Lundi 16 novembre 2020
*** Alekseï ***
J’suis plus que l’ombre de moi mm j’arrive plus à écrire. Sorry. J’ai la tête qui va explosed. I want die ! (Je veux mourir !)
À contrecœur, j’ai revêtu mon plus beau costume et j’ai recouvert mon visage d’un masque souriant et jovial afin d’accueillir mon père. La seule personne qui pouvait me sortir des griffes de cette mégère.
Le roi rentra après quinze jours d’absence. Il fut surpris de voir Alekseï en Bulgarie.
— Mon fils, ça me fait plaisir de te voir là ! Tu es venu exprès pour me voir.
— Bien sûr papa, je voulais savoir si tu allais mieux et mon pays me manquait. Donc, me voilà avec mes parents ! Je suis heureux de te voir sur pied !
— Te voilà ? Répéta le roi. Comment ça ? Sacha n’a pas voulu venir ?
La reine qui se tenait derrière son époux fit de gros yeux à Alekseï.
— Papa, Sacha et moi, c’est terminé. C’était juste un passage dans ma vie. J’ai bien compris ce que mon pays attendait de moi.
La reine lui sourit, satisfaite qu’il exécute ses ordres.
— Du coup, tu cherches un nouvel époux ou tu t’es résolu à trouver une épouse ?
— Maman a déjà quelqu’un à me présenter. Une comtesse.
— J’ai invité le comte et la comtesse STEPHANOV, à déjeuner samedi prochain. Nous ferons la connaissance de leurs deux filles.
— Au fait, Alekseï, pourquoi voulais-tu savoir si j’allais mieux ? Tu croyais que j’étais malade ?
J’étais juste parti quinze jours en Italie pour voir des fournisseurs de cuirs et inspecter nos usines.
— Euh... J’ai dû mal comprendre. Tu sais, j’étais sûrement fatigué par le travail. Tu es là et en parfaite santé, c’est le principal !
La reine regarda son fils en fronçant les sourcils.
— C’est dommage, j’appréciais énormément le petit Sacha. J’espère que vous resterez amis. C’est un très gentil et agréable jeune homme.
À qui, le dis-tu, papa ! Si tu savais, combien je l’aime et combien, il me manque. J’ai tellement la frousse de le perdre. Combien de temps allait-il m’attendre. Et s’il pétait un plomb et se laissait mourir comme lorsque, j’ai eu l’accident de moto ?
Est-ce que ma nourrice pourrait m’aider ? Non, il fallait que j’arrête de le joindre au risque de mettre sa vie en danger. S’il lui arrivait quelque chose d’irrémédiable, je ne pourrais pas vivre avec cette idée.
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