14. Tacle

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Mathilde s’écroule sur le banc. Je suis éclatée. Elle s’éponge le front avec le bas de son tee-shirt avant de s’affaler sur l’assise en bois. Sur le terrain devant elle, quelques joueurs discutent entre eux, balle en main, d’autres rangent tranquillement le matériel pendant que les plus malins profitent de ce dernier moment pour s’envoler au-dessus de la zone de but. Comment font-ils pour avoir autant d’endurance ? Sa bouche se plisse légèrement. Elle suit chaque tir des yeux, analyse la posture des attaquants et prend des notes mentales pour la prochaine séance. Ses mains bougent légèrement pendant qu’elle s’imagine les parades à tenter. Si je fonce là, je pourrais l’arrêter. Y a moyen que je… Elle s’arrache à sa contemplation et expire profondément. On se calme.

Elle se sent à l’aise dans ce gymnase. Même poisseuse de transpiration, même bâchée pour sa féminité, même critiquée pour sa faiblesse.

Elle jette un coup d'œil à Adrien qui rit grassement avec ses collègues. Elle dénoue brusquement ses lacets. Un jour, elle lui montrera. Que la force n’est pas une question de sexe. Que cette puissance peut se manifester autrement que par la brutalité. Elle relève la tête. Ses doigts se crispent sur sa chaussure. Elle pourrait la lui envoyer dans la tronche. Avec un petit effet, un angle de soixante-dix degrés… Non. Elle lâche un grognement frustré. Ne cherche pas les ennuis. Tu as toute l’année pour lui faire cracher qu’il a eu tort de te juger sur ce que tu as entre les jambes.


  • S’il vous plaît, l’équipe jaune ! tonne la voix de Liam. Rangez vos buts !

Mathilde lève la tête vers le handballeur aux cheveux bicolores. Il dépose les ballons qu’il a ramassé dans le panier central avant de courir aider deux filles à démonter les filets. Un léger sourire se dessine sur ses lèvres. Lui aussi, elle a des choses à lui prouver. Mais, à la différence du gorille stupide, Liam a l’air d’être assez cortiqué pour comprendre ce genre de chose. Ou du moins je l’espère.

Elle détache ses cheveux et passe une main fatiguée dans ses boucles. Elle ne regrette pas une seule seconde de s’être donnée à fond. Sous ses habits, ses muscles chantent leur douleur. Elle grimace en massant distraitement ses jambes. Est ce qu’elle aura autant d’énergie pour l’entraînement de demain ? Après s’être ancrée au sol à protéger sa cage, elle a hâte de déplier ses ailes et de s’élever dans les airs. Alors qu’elle s’imagine observer le terrain d’en haut, ses pensées voguent vers son passeur. Une vague d’impatience s’échoue sur son cœur. Bientôt, Théo.


  • Hé, Mathilde !

La gardienne émet un gémissement plaintif. Elle n’a clairement pas la patience pour supporter un énième monologue de la phobique de la sueur. Pourtant, dans sa grande mansuétude - j’suis vraiment trop gentille-, elle se tourne vers la blonde, réprimant un soupir fatigué. Pitié. Que mon agonie soit rapide.

  • Oui, Andréa ?
  • Quelle séance, hein ! s’exclame-t-elle en épongeant d’un geste dégoûté la transpiration sur son front. J’ai eu tellement peur quand on m’a mise dans les buts ! J’ai hurlé à chaque fois qu’on tirait dans ma direction. C’est peut-être pour ça qu’on m’a mise ailière à un moment…

Sur le point de se déconnecter de cette conversation inutile, Mathilde observe les traits tirés de son interlocutrice. Quelque chose cloche chez le spaghetti gluant. Si Andréa déblatère le même genre de discours centré sur elle, sa voix manque son habituelle assurance et son mépris insupportable. La volleyeuse fronce les sourcils et coupe brusquement le torrent de parole :

  • T’as touché la balle pendant tes matchs ?
  • Oh non, s’écrie la sportive en carton, presque affolée. J’étais pas assez douée selon mon capitaine. Mais tant mieux, regarde ! La manucure n’a pas été amochée ! Elle est trop belle, tu trouves pas ?

Alors que son pot de colle agite fièrement ses ongles sous son nez, Mathilde remarque la lueur attristée dans ses yeux bleus. Qu’est-ce que… Elle ouvre la bouche pour l’interroger mais Andréa la prend de vitesse :

  • Je voulais juste te dire…, hésite-t-elle, le regard fuyant. T’es… vraiment impressionnante comme gardienne. Merci… d’être forte comme ça.

Le regard de la sportive s'agrandit tandis qu’un léger sourire fleurit sur le visage de l’autre blonde :

  • À demain ! s’exclame-t-elle en agitant la main. Tu viens au volley, n’est-ce pas ?

Trop surprise pour lui répondre, Mathilde hoche la tête bêtement tandis que ses iris se fixent sur la jeune femme qui disparaît derrière la porte du gymnase. Qu’est-ce qu’il vient de se passer ? Est-ce la fatigue qui lui joue des tours ou Andréa vient de parler d’autre chose que d'elle-même ? Elle cligne des yeux plusieurs fois pendant que son cerveau enregistre les événements. L’aurait-elle jugé trop vite ? Elle secoue la tête. Peut-être que son pot de colle est périmé. Ça périme un pot de colle ? Un pli soucieux barrant son front, elle ferme son sac et se redresse. Elle verra ça plus tard. Pour l’instant, elle doit se concentrer sur sa mission.

D’un pas décidé, elle se dirige vers Liam qui est en train de changer de chaussures. Elle se plante devant lui et l’interpelle d’un ton fier :

  • Alors, Monsieur le perdant ?
  • Ex aequo n’est pas une victoire, Mathilde, déclare-t-il en rangeant tranquillement ses baskets.
  • C’est bien une phrase de perdant, ça.

Il la considère d’un air suspicieux avant de lever les yeux au ciel :

  • Pas du tout. Si l’arbitre n’avait pas sifflé la fin du match, j’aurais gagné trois - deux, je te signale.
  • Oui mais il a sifflé. Quel dommaaaage !

La fatigue agissant comme un désinhibant, elle ne surveille plus vraiment ce qu’il sort de sa bouche. Au secours. Pourquoi je parle encore ?

  • Ce qui ne signifie toujours pas que j’ai perdu, note le handballeur en se couvrant d’un sweat-shirt.
  • Si.
  • Mais non.
  • Si euuuuh !
  • Mais non enfin !
  • Alleeeeeez.

Liam ferme son sac puis se tourne vers elle, perdu :

  • Mais pourquoi tu tiens tant à ce que je perde ?
  • Parce que je veux que les pénalités s’appliquent, chouine-t-elle, à deux doigts de faire un caprice.
  • Mais à ex aequo les pénalités s’appliquent au deux parties, non ?
  • Ah bon ? s’étonne-t-elle en le regardant enfiler sa veste en cuir.
  • Tu ne crois pas ?
  • J’en sais rien.

Il hausse les épaules avant de se lever du banc. La sportive resserre sa poigne sur la bretelle de son sac pendant qu’ils se dirigent vers la sortie. Ils saluent le reste des handballeurs encore dans la salle avant de souhaiter une bonne soirée à leur professeure. Une fois les formules de politesse expédiées, Mathilde se gratte une barbe imaginaire :

  • Faudrait qu’on demande à un arbitre professionnel.

La main plaquée sur la porte du gymnase, le sportif lui fait signe de passer devant. Mathilde le remercie d’un hochement de tête. Lorsqu’elle sort du bâtiment, une brise fraîche effleure sa peau encore chauffée par l’effort. Appréciant cette douce caresse, elle s’avance dans la nuit et inspire profondément. Elle attend patiemment son acolyte et sa réponse. Les deux ne tardent pas à arriver :

  • Ce n’est pas une mauvaise idée. Tu as un contact ? l’interroge Liam en prenant naturellement la direction du campus.
  • Ehmmm, réfléchit-elle en levant les yeux vers le ciel nuageux. Mon grand-oncle a un cousin dont l’ami de la sœur a une connaissance qui travaille dans le domaine de l’agriculture. Et son mari…
  • De ton grand-oncle ou de la connaissance ?
  • Euuuuh. Les deux.

Il fronce les sourcils :

  • Ça n’a aucun sens.
  • Bon d’accord ! Je sais plus ce que je voulais dire ! s’exclame Mathilde en rabattant ses mains le long de son corps.
  • Tu as bu de l’alcool dans tes cages ? Ou alors ce sont les séquelles de la faute d’Adrien qui se manifestent ?
  • Tu ne veux pas savoir.

Sans se formaliser de l’air désemparé du garçon, elle soupire dramatiquement.

  • Je crois que je suis fatiguée.
  • Tu l’es. Tes yeux sont rouges, tu as les paupières presque fermées et tu ne marches pas droit.
  • Quelle déduction, Inspecteur Derrick, grince-t-elle. Tu dois en avoir résolu des grosses enquêtes !

Avant qu’il n’ouvre la bouche, Mathilde lui sourit gentiment avant d’agiter le signe “ok” devant son nez. C’est une blague, Liam. Son regard sombre allant et venant entre les doigts de la jeune femme et son visage, une lueur de compréhension s’allume dans les iris chocolat de Liam après quelques secondes. Satisfaite, Mathilde baisse doucement la main.

  • Tu es toujours aussi franc ? demande-t-elle en levant la tête vers lui.
  • Toujours.
  • Quitte à être brutal ?
  • Il y a des fois où je regrette de n’avoir pas assez de tact ou ne pas savoir choisir mon moment, grimace-t-il en passant une main gênée dans ses cheveux. Mais je ne mens jamais. Je déteste ça. Je préfère me taire plutôt que de faire une chose pareille.

Le regard de la volleyeuse se perd dans le vague pendant qu’elle se remémore sa première conversation avec lui.

  • Alors… Quand tu as dit que ça ne t’intéressait pas de me parler, tu ne mentais pas.
  • Non. Tu avais la même apparence, les mêmes manières de faire que tes deux copines, grogne-t-il, agacé. Une copie tellement conforme, tellement parfaite qu’elle faisait faux.
  • Faux ?
  • Au restaurant universitaire… tu n’étais pas… toi, commence-t-il d’un ton brusque. C’était comme si tu avais réduit l’intensité de ta personnalité à zéro. Tout ça pour te rendre aussi fade que la plupart des gens. Je… j’avais l’impression qu’un voile de mensonges te recouvrait et.. je n’avais pas l’énergie pour t’aider à t’en défaire.

Elle s’immobilise. Quoi ? Ses iris scannent le handballeur qui se retourne vers elle. Alors qu’il penche la tête, des questions plein les yeux, Mathilde fronce les sourcils. Comment a-t-il pu voir aussi facilement à travers les apparences ? Lui qui ne comprend pas les expressions, qui est plus terre à terre qu’un escargot, il vient d’utiliser des images pour s’exprimer et de déceler ce que ses collègues de fac n’ont jamais su remarquer. Sa bouche s’entrouvre mais les mots ne viennent pas.

  • Quand tu t’es énervée, juste avant de partir en courant, j’ai aperçu quelque chose, continue-t-il sans s’arrêter de marcher. Alors, quand ton formulaire est tombé de ton sac, j’ai saisi ma chance. Et c’est une fois dehors que que je t’ai vue. La vraie toi. Celle que tu es maintenant.

Son souffle se coupe. Elle baisse la tête vers son torse aplati. Il a… raison. Sa mâchoire se contracte. Lorsqu’ils se sont rencontrés, elle jouait son rôle. Celle de l’étudiante en droit parfaite. Pas de blagues absurdes, pas de moqueries, pas de jurons. Mais ici, dans ce genre de vêtements, elle se sent bien. Elle se sent… elle-même. Elle déglutit difficilement pendant que le silence s’étire. Pourquoi est-ce que je m’inflige ce costume de perfection ? Pourquoi ne pourrais-je pas simplement être… moi ? Elle inspire profondément. Parce que je suis stupide.

Alors que ses pas la guident vers Liam, son regard accroche celui du garçon. Puis elle ferme les yeux brièvement :

  • J’étais en furie quand je t’ai engueulé. Je… je n’aurais pas dû m’emporter comme ça.
  • Tu n’as rien d’une bête mythologique, la rassure-t-il, un léger sourire aux lèvres.

Les coins de sa bouche s’étirent doucement pendant qu’elle étudie les traits du handballeur, à la recherche d’une quelconque rancœur à son égard. Rien. Ouf. Elle se détourne de lui, son regard se fixant sur l’horizon :

  • Dommage, lance-t-elle sur le ton de la blague. Je suis sûre que ça m’aurait bien plu de tourmenter les gens.
  • Si tu veux absolument avoir le titre de furie, il faudrait que tu sois une chauve-souris de la famille des Furipteridae.
  • Mouais. C’est quand même moins classe.

Elle lève la main en signant “ok”, espérant qu’il comprenne qu’elle n’insultait pas vraiment ces animaux. Il rit légèrement avant de se pencher vers elle.

  • Après si on regarde bien, sous un certain angle, tu…
  • Ne finis pas cette phrase si tu tiens à la vie, prévient-elle en plissant les yeux.
  • Le meutre est toujours illégal.
  • Tu seras plus là pour me le rappeler si je me débarrasse de toi.
  • Très juste.

Elle lui sourit pendant qu’ils passent près de la cafétéria universitaire, les rires des étudiants troublant le silence de la nuit. Elle laisse ses iris caresser les visages rougis par l’alcool et ses doigts tapotent sa cuisse au rythme de la musique. Ce n’est qu’une fois le bâtiment dépassé que Liam reprend la parole :

  • Tu ne vas pas vraiment me tuer hein ? demande-t-il prudemment.
  • Tu m’as presque comparée à une bestiole aveugle et pleine de poils.
  • Et la peine de mort est requise pour ce genre de chose ?
  • Bien sûr.
  • J’en doute.
  • Qui fait du droit ici ? Toi ou moi ?
  • Vu ce que tu en fais, je me demande si c’est une bonne idée que tu continues sur cette voie, râle-t-il en levant les yeux au ciel.

L’air dépité du jeune homme la fait pouffer de rire. Oh bordel. Qui aurait cru qu’il serait drôle celui-ci ? Elle reprend rapidement son souffle avant de lancer :

  • Tu sais quoi ? On va appliquer les deux pénalités.
  • Un grand soupir s’échappe des lèvres de Liam :
  • Peut-être que tu es vraiment une déesse de la vengeance. Tu es cruelle.
  • Cruelle ?
  • Je n’ai vraiment pas envie de faire connaissance avec Nina.

L’imaginer, les poings crispés autour de ses couverts pendant que la passionnée de droit lui explique les bases de sa matière préférée crée une hilarité dont la gardienne n’est pas prête de se remettre. Elle voit pratiquement Liam mourir de l’intérieur à chaque phrase de la brune. Sous le regard intrigué du handballeur, Mathilde efface les petites larmes qui roulent sur ses joues. Oh punaise, j’étais pas prête pour ces images.

Elle prend une grande respiration pour se calmer et effacer ce rendez-vous cauchemardesque de son esprit. On n’est vraiment pas passé loin de la catastrophe… Bien que j’aurais adoré voir ça.

  • Très bien, très bien, cède-t-elle d’un air faussement navré. Je vais remplir ma part du marché. Pendant que je serais obligée d’être sympa avec toi…
  • Tu pourrais faire l’effort d’être un peu ravie.
  • Je le suis. Enfin… Presque.

Elle jette un coup d'œil au sportif qui plisse les lèvres, pas ravi pour un sou.

  • Persécutrice, souffle-t-il discrètement.
  • Génie, tu veux dire.

Il grogne et Mathilde comprend à ses traits plissés qu’il ne partage pas du tout son opinion. Tu as tort, Liam. S’il y a une case dans laquelle il faut me mettre, c’est la catégorie “Don du ciel”

  • Je disais ! reprend-t-elle en tapant dans ses mains. Pendant que j’accepte de repartir de zéro avec toi, tu devras sincèrement t’intéresser à la prochaine personne que tu rencontres. Et…. ce sera quelqu’un que je t’amènerai.
  • Quoi ? Mais tu vas ramener quelqu’un d’ennuyant pour me torturer.
  • Mais non, voyons, siffle-t-elle en réprimant un sourire machiavélique. Je promets d’être gentille sur ce coup là.
  • Mouais.
  • Ne sois pas désagréable.
  • Je...

Elle signe à nouveau “ok”. Ses yeux chocolat se posent sur ses doigts un instant. Puis il lui tire la langue avant de lâcher un long soupir. Elle camoufle un rire derrière sa main. Elle n’a jamais été aussi ravie d’embêter quelqu’un. C’est tellement satisfaisant, il tombe dans chaque piège. Pendant qu’elle songe à une nouvelle répartie diabolique, Liam bifurque sur la droite. Mathilde ne le suit pas, son appartement ne se trouve pas dans cette direction.

  • On se voit à l'entraînement de volley demain ? lance-t-elle en haussant légèrement le ton.
  • Comment sais-tu que…, commence-t-il avant de se tourner vers elle, perdu de ne pas la voir à ses côtés.
  • J’étais à la soirée de mardi. Celle où tous les anciens t’ont accueillis en grande pompe.

Il fronce les sourcils, comme s’il essayait de replacer le visage de la sportive parmi ceux présents au bar. La jeune femme l’observe réfléchir pendant un temps avant qu’il n’abandonne le combat.

  • J’y serai, déclare-t-il en refermant sa veste.
  • Prépare toi psychologiquement à être gentil.
  • Je le suis toujours quand on est honnête avec moi !
  • Mais oui, c’est ça.

Il lève les yeux au ciel, sûrement trop fatigué pour répliquer. Un sourire étire les lèvres de la gardienne qui le salue d’un geste de la main.

  • À demain !
  • À demain, répond-t-il chaleureusement avant de se retourner.

Soudain, un éclair de génie traverse la sportive. Trop fatiguée pour empêcher son interrogation de traverser la barrière de ses lèvres ou même de réfléchir à son utilité, elle laisse les mots sortir :

  • Liam ! Une dernière petite question ! Garçon ou fille ? Tu as une préférence ?

Quand elle prend conscience de ce qui vient de sortir de sa bouche, ses yeux s'écarquillent. Bordel. Elle grimace pendant qu’il l’étudie du regard, désemparé. Pourquoi suis-je aussi subtile qu’un pied de chaise ? Elle se maudit intérieurement et s’apprête à lui demander de l’ignorer lorsqu’il la surprend :

  • Je... Non.

Oh ? Ooooooh ! Elle hoche la tête dans sa direction :

  • Ça marche ! À pluuuus !

Elle le salue rapidement de la main avant de fuir en direction de son appartement. L'opération PAFF (Pour l’Amour de la Fougère Furtive) - j’suis trop forte en acronyme - est sur le point de commencer. Elle lève les yeux vers les étoiles. Tu as intérêt à être là demain, Théo. Parce que je sens qu’on va faire des étincelles.

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