Chapitre 4
La vie continua ainsi pendant quelques semaines, Kévin la regardait tout le temps et chaque fois qu’il essayait de parler elle l’emmenait dans un endroit isolé du magasin et lui mettait un main sur la bouche, l’autre sur la bite avant de le traire rapidement. Après l’orgasme il s’effondrait incapable de parler ou bouger. Un jour alors qu’elle venait de lui descendre la braguette dans le bureau de la supervision il saisit son bras et murmura :
- Je te veux, je veux être en toi.
Ophélie était sur le point de le rebuffer, mais elle aussi avait du désir, un désir brûlant, mais elle ne pouvait pas l’assouvir en regardant Kévin et ses yeux d’amoureux. Elle se mit dos à lui, baissa sa culotte, souleva sa jupe et écarta ses fesses avec ses mains pour l’inviter. Elle n'eut pas à beaucoup insister. Il enfonça son visage dans sa vulve et la lécha avidement. Ce n’était pas ce qu’elle attendait, mais elle le laissa profiter un peu de cette douceur qu’il semblait beaucoup apprécier. Lorsqu’elle s’en fut lassé, elle lui attrapa les bras et le tira contre elle. Il attrapa fébrilement sa verge et la posa en tremblant contre la fente qu’il venait de lubrifier de sa salive. Le pieux glissa à l’intérieur de son vagin détrempé. Il n’eut besoin que de quelques va et vient. Le temps qu’il avait passé à la lécher avait presque suffit à faire jaillir son plaisir. Trois coups de rein plus tard, il se répandait en elle en grognant. Elle recula pour que sa verge puisse entrer au plus profond d’elle avant de la remplir. Il s’extirpa d’elle pantelant et s’effondra sur la chaise du superviseur. Ophélie remonta son sous-vêtement en vitesse. Lorsqu'elle se redressa elle sentit tout de suite la semence couler dans sa culotte. Pendant un long moment elle sentit le foutre s’écouler lentement de sa chatte et mouiller le sous-vêtement avant de pouvoir enfin partir.
En arrivant en bas de l'immeuble, elle tomba sur Marina et Adrien. Marina la fixa d’un air inquisiteur, puis elle se tourna vers son compagnon :
- Mon chou, tu vas nous chercher une pizza pour ce soir ?
Il soupira :
- T’abuse, je te l’avais proposé quand on est passé devant !
- Oui mais j’avais oublié qu’on était vendredi et que j’ai la flemme de cuisiner
- Okay … vous voulez quoi dessus ?
Après avoir passé commande, Marina ouvrit la porte de l’immeuble et invita Ophélie à passer devant. Elles montèrent l’escalier et Ophélie sentit la gène l’envahir. Elle se demandait si la tâche de foutre sur sa culotte pouvait être vue par son amie.
Lorsqu’elle arrivèrent devant la porte de l’appartement Marina s’approcha d’Ophélie.
- Tu as encore passé du bon temps aujourd’hui ? demanda-t-elle avec un sourire complice qui cachait autre chose.
Ophélie se sentait étrangement nerveuse. Elle s’entendit répondre sur un ton de défi :
- T’as qu’à vérifier !
Le sourire de Marina se figea. Elle hésita. Sa main avança de quelques centimètres et Ophélie ne fit aucun geste pour l’arrêter. Elle remonta sous la jupe et frissonna lorsqu’elle toucha le tissu souillé et chaud. Ophélie, la bouche entre-ouverte, ne pouvait détourner son regard des yeux bleu de Marina, elle sentit un désir inconnu s’emparer de tout son corps. Les doigts glissèrent contre le tissu humide. Elles frémirent toutes les deux lorsque Ophélie attrapa la main qui ne la touchait pas encore et l’attira sur sa poitrine. Marina avança son visage vers Ophélie, mais le bruit de l'ascenseur les fit sursauter. Elles se séparèrent. Adrien entra dans le couloir et déclara d’un ton joyeux :
- Finalement j’ai appelé, ils vont nous livrer ! Mais qu’est-ce que vous faites ? Vous avez pas les clés ?
- J'arrivais pas à les trouver dans mon sac, mentit Marina en faisant semblant de chercher.
Adrien sortit son propre jeu de sa poche et ouvrit la porte.
Ce soir-là ils regardèrent un film, mais Ophélie ne parvint pas à se concentrer sur l’intrigue, elle ne pensait plus qu’à une chose, les doigts de Marina glissant sur sa fente. A chaque fois qu’elle lui passait la boite de pizza, elle en profitait pour lui toucher la main. Elle enviait la place d’Adrien dans le canapé. Lorsqu’il se leva pour aller aux toilettes, Ophélie se précipita pour la lui prendre. Immédiatement Marina lui prit la main et jeta la couverture par-dessus.
- Ha ben sympa, marmonna Adrien en découvrant sa place occupée à son retour.
- Désolé, j’avais trop froid.
- C’est vrai mon chou elle est glacée, tu nous apporte les bouillottes ?
Il s’en alla en râlant faiblement. La main de Marina glissa sur la cuisse de sa voisine et la caressa doucement. Ophélie en voulait plus, mais Adrien reviendrait trop vite pour commencer quelque chose de plus ambitieux. Elle posa sa tête sur l’épaule de Marina et se serra contre elle.
Lorsqu’Adien fut de retour elles s’écartèrent un peu l’une de l’autre, mais sous la couverture, les pieds de Marina restaient collés aux cuisses d’Ophélie qui essaya de faire glisser subtilement son corps pour approcher son intimité des talons de Marina.
Avant qu’elle ai pu atteindre son but hélas Adrien bailla bruyamment et annonça qu’il allait se coucher. Il demanda à Marina :
- Tu viens ?
- Je regarde le film, répondit-elle.
- Mais demain je bosse et j’ai besoin de toi pour … pour m’endormir.
Elle soupira et se leva :
- J’arrive, marmonna-t-elle.
Elle se tourna vers Ophélie avec un sourire complice et mima une fallation en montrant Adrien du pouce.Cette dernière étouffa un petit rire sous le regard outragé d’Adrien qui n’avait pas bien vu ce qui se passait, mais soupçonnait quelques mauvais tours sur son dos. Marina se tourna une dernière fois vers Ophélie avant de quitter la pièce et lui lança le même regard audacieux qu’elle avait eu plus tôt devant la porte.
La jeune fille restée seule devant le film qu’elle n’avait pas suivi depuis le début se donna cinq minutes pour essayer d’en comprendre l’histoire, cependant elle n’y parvint pas. Ses pensées étaient obnibulmées par ce qu’il c’était passé aujourd’hui. Elle ne s’était jamais considéré comme une lesbienne refoulée, ni même comme une bisexuelle. A la fac elle était la seule fille de sa classe à ne jamais s’être vanté d’avoir eu une “expérience”, comme les appelaient modestement les autres.
Ophélie sentit la chaleur envahir son corps à l’idée de ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle marcha en silence jusqu’à la porte de la chambre principale qui était restée entrouverte. Elle approcha son œil de la fine ouverture. Marina et Adrien n'avaient pas perdu de temps. Son pantalon et son caleçon traînaient en tas au pied du lit. Marina toute habillée et la robe remontée jusqu'au fesse était couchée sur lui à l'envers, le visage de la blonde était donc tourné en direction de la porte.
Ophélie frissonna en laissant sa main glisser entre ses cuisses, à tout moment Marina pouvait relever la tête et la voir. Qu’aurait-elle fait alors, l’aurait-elle jeté dehors dans la rue ? L’aurait-elle invité à se joindre à eux ?
Elle ne fit rien de tout ça, lorsque Marina releva la tête afin de reprendre son souffle, ses yeux tombèrent directement dans ceux d’Ophélie et elle resta comme ça à la regarder jusqu’à ce que la main d’Adrien vienne appuyer sur l’arrière de son crâne pour la forcer à reprendre son travail. Elle reprit la verge en bouche et se mis à la branler avec ardeur, mais ses yeux restaient fixés sur Ophélie qui en réponse poussa très légèrement la porte, juste assez pour que Marina puisse voir les doigts qui glissaient sur le tissu entre ses cuisses. L’envie inonda ses yeux bleus et elle accéléra son geste rapidement le bassin d’Adrien se mit à remuer furieusement. Marina extirpa la verge de sa bouche et termina de le branler. Il se répandit sur son visage comme un ras de marée. Puis elle agita le bassin et poussa quelques gémissements de bon aloi pour donner une satisfaction totale à son homme qui était occupé à lui brouter la chatte. Elle se releva du lit et se tourna vers lui pour lui dire :
- Je vais prendre un douche !
- Tu es encore plus belle comme ça. Je t’aime.
Ophélie s’écarta de la porte pour ne pas être visible depuis l’intérieur de la chambre, elle n’avait pas eu le temps de terminer, mais elle s’en fichait.
Marina sortit, la lumière du salon se reflétait dans ses cheveux dorés et sur les tâches blanchâtres qui barraient son front, sa joue et son menton. Elle approcha son visage souillé de celui d’Ophélie. L’odeur de la luxure envahit ses narines. La blonde s’approcha encore, leurs lèvres se touchaient presque.
- Demain, murmura-t-elle.
Ophélie frémit de plaisir, l’odeur de sa bouche mélangeait la menthe de son dentifrice et la bite qu’elle venait de sucer. Puis elle disparut dans la salle de bain.

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