*** Alekseï ***

Bonjour mon journal. Le grand jour est arrivé.

Je prends quelques minutes pour t’écrire que je suis heureux d’épouser Viktoria. Oui, je le sais que je me répète !

Je ne te donnerais pas de détail, car j’aime Viktoria pour ce qu’elle m’apporte sentimentalement et psychologiquement, pas pour son corps. Tu sais bien que je préfère le corps des hommes, en particulier celui de mon ange blond que je n’arrive pas à me sortir de l’esprit.

Mais bon ça va, elle est toute menue et avec une toute petite poitrine. Je m’y habituerai avec le temps. Elle va être magnifique.

Let’s go ! Je vais enfiler mon costume de cérémonie.

À ce soir ! Si je ne suis pas trop bourré ! Lol.

Comme les documents étaient déjà signés et validés et qu’ils n’avaient pas eu le temps de prévoir une cérémonie royale. La reine avait convenu d’une cérémonie civile dans la salle de bal du manoir. C’est le roi lui-même qui présiderait celle-ci.

À 15 heures, je suis arrivé au bras de ma mère qui me conduisit jusqu’au pupitre derrière lequel nous attendait mon père.

Le prince se plaça à droite. Il était debout dans son beau costume, bleu marine orné de broderies dorées et attendait Viktoria en arborant un magnifique sourire.

La future princesse fit son entrée au bras du comte. Elle était somptueuse dans sa robe d’un blanc immaculé, ornée de perle et de diamants. Sa longue traîne était tenue par des petites filles prévues pour cette occasion et habillées également de blanc. Les familles avaient les larmes aux yeux en les voyants, si magnifiques.

Lorsque Viktoria vint se placer à gauche d’Alekseï, ils se sourirent. Ils étaient vraiment heureux en ce jour.

Le roi entreprit la lecture des duplicatas des actes de mariage préparé par la secrétaire du cabinet d’avocats.

Il commença par demander :

— Vous, prince Alekseï Filip Ivanov, acceptez-vous de prendre pour épouse, Mademoiselle Maria-Tat...Teodora...

— Oh ! Soudain, le roi devint blême. Je crois qu’il y a une erreur sur les documents ! C’est bien vous qui les avez remplis, Viktoria ?

— Oui, Votre Majesté ! Pourquoi ?

— C’est le prénom de votre sœur qui est inscrit sur les documents.

— Comment ça ?

Les futurs mariés (ou pas) s’approchèrent du roi pour constater la falsification des documents.

— Alekseï qu’est-ce que nous allons faire, ils ont déjà été validés.

— Nous les ferons annuler, ne t’en fais pas.

— Mais ça va prendre des mois, mon cœur !

Subitement, sans que personne comprenne ce qui se passait, quatre colosses habillés en costume noir et un plus petit qui se disait avocat, ont fait irruption dans la salle. L’avocat a présenté un ordre d’exécution à effet immédiat au roi. Il venait chercher Viktoria de gré ou de force.

Je n’ai rien compris. Ça s’est déroulé si vite que Viktoria et moi, n’avons pas su réagir. Nous étions estomaqués par la situation.

Elle n’a eu que le temps que de m’embrasser en s’accrochant à moi de toutes ses forces. Sans aucun remords, ils l’ont agrippé et emmené avec eux.

Mon père et moi sommes montés dans la limousine qui bloquait l’entrée pour les poursuivre, mais ils nous ont semés au premier carrefour sans que nous puissions rien faire.

J’ai vu Irina, ou j’ai rêvé ?

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