Dimanche 1er novembre 2020

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Salut journal.

Ce matin, les filles sont venues tambouriner à ma porte. J'avais une putain de migraine à cause de l'alcool, toutefois, je me suis quand même traîné jusqu'à la cuisine.

Elles avaient dormi à la maison et elles avaient déjà tout rangé et nettoyé.

Sur la table, j'ai découvert des chocolats chauds, un plateau de croissants et de pains au chocolat et un joli bouquet de fleurs.

— C'est pour toi mon bébé ! C'est pour te remonter un peu le moral. me dit ma rouquine en me prenant dans ses bras.

*** Alekseï ***

Même si ce n'était pas pour de bonnes raisons, j'étais content d'être à la maison. Ça faisait longtemps que je n'avais pas dormi autant. Je ne savais même pas l'heure qu'il était.

Il faut que j'appelle mon chéri, il va me tuer !

Alekseï se mit en quête de son portable pour appeler Sacha. Il chercha dans les draps, sous la couette, sous le lit et sous la table de chevet, en vain.

Ce n'est pas possible, je l'avais pour m'endormir, j'ai regardé les photos !

Déterminé à savoir où était passé son téléphone, il se précipita dans la douche. Alors qu'il se préparait à y pénétrer, il remarqua que le téléphone n'était pas la seule chose qui lui manquait.

Ma chaîne, mon bracelet, ma montre et mon alliance, quand est-ce que je m'en suis séparé ?

Dans l'intention de se rendre au rez-de-chaussée pour le petit-déjeuner, il se doucha rapidement.

Après avoir revêtu un costume, il parcourut, d'un pas décidé, le long couloir qui menait de sa chambre à l'immense porte donnant sur les escaliers

— Quoi ? Pourquoi cette porte est fermée ! Qu'est-ce que ça veut dire ? Il y a quelqu'un ? Je suis bloqué ! Quelqu'un m'entend ?

— Votre Altesse ! Sa Majesté, votre mère, nous a demandé de vous dire qu'elle vous priait de rester dans vos appartements jusqu'à son retour.

— Mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ? C'est n'importe quoi ! Ouvrez-moi immédiatement !

Ne pouvant sortir par la porte, Alekseï tenta d'ouvrir les fenêtres, les unes après les autres, mais celles-ci avaient toutes été scellées depuis son départ.

Il retourna cogner à la porte.

Mais qu'est-ce qu'elle me fait comme délire cette fois ? Ce n'est pas possible !

Il se décida à prendre son mal en patience et préféra aller lire dans son bureau en attendant le retour de la reine-mère.


Quelques heures, plus tard, il entendit la grande porte s'ouvrir. Il courut aussi vite qu'il put, mais à son arrivée la porte était déjà verrouillée. La personne qui l'avait ouverte, avait déposé un plateau-repas et était repartie immédiatement. Il frappa de nouveau de toutes ses forces, mais il n'eut aucune réponse.

Il savait que cela ne lui servirait à rien de hurler. Cette vieille bâtisse avait des murs si épais que ceux qui se trouvaient au rez-de-chaussée ne pouvaient l'entendre.

Je ne sais pas quelle heure il est et je n'ai même pas pu prévenir Sacha de mon arrivée. Que va-t-il penser ? Et mon père, j'étais censé aller le voir à l'hôpital bordel !

N'ayant pas mangé depuis la veille au soir, Alekseï, qui avait le ventre qui criait famine, prit le plateau et retourna manger dans son bureau.

Quelques minutes, après avoir fini celui-ci, il ressentit une irrésistible envie de dormir. Il mit ça sur le compte de la colère et de l'énervement qu'il avait ressenti en se trouvant enfermé.

Quelle heure peut-il être maintenant ? Combien de temps ai-je dormi après avoir mangé ? Il fait déjà noir !

Il se leva et retourna à la porte. Une tasse et une théière posées dans un plateau l'attendaient devant celle-ci. Il frappa de nouveau de toutes ses forces, mais il sentait que celles-ci s'amenuisaient.

— Sortez-moi de là, bordel ! Maman ! Papa ! Ouvrez-moi !

Je vais devenir dingue, je le sens ! pensa-t-il désespérer. Ils ne pourront pas me garder ici indéfiniment. Quelqu'un va bien finir par s'inquiéter de ne pas me voir. Mon amour, aide-moi !

Il ramassa le plateau et retourna dans sa chambre. Il s'installa sur son lit pour lire et boire le thé...

***

Il est 22 h 30, je n'ai pas eu de nouvelle d'Alekseï. Ne sachant que faire et inquiet pour la santé de son père et pour lui, j'ai tourné en rond dans la maison toute la journée.

Curieux, qu'il ne m'ait pas appelé et qu'il ne réponde même pas à mes messages ! Allez Sacha ! Va te coucher ! Tu auras des nouvelles demain ! Bonne nuit, journal.

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