Lundi 21 septembre 2020
Bonjour l'ami !
Alekseï a repris, aujourd'hui, son poste de PDG, au siège de sa société de maroquinerie de luxe. Pour l'instant, il y retourne à mi-temps pour ne pas trop se fatiguer.
Même si j'étais contre, j'avoue que ça lui changerait les idées. Il avait besoin de voir du monde, même s'il m'affirmait que ma seule présence lui suffisait.
Moi, je reprends l'université dans un peu plus d'une semaine. Je suis plus motivé à étudier depuis que nous vivons ensemble. J'ai aujourd'hui un but, celui d'être à la hauteur de Sa Majesté et je veux avancer pour nous.
Ce soir, il m'a invité au restaurant pour fêter son retour à la vie active.
J'ai vêtu un costume cintré, bleu marine, afin d'être aussi élégant que lui, dans son beau costume gris, aux motifs écossais, avec lequel il s'était rendu au travail.
Il est arrivé au château dans la même voiture noire, qui était venue le prendre au matin. Je me suis approché de sa portière, ouverte, et je me suis précipité pour lui faire un smack. Ensuite, aidé par le chauffeur, je l'ai maintenu pour le transférer dans sa Porsche, côté passager. Je m'éclate à conduire son petit bolide.
Avant que je ne prenne place derrière le volant, le chauffeur m'a tendu un énorme bouquet de roses rouges. (Vingt-et-une exactement comme la date d'aujourd'hui.) C'était trop romantique !
— De la part de Sa Majesté !
Je vous souhaite une agréable soirée, Messieurs.
— Merci Charles ! Bonne soirée à vous également et à demain 7 h.
— Bonne soirée Charles ! Merci du coup de main !
Au restaurant, nous avons pris des petits cocktails couleur passion, rouge et orange, avec des petits parasols. J'aime quand il y a le parasol, ça fait vacances.
Nous avons arrosé tout le repas au champagne. Je ne voulais pas, mais mon Prince m'a dit qu'il réglerait la note. Lol. J'ai comme l'impression de me faire entretenir. Non ?
Au moment du dessert, un musicien s'est approché de notre table et a joué une sérénade. Ça faisait cliché, mais j'ai tout de même adoré.
De connivence avec eux, Alekseï s'est levé doucement de sa chaise. Il est venu se positionner devant moi en posant un genou à terre.
Je l'ai regardé en lui faisant les gros yeux.
— Relève-toi, qu'est-ce que tu fous ? Tu vas te faire mal et tout le monde nous regarde ! lui ai-je ordonné à voix basse.
Il m'a répondu par un immense sourire et a sorti une petite boîte à bijoux en velours rouge de sa poche. Il l'a ouvert et me l'a tendu.
*** Alekseï ***
— My baby, je suis tombé amoureux de toi au premier regard et je veux que tu sois mien, pour le meilleur et pour le pire. Est-ce que tu acceptes de m'épouser, mon Ange ?
Avec les larmes aux yeux, Sacha me sourit.
— Bien sûr, mon amour ! J'accepte de te chérir pour le reste de ma vie.
J'ai saisi la plus petite des alliances et je l'ai enfilé à son annulaire gauche. Sacha, euphorique au moment de ma demande, hésita quelques secondes, qui me parurent des heures. J'eus peur qu'il ne change d'avis ou qu'il ne me passe la bague au doigt que pour me faire plaisir.
Il m'a fixé avec les yeux larmoyants en m'ornant de la deuxième alliance. Il a ensuite posé ses mains sur mes joues et il m'a embrassé avec passion devant tous les clients qui se mirent à siffler et à applaudirent.
— Je t'aime mon Prince ! N'en doute jamais !
— Je t'aime aussi ma Princesse ! Et, quoiqu'il se soit passé pendant mon absence ou qu'il se passe à l'avenir, n'en doute pas, non plus !
Pour célébrer notre demande en fiançailles, les serveurs nous ont apporté des coupes de glace poire Belle-Hélène avec des petits cierges magiques dessus qui ressemblaient à des feux d'artifice.
***
Mon Prince charmant a offert le champagne à volonté à tous les clients, qui nous ont applaudi une fois de plus.
Nous ne cessions de nous sourire et de nous toucher les mains. J'avais l'impression de rêver tout éveillé.
Alekseï était sur un petit nuage tandis que moi, je feignais d'être heureux. Je culpabilisais à en crever.
Nous sommes rentrés au château, très excités par le champagne et notre projet de fiançailles.
Je suis descendu de la voiture et j'ai couru chercher son fauteuil. Nous étions soûls et j'étais incapable de le soutenir seul du garage à la maison.
À peine la porte refermée, il se leva du fauteuil et me plaqua contre le mur. Me bloquant les bras le long du corps, il se jeta sur ma bouche et se mit à m'embrasser comme un damné.
À deux doigts de suffoquer, je repris mon souffle lorsqu'il s'attaqua à mes lobes d'oreilles et à mon cou. Je percevais des gémissements de désir dans sa respiration.
Nous sommes entrés dans une telle transe que nos dents et nos ongles labouraient nos costumes.
Parvenant enfin à me dégager de son étreinte, j'ai passé mon bras sous le sien, pour le mener vers la chambre et je l'ai jeté sur le lit. Il s'est assis pour enlever sa veste et se débarrasser du bas.
Alors que je trainais à enlever mon pantalon, il se redressa et se précipita d'un seul pas sur moi, nous renversant tous les deux sur l'immense tapis persan aux couleurs chatoyantes.
À genoux au sol, il me libéra de mon pantalon et mon boxer d'un seul coup, puis arracha nos chemises à toute hâte.
Je n'eus pas le temps de changer de position qu'il me chopa sous les genoux et me les colla contre le torse. J'étais à sa merci, incapable de me mouvoir.
En avais-je seulement l'envie ? Non, pas du tout ! En boucle dans ma tête, je répétais « Baise-moi ! »
Avec une facilité déconcertante, il s'introduisit au plus profond de moi, défonçant bestialement, sur son passage, toutes les barrières. J'ai senti un orgasme d'une telle ampleur m'emparer que je crois même avoir été inconscient quelques minutes. J'ai éprouvé comme une sensation de « petite mort » monter en moi, à chacun de ses coups de hanches.
Je n'avais jamais ressenti ça auparavant, ou du moins, je ne m'en suis pas souvenu en l'écrivant dans mon journal.
Ne me laissant pas le temps de prendre mon pied, ce salaud m'a saisi par la taille et m'a claqué à quatre pattes. Pendant quinze minutes, j'ai labouré le putain de tapis Persan, de mes ongles et de mes dents. Si bien que j'en avais le menton à vif. Prince des enfers, avide de sexe, tu vas prier ta mère, de venir te sauver !
J'avais beau n'avoir plus aucune force dans le train arrière, je me suis extirpé de dessous de lui et avant même qu'il ne réagisse, je l'ai plaqué sur le ventre. Là-dessus, je me suis faufilé au ralenti entre ses jambes, lui donnant le temps de bien visualiser ce que j'allais lui faire endurer.
Il n'eut pas le loisir de me jeter son regard noir, en me sentant approcher de son petit cul, que s'en réfléchir, je lui ai plaqué ma main sur la gueule et le pouce dans la bouche. J'allais moi aussi lui faire bouffer cette saleté de tapis, de mes burnes.
J'ai d'abord laissé mes doigts se balader autour de son entrée princière, puis, lorsque je l'ai senti serrer les fesses, je lui ai enfilé mon majeur. (Pas comme une brute non plus !) Surpris, il contracta de nouveau et aussitôt, mon index vint à la rescousse de son ami déjà en action.
Alekseï, mon sous-fifre, poussa un grondement encore plus impressionnant que le tonnerre de Thor.
Enragé par mes pensées les plus noires, j'ai sorti mes doigts et je les ai remplacés par ma queue impatiente.
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