On sonne à la porte :
- Enfin, ce n'est pas trop tôt,
Depuis le temps, que je vous attend
Dans cette vie, vide et ennuyeuse
Vide de sens et d'engouement
Je souris, joyeusement, à votre venue
Pour m'éteindre fièrement,
Tout recommencer autrement...
- Crois-tu pouvoir, avoir le choix ?
De décider, quand je suis censé venir te chercher?
Je ne suis là, que pour te prévenir, de ton futur avenir...
Pas aussi joyeux, ni envieux
Comme tu le voudrais, pour enfin te croire heureux à souhait...
La mort, que je suis, ne juge pas et rien n'est prédéfini
Je viens quand il est l'heure, je viens en avance, pour informer ou pour prendre mon futur hôte.
Sa nouvelle vie,
Sa nouvelle destinée,
inconnue,
au goût de paradis fleuris
Ou bien aux senteurs nauséabondes de l'oubli...
- Dites-moi, ce qui est prévu pour moi,
Pour la suite, si vous ne venez pas me chercher, que dois-je savoir ?
- Je ne suis qu'un messager,
ni homme, ni femme
tout ce que tu dois savoir,
c'est que tu ne peux pas changer le passé, les mots prononcés, bons ou mauvais, les actions entreprises et regrettées ensuite, ce qui est fait, est fait et notifié,
non modifiable, peu importe le prix à payer...
Si tu dois venir avec moi, dans une heure, dans un mois ou dans dix ans, tout sera prêt à temps
C'est le moment présent, que tu dois vivre, le seul, qui t'appartient vraiment...
Le reste, n'est qu'illusion et refuge, dans des pensées revassées...
Souvent, irréalistes et démesurées, contrairement à ce que tu pourrais prétendre et bénéficier...
Contente toi du peu et travaille, chaque jour, à t'améliorer
Jusqu'au jour, du jugement dernier...
- La prochaine fois, je ne vous ouvrirai pas la porte !
- Nous sommes, la prochaine fois,
Tu n'as rien entendu, de ce que je t'ai dit.
Le présent, c'est maintenant !