C’est une femme au cœur blessé,
Hantée par les fantômes du passé,
Ombres de son esprit
Qui peu à peu, se l’approprient.
Après tant d’années,
De luttes acharnées,
De souffrances persistantes,
De fatigues constantes.
L’hiver en son être a pris place
Et l’a changée en statue de glace,
Qui pétrifiée de tant de douleur
A pris du froid sa pâleur.
Consciente prisonnière
Qui malgré ses prières,
Regarde immobile,
Sa vie qui défile.
Que dans son cœur
Sans aucune pudeur,
Entre le printemps
Et tous ses sentiments.
Ainsi, ses couleurs chatoyantes
Et ses odeurs enivrantes,
Pourront réchauffer son âme
Et faire renaître la flamme.
Celle que l’on nomme Espoir
Et qui nous permet de croire,
Que malgré nos pleurs,
Demain sera meilleur.
Si son regard plonge dans le miroir,
Son âme y trouvera l’espoir
Et si son cœur arrive à y croire,
C’est un enfant qu’elle pourra y voir.