voiture alors qu'il n'avait encore pas pu l'essayer.

La petite Porsche 911 Carrera, de couleur cuivre avec son intérieur noir, sentait bon le cuir neuf. Il était dingue de me mettre ce bolide nerveux entre les mains. Je ne conduisais presque jamais la voiture de Papy, préférant prendre le bus.

Les premiers mètres, j'y suis allé mollo. J'osais à peine effleurer l'accélérateur. Il riait tout en se cramponnant à la poignée de toit, puis j'ai pris de l'assurance et je me suis éclaté.

J'avais pensé à prévenir Laura de notre venue. Du coup, les infirmières du service qui nous appréciaient et connaissaient notre situation nous ont accueillis avec des banderoles et des serpentins. C'était très drôle !

Mon Prince fut enfin libéré de son armure de plâtre.

Sur le chemin du retour, j'ai pris l'autoroute pour voir ce qu'elle avait dans le ventre, ou plutôt ce qu'il y avait dans le mien. My God !

Je suis vite revenu à la réalité lorsqu'un radar nous a pris en "photo" et j'ai paniqué. Alekseï m'a rassuré et m'a guidé vers la sortie qui mènerait à la maison.

Étant donné que c'est lui qui recevrait le petit courrier et perdrait des points, nous avons décidé de contester l'amende en précisant que j'étais le conducteur. Mon permis américain était valide en France pendant mes études et je ne perdrais aucun point.

À notre retour, Enara est venue nous apporter une tarte aux pommes qu'elle avait concoctée. Elle ne s'est pas attardée, car elle en avait une autre au four. Elle me fit un clin d'œil et tourna les talons en souriant.

Ne sachant trop comment occuper notre fin d'après-midi, nous avons joué à TEKKEN sur la Playstation 4. Nous nous sommes bien marrés et ça s'est terminé en partie de chatouille ! C'était beaucoup moins violent que le jeu.

J'ai fini par le plaquer contre le dossier du canapé, je me suis assis sur ses genoux et je l'ai embrassé sauvagement. Rien qu'à poser ma bouche sur la sienne, je sentais tout mon corps devenir incontrôlable.

En me mordant la lèvre avec un regard coquin et affamé, j'ai déboutonné sa chemisette puis j'ai glissé mes mains dessous pour caresser ses pectoraux. Tout en ondulant du bassin, je me frottais sur son sexe.

Sans crier gare, ses grandes mains se posèrent sur mon dos et il m'attira brutalement contre lui. Il happa mes lèvres l'une après l'autre, puis il me mordilla délicatement le menton. finissant sa course dans mon cou, il me dégusta avec sa langue. Je devenais fou !

Alekseï releva la tête pour se délecter du plaisir qu'il lisait sur le visage de Sacha. Ses yeux brillaient de mille étoiles.

Il caressait mes flancs et pressait ma peau entre ses doigts. J'avais si faim de lui.

Je me suis levé et tout en me trémoussant devant lui, j'ai retiré mon maillot et nos boxers. Je lui ai ensuite enfilé un préservatif et je me suis empalé sur son sexe, érigé tel l'obélisque place de la Concorde, à Paris.

J'ai attrapé sa tignasse pour lui maintenir la tête en arrière afin de rendre notre baise encore plus sensuelle.

Au rythme de ses coups de reins, je me masturbais en lui suçotant la langue.

— Je deviens accro à ton petit corps, my baby ! C'est trop bon ! Retourne-toi et assieds-toi. Je vais te montrer que je suis en pleine forme.

Après une petite douche tout en baisers et caresses, j'ai préparé des plateaux télé et nous sommes allés les grignoter au lit devant un bon film.

La délicieuse tarte d'Enara me servit de pré-dessert, mais j'avais un encore plus délicieux près de moi. Sous mes coups de langue et mes morsures subtiles, son corps s'est transformé en un gâteau dont sa queue était la bougie.