Un jour de décembre, il devait être huit heures du matin et, j’avais topé deux grammes de coke la veille et donc, pour une fois, il me restait de quoi me taper quelques traces. Je repensais à mon amour déchut, à ses yeux caramel, à son odeur, sa grâce, son charisme, sa présence me manquait. Mais rien à faire, car il n'était plus, alors je reniflai ma trace. Je m’étais dit, en buvant mon café, que c’était bon cette merde.

Deux heures après avoir fait mon ménage, rebelotte, je m’étais repoudrée encore le nez. Quand soudain, mon portable avait sonné, me rappelant ainsi à la réalité. Mon boss me demandait de venir bosser pour treize heures. Fait chier ! Mais si je voulais me payer ma drogue, il fallait que j’aille travailler, pas le choix. Faire les ménages, c’était chiant, mais au moins, j’avais un taf.

Et puis il était sympa. Il me faisait toujours des acomptes en liquide et c’était toujours mieux pour me fournir mes produits. Dernièrement, j’ai gouté de l’opium, sympa et pas trop chère, j’avais encore craqué.

Vous allez me demander comment j’ai fait pour tomber si bas, et bien je vais poser mon téléphone portable, car j'ai vraiment envie de poser mon histoire avec les mots, cela fait un bon moment que j'y pense. Parce qu'il y a eut avant et un après. Mais surtout, un avant mes relations amoureuses et un après cette rencontre.

Louis, mon ex-mari défunt depuis huit mois déjà. Le temps passe si vite, dix ans de pur bonheur, maintenant, partit en fumée. Je regardais ma montre et je vis que j’avais deux heures devant moi pour commencer mon histoire, alors je ne devais pas trop tarder. Mince, j’hésite pour le titre, mais la Dame Blanche me plait bien…