Vendredi 18 décembre 2020
Salut mon ami,
Ce matin, Jules est venu me faire ma toilette. Mais pas que !
Il a enlevé ma blouse, me laissant étendu sur le lit, nu comme un ver. Son regard se baladait comme une main invisible sur tout mon corps.
Il a d’abord lavé mon visage, mon cou, mes bras et mes mains. Ensuite, il s’est attaqué à mon torse et à mes aisselles. Ses gestes demeurent toujours aussi délicats.
J’ai honte. J’aime sincèrement Alekseï, mais plus d’un mois sans contact physique, je ne contrôle plus vraiment mes pulsions.
Sentant mon membre se mettre au garde-à-vous, j’ai posé ma main sur la sienne. Je l’ai fixé avec insistance et j’ai tiré légèrement dessus afin de lui faire passer un message. Il comprit immédiatement que je voulais qu’il se penche vers moi. Il a approché son visage du mien, sans me lâcher de son regard sexy.
J’ai mis ma main droite derrière sa tête et j’ai écrasé sa bouche contre la mienne. Il m’a embrassé sans se faire prier, continuant de passer le linge humide n’importe comment.
Sans que nos langues cessent de se démener, il poursuivit la descente du lavage jusqu’à mon bas-ventre. Lorsqu’il a buté contre mon sexe à l’apogée de l’érection, il a jeté le linge sur le lit et il a commencé à me masturber. Nos baisers sont devenus de plus en voraces. Je le fixais pour qu’il sache que j’étais avec lui et non pas dans mes pensées, avec Alekseï.
Je ne pouvais rien lui rendre en retour. J’ai donc attrapé sa main gauche et j’ai mis ses doigts dans ma bouche, pour les sucer langoureusement un par un.
J’ai joui, comme, je n’avais pas joui depuis longtemps. Mon Dieu que c’était bon, même si mes douleurs me faisaient toujours autant souffrir lorsque je me contractais.
Jules s’écarta et me sourit. Il releva sa blouse blanche et attrapa son sexe à travers son pantalon en toile pour me montrer que ça avait été bon pour lui aussi.
Je lui ai fait signe de ma main disponible et encore très adroite pour qu’il s’approche. Je l’ai ensuite posé sur son sexe et je l’ai malaxé à travers la toile. Je ne pouvais pas le laisser dans cet état le pauvre. J’ai alors baissé l’élastique de son pantalon et celui de son boxer, libérant ainsi son magnifique « Diable en boîte » qui surgit. Je l’ai attrapé et nous avons repris nos fougueux baisers pendant qu’à mon tour, je lui faisais sa petite affaire avec dextérité. Ça n’a pas duré longtemps, il était trop excité.
Nous n’avons pas échangé un seul mot, durant que nous soulagions mutuellement, mais juste des regards et des sourires.
Il a rincé le linge et s’est essuyé avant de renfermer son pantin dans sa boite. Il avait le sourire jusqu’aux oreilles lorsqu’il est allé changer l’eau de la bassine et celui-ci ne l’avait pas quitté lorsqu’il réapparut dans la chambre.
Il m’a lavé le sexe avec soin et a remis un coup vite fais sur mon bas-ventre.
— Ce sera bon pour aujourd’hui ?
— Reviens quand tu veux, si le cœur t’en dit. Je ne bouge pas d’ici, lui ai-je répondu en rigolant. Il déposa un baiser sur mon front.
— Merci Sacha. C’est encore une étape de passée dans ma première fois avec un mec. Tu me fais trop craquer. Désolé !
J’étais étonné. Est-ce qu’il me mentait ? On n’aurait pas dit qu’il débutait !
Vers 14 h 30, mes grands-parents sont venus me rendre visite. Enara et Gabriel ont été agréablement surpris d’être accueillis avec un tel sourire.
— Il s’est passé un truc ? Tu souris drôlement mon petit gars !
— J’ai un infirmier qui s’occupe bien de moi, Papy !
— Comment tu peux faire des choses pareilles dans ton état ? Et si une infirmière, vous avez surpris ? Tu exagères gamin !
Il était mort de rire.
— Merci Mamie pour mon journal ! J’avais plein de choses à noter !
— Écris que ce qui te réjouit, ne t’attarde pas sur le négatif. Ne perds pas ton temps, il est trop précieux.
— Ne t’inquiète pas Mamie, j’ai énormément de bonnes choses à écrire aujourd’hui. Je leur ai tiré la langue. Je me suis résigné et j’ai accepté de me consoler dans les bras de Jules. Il est super gentil, vous verrez. Je suis son premier mec, alors même si c’est platonique, nous nous apprécions. Je verrais bien si ses sentiments et sa tendresse finissent par effacer ceux que j’ai encore pour Alekseï.
Dans la soirée, je n’ai pas pu résister de raconter mon aventure aux filles. J’ai donc appelé Sally. Elles gloussaient comme des dindes à l’autre bout du fil.
Alors que j’étais concentré à leur raconter nos récentes aventures et que je riais avec elles, je n’ai pas entendu Jules s’approcher de moi. Je l’ai regardé avec des yeux exorbités de honte.
— Attendez les filles, j’ai de la visite !
— Si c’est ton infirmier sexy, passe-lui le bonjour ! Elles explosèrent de rire.
— Chut ! Je n’avais pas coupé le micro pour qu’elles entendent.
— Tu dois beaucoup les apprécier et elles aussi, pour te vanter de tes ébats en détails.
Et là, nous avons entendu des « ouh ! » provenant du portable. Elles m’ont grillé ses idiotes !
— Bonne soirée les filles ! Je continuerai à prendre bien soin de lui, ne vous inquiétez pas ! Il vous racontera de toute façon !
Il a glissé sa main derrière ma tête et m’a fait un bisou très bruyant pour que mes dindes l’entendent. Il est parti en rigolant pendant que les deux autres se marraient.
— Raconte bébé ! Il embrasse bien ?
— Oui, bande de folles ! Il a aussi un coup de main de ouf pour un novice ! Allez bonne nuit et faites de beaux rêves. Je vous aime.
J’ai aussitôt attrapé mon journal pour mettre mes aventures du jour par écrit.
J’étais son premier mec, je n’en revenais pas qu’il soit aussi adroit et à l’aise avec moi. Il fallait que je lui rende la pareille.
J’espérais juste que mes démons, avides de vengeance, ne se réveillent pas comme cela, c’était produit auparavant avec Alekseï.
Re-salut journal ! Je te reprends, car je viens de me souvenir que je ne t’ai pas décrit mon nouveau camarade de jeu.
Jules doit bien faire 1, 80 mètres à vue d’œil. Il a une silhouette longiligne. Il doit cacher des muscles sous ses fringues, puisqu’il me soulève comme un rien.
Il a une coupe de surfeur. Ses longs cheveux blond doré bataillent jusqu’à sa nuque. Un peu comme moi quand je déprime, il doit se servir de ses doigts pour se coiffer. Il est loin le temps où les étudiants en médecine étaient tirés à quatre épingles.
Le plus magnifique chez lui, ce sont ses superbes yeux bleu vif. J’aime bien quand il porte ses petites lunettes, elles lui donnent un petit côté intello. Malheureusement, elles masquent les petites taches de rousseur qui parsèment ses pommettes et son nez, long et fin, un peu comme celui d’Alekseï.
Ça y est, je les compare encore. Faut que je dorme…
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