Samedi 15 mai 2021
Coucou journal,
Aujourd’hui, c’était un grand jour pour Alekseï. De bon matin, il nous avait fait livrer des tenues blanches, thème de la journée, selon lui. J’ai revêtu mon costume avec un pincement au cœur, mais avec une certaine fierté d’être celui qui l’épousera bientôt.
J’étais très triste en me rendant au centre-ville de Koula, décoré pour l’occasion. Il y avait des fanions blancs partout, les maisons étaient parées du drapeau bulgare et les gens semblaient joyeux. Sachant ce qu’il se tramait, mes amies, mes grands-parents et moi étions les seuls à ne pas nous réjouir.
Des vigiles, habillés de noir et munis d’oreillettes, nous prièrent de nous rendre dans le carré VIP au pied de la scène.
Une scène d’au moins 90 mètres carrés, drapée d’un rouge flamboyant, avec des fauteuils dorés et d’immenses voilages blancs.
En plein milieu, avait été dressé un escalier blanc recouvert d’un long tapis rouge qui menait jusqu’à la rue perpendiculaire, par laquelle devaient arriver le roi et sa famille.
C’était somptueux, royal.
Nous nous sommes placés à droite de l’escalier, où on nous distribua des oreilles pour la traduction, et d’autres personnes qui paraissaient importantes ont pris place à sa gauche.
Vers 14 h 15, le Roi gravit les marches, suivi d’Alekseï et de son cousin, Rodolf. Mon Prince était sublime dans son costume d’apparat blanc et doré. Mes larmes montèrent, mais les applaudissements et les cris de joie des sujets me rendirent le sourire.
Le roi qui devait faire son discours mensonger et offrir la passation officielle à son neveu s’approcha du pupitre.
Nous n’avons plus les mots exacts de son discours, néanmoins voilà en gros le message qu’il a tenu à son peuple.
— Chères Concitoyennes et Chers Concitoyens, Chers Amis et familles, je me présente aujourd’hui devant vous pour vous faire part de ma décision concernant le futur héritier au trône.
Je suis conscient que ma résolution va à l’encontre de vos attentes, mais avec votre Prince, nous avons mûrement échangé et réfléchi.
D’un commun accord, nous avons décidé qu’Alekseï ne se dressera pas en tant que souverain de Koula… Il cède sa place à Rodolf, son cousin.
La raison est telle que notre société, en France, subit une forte pression des entreprises concurrentes et qu’Alekseï est le plus à même de surpasser cette crise…
Nombreux étaient ceux d’entre nous qui laissèrent échapper un sanglot. Alekseï semblait tout autant apprécié par son peuple que l’était sa majesté le roi. J’étais rassuré que ce ne soit qu’un petit mensonge. Personne n’avait l’air de lui en tenir rigueur. Les visages demeuraient tristes, mais souriants. Sûrement par compassion.
Le roi tendit le bras et invita son fils à le rejoindre au milieu de la scène.
Alekseï se positionna derrière les micros. Des cris hystériques de la gent féminine se firent entendre de toutes parts. Elles l’adulaient comme des groupies.
Il chercha quelques instants mon regard et lorsqu’il le croisa, il fondit en larmes devant les milliers de spectateurs et téléspectateurs qui le regardaient à travers la région.
D’une voix tremblotante, il prit la parole.
— Chers Citoyens, … Bien que j’ai décidé, avec votre souverain, de vous mentir au sujet de mon renoncement au trône, je pense vous devoir la vérité.
Je m’apprête à vous faire une confession importante, car vous l’êtes encore plus pour moi.
J’avoue ne pas renoncer à ma destinée par obligation envers notre société, mais par amour.
Je vais certainement perdre toute crédibilité et valeur à vos yeux, mais un souverain se doit d’être honnête envers son peuple.
Après avoir croisé le regard de l’homme que j’aime, j’ai pris la décision de vous annoncer mon homosexualité. Je donnerai ma vie pour lui, après qu’il a failli y laisser la sienne à cause de ma cupidité.
Mes yeux s’écarquillèrent. Je craignis qu’il se ramasse un jet de tomates et de noms d’oiseaux en tout genre, mais la foule resta aussi interloquée que nous.
D’un bond, je me suis dirigé vers lui pour lui faire des signes de désapprobation.
— Alekseï, arrête ça tout de suite ! Qu’est-ce que tu fous ?
— Mon amour, je ne veux pas que mon peuple pâtisse de mes attirances. Je ne suis pas à la hauteur de leur espérance.
Il mérite un souverain digne de ce nom qui lui donne une belle descendance.
— Honey… Je ne pus retenir davantage mon chagrin.
— Je désire l’aimer ouvertement et lui apporter un confort de princesse. Je mettrais tout ce qu’il désire à ses pieds, même ma couronne s’il me l’avait demandé.
Mais il n’a exigé qu’une chose de ma part… Que j’abandonne mon amour pour lui et que je règne à mon tour sur notre royaume.
Vous m’en voyez navré, mais c’est impensable pour moi !
*** Alekseï ***
Comme je m’y attendais, mon bel amour, dans son costume d’ange, pleurait abondamment. Nous allions certainement nous disputer suite à ma confession, mais je n’en avais que faire.
Je suis descendu de scène, laissant tout loisir à mon père de présenter son futur successeur. J’ai rejoint ma princesse, je lui ai attrapé la main et nous nous sommes enfuis.
À l’arrière de la scène, nous avons rejoint mon Softail Héritage blanc nacré que j’avais pris soin de faire amener. J’ai tendu un casque aussi blanc que la Harley à mon Baby et nous avons enfourché notre monture.
— Où est-ce que nous fuyons ?
— Tu verras, c’est une surprise !
Parvenu à la forteresse de Baba Vida, érigée par mes ancêtres, je lui ai laissé le temps d’apprécier le lieu. Sacha semblait aux anges. Il courait partout, s’émerveillant de la structure, du paysage et de tous ces trucs dont raffolent les architectes et les amoureux d’histoire.
Devant la porte principale qui menait à l’intérieur de l’édifice, je l’ai stoppé dans sa course effrénée et je lui ai demandé l’autorisation de lui bander les yeux. Il a accepté et tout en riant, il s’est cramponné à mon bras.
***
Bien que je lui en veuille, je n’ai pas pu résister à mon envie de le suivre au bout du monde lorsque j’ai découvert son nouveau jouet vrombissant.
Je n’avais jamais visité les lieux et j’avais hâte de les découvrir avec lui pour guide.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai vu au loin se dessiner la silhouette imposante de cette bâtisse du Xe siècle. Un vestige éblouissant d’une histoire lointaine, la sienne.
Je ne savais pas où donner de la tête, j’avais peur de louper un détail.
Après m’avoir bandé les yeux, il me mena à travers le bâtiment dans lequel régnait une odeur d’humidité et de poussière. J’étais confiant, sachant qu’il avait dû me prévoir une surprise.
Quelques minutes, plus tard, j’ai discerné le grincement d’une lourde porte, puis une odeur de rose me caressa les sinus. Alekseï me fit faire quelques pas, lança de la musique de chez lui et après avoir compté jusqu’à trois, il ôta mon bandeau.
Je fus émerveillé par le spectacle qui s’offrait à moi.
Dans une immense salle, surplombée de lustres en cristal gigantesques, il avait fait recouvrir le sol de pétales de rose blanche. Et surprise ! Au milieu de toute cette pureté trônait un billard aussi blanc que le sol, des peaux d’ours polaire et sur une estrade, un trône.
Il me prit la main et me fit faire volte-face.
Son immense bouche vint s’écraser sur la mienne. Tout en me bécotant, comme pour attiser mon envie, il me fit reculer.
Butant contre le billard, j’ai manqué de partir à la renverse, mais immédiatement, il a soutenu ma nuque de sa main puissante. Ses perles d’ébène perdues dans l’océan de mes yeux, il semblait me crier son amour et son désir. Sa respiration devint haletante et roque. Il me bascula doucement sur celui-ci, puis releva ma chemise. Sa bouche bouillante me dévorait le ventre tandis que sa langue baladeuse se mit à parcourir toute ma ceinture abdominale. À chacun de ses baisers, un frisson, comme une main invisible, me caressait le corps.
Sacha savourait la chaleur des baisers ardents sur son corps nu, en essayant de deviner où allait se poser la bouche pulpeuse de son prince.
Ne me quittant pas des yeux et en se mordant la lèvre inférieure, ses mains défirent le bouton et la braguette de mon pantalon de toile. Son regard m’envoûtait. Il le saisit en même temps que mon boxer et les fit glisser délicatement le long de mes cuisses.
Il glissa une main sous ma chemise pour me caresser la poitrine et l’autre s’enroula autour de ma verge, déjà en érection.
Les yeux fermés, je me consumais de l’intérieur, en me délectant de la chaleur de sa bouche qui dégustait mon sexe et de l’odeur des roses qui parfumait la pièce. Ne pouvant me retenir plus longtemps, je laissai mon foutre lui emplir la bouche.
Alekseï se redressa, s’essuya du revers de la main et finit de m’arracher mon pantalon. Toujours avec la même intensité, il remonta mes genoux jusqu’à ma poitrine.
Je voulais lui dire non, j’avais honte qu’il voit mes cicatrices. J’ai alors resserré les fesses, mais il les écarta tout en les mordillant.
— Laisse-toi faire baby ! N’aie ni peur, ni honte. Je veux juste faire l’amour à ma princesse.
Ses paroles me décomplexèrent et je me détendis. L’envie qu’il me déguste en profondeur était plus forte que tout.
Il écarta de nouveau mes fesses et engouffra sa langue fouineuse dans mon antre avide. Je me suis laissé fondre de plaisir, jusqu’à ce qu’il me redresse à mon tour, m’enlève le haut et qu’il me porte sur le tapis en peau d’ours.
J’aurais dû me douter qu’il ne soit pas synthétique. Pauvre bête ! Désolé, mais le moment n’était pas propice au questionnement sur la sauvegarde des animaux de l’Arctique.
Il m’allongea délicatement sur ce nuage cotonneux et se débarrassa de son costume. Sa peau dorée contrastait dans ce décor immaculé. Il était sublime avec ses formes appétissantes, contractées à cause de l’air frais de la pièce.
*** Alekseï ***
Quoi de plus troublant que de voir mon bel ange, à la peau si pâle, s’offrir à moi sur cette duveteuse fourrure, aussi lumineuse que lui. La dissemblance entre nos deux corps enlacés aurait pu faire un sujet remarquable pour une œuvre de William Etty.
Cet artiste-peintre anglais du 18e siècle a su faire valoir le corps dénudé des hommes qu’ils peignaient. Il a apporté une sensualité aux silhouettes masculines en galbant leurs muscles et leurs courbes, telles qu’elles ressortaient sur des œuvres de modèles féminins.
Sacha n’avait aucune rondeur. Son corps menu et fragile me freinait dans mes pulsions libidinales. Je ne pouvais être que patient avec lui, surtout après ce qu’il avait subi, il fallait que je me montre délicat au risque de le voir une nouvelle fois se braquer.
À la texture de sa peau et à ses tétons durcis et saillants, je devinais qu’il était frigorifié. Je me suis alors lentement faufilé entre ses jambes, afin de le couvrir de la chaleur de mon corps, tout en ponctuant mon ascension, de baisers.
Il saisit mon visage entre ses mains et me hissa jusqu’à sa bouche. Ses baisers étaient généreux et tendres à la fois. Me happant, me mordillant, me suçotant la langue, ma princesse me faisait l’amour avec sa bouche, tout en pressant ses mains sur mon dos et mes bras.
Ma queue, raidie par la passion de nos langues qui dansaient dans nos bouches, lubrifiait la porte d’entrée du petit anus fébrile de mon bel amant.
Sacha prit ma main et la posa sur ses bourses en la faisant glisser vers l’arrière. Il semblait désireux que je le doigte avant toute autre chose.
J’ai attrapé le flacon de gel dissimulé sous notre couche et après m’en être enduit les doigts, j’ai commencé la stimulation de ses sphincters encore très réticents.
J’avais à peine commencé qu’il se redressa. D’une main, il me chopa sauvagement par la nuque pour m’embrasser et de l’autre, il invita fortement la mienne à le pénétrer.
Tout en douceur, j’ai alésé son petit orifice qui se dilata avec souplesse.
Tout en lui adressant une moue triste, Sacha saisit le sexe d’Alekseï et lui indiqua qu’il était prêt. Il avait envie de satisfaire son Prince et se moquait éperdument de la souffrance que cela pouvait lui occasionner.
***
Je mourais d’envie de le sentir en moi, la douleur ne me faisait pas peur. J’avais si souvent eu mal que j’en ressentais un certain plaisir sadique. Après m’être lavé de notre passé, il fallait que je me débarrasse de tous ces démons qui me hantaient.
Après qu’il a joui une première fois, je me suis dégagé de son étreinte et je me suis placé devant lui à quatre pattes, les épaules bien à plat sur le tapis. Cette position de « garage à vélos » était idéale pour une dilatation parfaite et c’était l’opportunité de dissimuler mes larmes. Que ce soit de plaisir ou par souffrance, il n’avait pas besoin de le savoir.
Tout en délicatesse, il commença à me ramoner. Mon trou du cul était de nouveau dépucelé par ce même gars. Tel le Phénix, je renaissais de mes cendres.
Une nouvelle vie s’offrait à nous. Je ne pouvais omettre tout ce que nous avions traversé ensemble et ce qu’il avait abandonné pour moi.
Au rythme de la musique, ses coups de rein se firent plus prononcés…
Deux râles de plaisir résonnèrent dans toute la forteresse.
Alekseï se colla contre mon dos. Nos sueurs se mélangèrent, créant des gouttelettes qui ruisselaient le long de mon échine et finissaient leurs courses entre mes fesses.
La chaleur de nos souffles dépareillait avec la fraîcheur de la pièce.
Ses lèvres se posaient çà et là de ma nuque. Nous étions tous deux sur notre petit nuage. J’avais pris un tel pied que les larmes, que j’avais pensé verser, avaient disparu par enchantement.
*** Alekseï ***
Sentant mon Ange frissonner, je me suis levé, j’ai pris un plaid blanc (bien entendu !) et je l’ai enroulé dedans. Ensuite, je me suis dirigé vers l’immense cheminé pour remettre du bois.
Du coin de l’œil, j’observais Sacha. Il était toujours emmitouflé dans sa couverture, ne laissant entrevoir que ses cheveux en bataille et son long nez.
My Baby, i will be yours forever… Tu es si angélique.
Je n’ai pas d’appareil photo pour immortaliser cet instant et ce qui émane de toi, lorsque je me perds à t’admirer, pourtant cette image restera gravée dans mon esprit, jusqu’à la fin de ma vie.
Après que la chaleur a de nouveau réchauffé la pièce, j’ai changé la musique et je me suis approché de lui.
— M’accordez-vous cette danse, Votre Altesse ?
— Bien évidemment, Votre Majesté, mon fiancé !
Il accepta ma main et se leva en se trémoussant sensuellement sur « Take My Breath Away », la chanson du film « Top Gun ».
Il croisa ses bras derrière ma nuque et m’embrassa goulûment. J’ai passé mes bras autour de sa taille et nous avons dansé un slow, tels deux ados boutonneux à une boum.
Encore une fois, ses baisers torrides eurent raison de ma petite faiblesse. Le glaive dressé, je l’ai saisi par la gorge et je l’ai repoussé en ricanant. Mon scénario était parfaitement ficelé. J’ai couru jusqu’au trône sur l’estrade et je me suis affalé dessus.
N’ayant pas fait un pas vers moi, Sacha continuait de me pervertir en se déhanchant et en se caressant le corps érotiquement.
Tout en lui faisant signe de me rejoindre, je tapotais ma cuisse pour qu’il comprenne que je voulais qu’il s’asseye sur moi.
***
Comme si j’avais fumé un énorme pétard, je me sentais guidé vers lui comme une marionnette suspendue par des fils dorés.
J’ai évolué voluptueusement vers lui, puis tout en le caressant çà et là, je me frottais contre son genou.
Sa verge innervée me donnait l’impression d’avoir doublé de volume.
M’étant souvenu de la fameuse fois sur la chaise de la douche, une idée farfelue me traversa l’esprit. J’allais certainement regretter ce que je m’apprêtais à faire, mais je n’aurai peut-être plus l’opportunité de baiser sur un vrai trône.
Continuant de balader ma queue sous son nez, sans le laisser diriger aucun de ses gestes, j’ai posé un pied près de son fessier princier. Ensuite, d’un bond, le deuxième s’est posé de l’autre côté.
Alekseï, amusé par la situation, s’empara de mes cuisses et essaya d’attraper ma bite avec sa bouche. Dans un élan de domination, je l’ai saisi par la tignasse et j’ai relevé sa tête. Ses yeux qui essayaient de deviner à quelle sauce, il allait être mangé et sa bouche entrouverte, me donnèrent envie de le gifler et de lui faire ingurgiter ma queue jusqu’à la garde.
Pour autant, en ce jour, si quelqu’un devait souffrir, c’était moi. J’en avais le désir ardent.
En même temps, que je glissais mes mains sur ses épaules pour me maintenir, je m’accroupissais, jusqu’à pouvoir m’empaler sur lui. Tout en continuant de me dévorer la bouche, il me faisait rebondir en me tenant fermement par la taille.
Chaud comme les braises qui scintillaient dans le foyer de la cheminée, je me défoulais sur lui comme jamais. Il me donna le meilleur de lui-même en nous embarquant dans une jouissance incommensurable.
À bout de souffle, mon Prince m’honora de son foutre royal, me donnant l’agréable sensation, que celui-ci remontait chaudement le long de ma colonne vertébrale.
Deux heures s’étaient écoulées depuis notre fuite au nez et la barbe de l’assemblée. Après de longues minutes, sur un autre tapis en peau d’ours, devant la cheminée, nous nous sommes résolus à nous rhabiller et à regagner la demeure royale.
À notre arrivée, mes grands-parents, les filles et le Roi, nous attendaient confortablement installés dans le patio.
— Ah vous voilà enfin ! Merci de nous avoir plantés sans aucune explication ! éructa Sally en fronçant les sourcils.
— J’avoue Alekseï que ce n’était pas très respectueux pour ton cousin et ton peuple. Tu as failli à ton devoir de souverain, mon fils !
— Je suis désolé de vous avoir fait faux-bond, mais j’avais une surprise pour ma Princesse ! Je l’ai enlevé et je lui ai fait visiter la forteresse de Baba Vida.
— Deux heures pour visiter une vieille bâtisse ? Vous avez repeint les murs du donjon au moins ?
— En gros, c’est ça, Irina ! Tu sais qu’en tant que futur architecte, j’ai le souci du détail.
— Merci pour le « détail » Sacha ! J’espère que ce n’est pas de mon… Avant qu’il n’achève sa phrase, je me suis précipité sur lui et je lui ai plaqué ma main sur la bouche.
— De ton envie de le rénover ! C’est ça qu’il voulait dire !
— Mais oui, on te croit Sacha ! répondit Irina en souriant à Sally. Tout le monde éclata de rire.
— Mes Chers Invités, je viens d’apercevoir Rodolf par la fenêtre. Suivez-moi jusqu’au salon pour prendre l’apéro et lever nos coupes à sa santé.
Nous avons fêté l’annonce de son couronnement en petit comité avec ses parents, sa femme Kristina et ses deux sœurs. Une très agréable soirée, durant laquelle nous n’avons pas eu l’impression d’être des bêtes de foire. Je me suis entendu aussi bien avec Kristina, Liana, la sœur cadette de Rodolf, qui était aussi homosexuelle, qu’avec l’ainée, Mariana, décoratrice d’intérieur.
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