Bonjour mon journal,

Aujourd’hui, j’ai décidé de demander sa main à Viktoria. Si elle accepte, j’en parlerai à la reine.

Après le déjeuner, j’ai réussi à me mettre à l’écart avec Viktoria.

— Il faut que je te parle, viens !

Tu sais que ma mère veut absolument que je me marie, donc je voudrais te demander de m’épouser. Avant que tu ne me répondes, je tiens à te préciser que j’ai demandé la bénédiction de ton père et qu’il m’a dit qu’il n’y voyait pas d’inconvénient.

Viktoria écarquilla les yeux.

— Waouh, tu me prends au dépourvu. Tu es sûr de toi ? Tu as pensé à ta petite princesse française qui t’attend ? Un jour ou l’autre qui décideras-tu de faire souffrir ?

Je ne suis pas un objet qu’on prend et qu’on jette quand on n’en a plus besoin ! C’est pas cool de ta part de vouloir me faire ça ! Je te croyais plus humain que ta mère.

— Viktoria, excuse-moi, je me suis enflammé avec cette idée. J’en ai tellement marre de souffrir que je n’ai pensé qu’à mon bien-être.

De toute façon, ma mère ne me laissera jamais épouser Sacha, il faut que je me fasse une raison. Si je dois vivre sans lui, je préfère choisir moi-même quelqu’un avec qui je suis sûr d’être heureux.

— Je ne sais pas quoi te répondre, ton histoire me fait peur ! Laisse-moi quelques jours.

Viktoria avait les larmes aux yeux. Encore une que je fais pleurer. Quel con !

Viktoria monta dans sa chambre pour pleurer. Après s’être calmée, elle pesa le pour et le contre de l’idée d’Alekseï.

Elle deviendrait princesse et peut-être un jour reine. Malgré le peu de temps qu’ils avaient passé ensemble, il était tout à son image. Ils aimaient les mêmes choses et ils étaient devenus rapidement très complices.

Elle se rassura en se disant que la reine ne le laisserait jamais faire sa vie avec Sacha de son vivant.

Et si... un jour... Il retournait vers Sacha, ça ne serait pas dans un futur proche. La reine est encore jeune et en pleine santé.

Nous avons le temps d’être heureux ensemble !

Je vais le laisser languir un ou deux jours.