Tous les défis littérairesÀ votre porte se trouve...
Milia vous lance un défi !
... la Mort.
Vous entendez votre sonnette, ouvrez la porte et là, la Mort vous salue. Attention, elle n'est pas là pour vous tuer, elle est là en visiteur. Elle sait que vous avez des questions, des choses à lui dire. Alors elle est venue.
Quel serait votre conversation ?
Pas plus de dix minutes ^^
Vous avez jusqu'à dimanche 31 mars pour y répondre.
10 auteurs ont déjà relevé avec succès ce défi !
Défi
Le septième sceau d'Ingmar Bergman est un des films majeurs de l'histoire du cinéma mondial.
Ce film met en scène une partie d'échecs entre le héros et la Mort.
C'est ce film qui m'a inspiré ce récit.
Rassurez vous, il est entièrement fictif.
Ce film met en scène une partie d'échecs entre le héros et la Mort.
C'est ce film qui m'a inspiré ce récit.
Rassurez vous, il est entièrement fictif.
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Défi
Une soirée paisible, tout est calme.
Quelqu'un frappe à votre porte, vous ouvrez et vous vous trouvez face à face avec la Mort.
Elle vient juste vous parler et non vous prendre.
Quelles sont les questions que vous allez lui poser et surtout, quelles vont être ses réponses.
Bonne lecture et n'hésitez pas à me faire un retour de votre ressenti, vos remarques me font toujours plaisir.
Quelqu'un frappe à votre porte, vous ouvrez et vous vous trouvez face à face avec la Mort.
Elle vient juste vous parler et non vous prendre.
Quelles sont les questions que vous allez lui poser et surtout, quelles vont être ses réponses.
Bonne lecture et n'hésitez pas à me faire un retour de votre ressenti, vos remarques me font toujours plaisir.
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Défi
On sonne à la porte :
- Enfin, ce n'est pas trop tôt,
Depuis le temps, que je vous attend
Dans cette vie, vide et ennuyeuse
Vide de sens et d'engouement
Je souris, joyeusement, à votre venue
Pour m'éteindre fièrement,
Tout recommencer autrement...
- Crois-tu pouvoir, avoir le choix ?
De décider, quand je suis censé venir te chercher?
Je ne suis là, que pour te prévenir, de ton futur avenir...
Pas aussi joyeux, ni envieux
Comme tu le voudrais, pour enfin te croire heureux à souhait...
La mort, que je suis, ne juge pas et rien n'est prédéfini
Je viens quand il est l'heure, je viens en avance, pour informer ou pour prendre mon futur hôte.
Sa nouvelle vie,
Sa nouvelle destinée,
inconnue,
au goût de paradis fleuris
Ou bien aux senteurs nauséabondes de l'oubli...
- Dites-moi, ce qui est prévu pour moi,
Pour la suite, si vous ne venez pas me chercher, que dois-je savoir ?
- Je ne suis qu'un messager,
ni homme, ni femme
tout ce que tu dois savoir,
c'est que tu ne peux pas changer le passé, les mots prononcés, bons ou mauvais, les actions entreprises et regrettées ensuite, ce qui est fait, est fait et notifié,
non modifiable, peu importe le prix à payer...
Si tu dois venir avec moi, dans une heure, dans un mois ou dans dix ans, tout sera prêt à temps
C'est le moment présent, que tu dois vivre, le seul, qui t'appartient vraiment...
Le reste, n'est qu'illusion et refuge, dans des pensées revassées...
Souvent, irréalistes et démesurées, contrairement à ce que tu pourrais prétendre et bénéficier...
Contente toi du peu et travaille, chaque jour, à t'améliorer
Jusqu'au jour, du jugement dernier...
- La prochaine fois, je ne vous ouvrirai pas la porte !
- Nous sommes, la prochaine fois,
Tu n'as rien entendu, de ce que je t'ai dit.
Le présent, c'est maintenant !
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Défi
Quel est ce casse pieds qui frappe à mon clapier?
OH !!! non de dieu la mort toute souriante dans l'entrebâillement de ma porte .
Un dialogue s'instaure des questions sous forme de reproche .
Dis moi vielle cloche idhideuse ou as- tu mis tous mes amis ? (parents amis patis trop tôt)
Cette dame hideuse me sourit comme pour se moquer de ma bobine.
Et me souffle à l'oreille pressé de les rejoindre ?
Tu les retrouveras à ton heure on appelle ça un malheur à cet instant je viendrai te tirer par les pieds pour t'emmener dans ma collection personnelle.
Je vais te dire ma collection d'imbécile est complète .J'ai même récolté plus que prévu .
Quand le niveau baissera là ....... je ferai appel à toi en ce moment je prends de l' intellect et créateur tu vois tu as de la marge .
Puis elle me lance un grand sourire moqueur qui me glasse le sang .
je peux juste te dire une chose le jour ou je serai décideré à venir te chercher tu pourras te cacher au fond d'un bénitier ou derriere l'ombre d'un crucifix rien ne m'enpêchera de te prendre.
Dans l'immédiat je suis venu en simple visite .
Ah bien sûr si par hasard ta planète décide une guerre je serai containte à faire du stock !!!!!
Bon comme la tourné du père noel j'ai beaucoup de monde à visiter.
Je reste surprise du nombre d'abruti dans ton genre qu'il me faut stocker j'ai un bel avenir devant moi . Je pense passer en société anonyme avec les lucies - frères.
Ce cauchemar m'a marqué dorénavant je n'ouvre plus la porte sans savoir personnellement qui se trouve derrière .Pas presée de la revoir.
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Défi
Dring.
On sonne à la porte, j'suis en caleçon carotte, j'ai pas envie de voir quiconque. Je me traîne quand même.
- Ouais.
- Amaz"mort bonjour.
- euh.
- J'suis pas prolixe mais ceque j'ai à vous dire peut être long.
- Ne dites rien et au revoir.
Et j'ai fermé la porte, j'ai bien senti que j'étais passé à côté, de quoi, je ne sais pas.
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Défi
La sonnette de ma porte retentit.
J’ouvre, d’un geste naturel, aussi innocemment que je suis.
Un être se dessine devant moi : ses orbites vides, son manteau sombre, sa faucille imposante.
Si reconnaissable est-elle, la Mort…
J’ouvre, d’un geste naturel, aussi innocemment que je suis.
Un être se dessine devant moi : ses orbites vides, son manteau sombre, sa faucille imposante.
Si reconnaissable est-elle, la Mort…
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Défi
Tu ? Non, pardon, je ne vais pas utiliser ce pronom personnel pour m'adresser à votre personne. Pourquoi ? C'est pourtant simple, non. Tu ? Ça ne sonne pas comme un ordre ? Comme une supplique ? Je ne suis pas ce genre de personne. Je ne tue personne, contrairement à vous. Et on dirait que ça a l'air de vous amuser. Vous en avez pris tellement, et parmi tous ceux là, les deux qui comptaient tant dans ma vie. Mon époux et mon père. Vous étiez tellement pressée de mettre un terme à leur vie, alors qu'ils avaient encore tant à nous offrir.
Vous arrivez toujours trop tôt, et surtout vous vous introduisez sans être invitée, vous débarquez comme ça, en fracassant les portes; et quand vous arrivez sur la pointe des pieds, oui, oui, ça vous arrive, vous faîtes encore plus de dégâts.
Oh oui, parfois, ça vous arrive d'être la bienvenue, mais c'est pire encore, vous détruisez tout sur votre passage. Une fraction de seconde pour celui qui va se pendre, suspendre son souffle et sortir par la petite porte. Vous êtes toujours là pour couper le lien de vie. Ça vous amuse ? Espèce de garce.
Et que dire de ceux qui vous sème, comme mauvaise graine lancée au rythme d'une kalachnikov, pour un idéal, mon œil, oui, tout au plus, une connerie.
Combien sont tombés, fauchés sur des champs de bataille rougis de sang innocent.
Et quand vous vous couchez sur les pages blanches d'un roman, c'est tout aussi cruel. Roméo, Juliette, Jean de Florette. Vous ne respectez rien, ni l'amour, ni la famille, vous venez foutre la merde dans les histoires. Certains, certaines vous trouvent attirante, dernière issue pour s'échapper. Qu'avez-vous à offrir ? Dites-moi au moins que vous n'êtes qu'un rideau et que vous nous laisserez avoir des signes de ceux qui sont partis.
Mais peut-être que je suis injuste avec vous, peut-être que j'en oublie l'autre possibilité, celle qui consisterait à prendre conscience que vous ne venez pas, parce que vous êtes en nous. Celles qui donnent la vie nous donnent aussi la mort, c'est ainsi. Peut-être que vous n'êtes pas que vilaine. Vous n'êtes, après tout, qu'une partie de nous, vous êtes en nous. Vous êtes là. Et peut-être que vous vous manifestez quand c'est le moment pour celui qui s'en va. L'autre ne nous appartient pas. J'étais et je reste la fille de mon père, mais il ne m'appartenait pas. J'étais et je reste la femme de mon prince mais il ne m'appartenait pas. Je le sais mais ils ont fait et ils font toujours partie de moi. Et je sais la force de l'Amour qu'ils me portaient, car c'est l'intensité du poids du chagrin de ne plus les avoir près de moi.
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Je pense que vous faites partie de la vie. Vous faites partie de ma vie, puisque vous êtes au bout du chemin, au bout de mon chemin. Vous avez déjà fait partie de ma vie puisque vous ave emporté mon mari et mon papa, ainsi que quelques autres êtres chers. J'ai appris à vivre avec, je ne vous redoute pas vraiment, je suis juste bouleversée par la soudaineté avec laquelle vous surgissez, sans vraiment prévenir. Et je suis surtout atterrée par l'intensité de la douleur que vous laissez. Bon, j'imagine que c'est une intensité liée à l'intensité de l'amour que je portais à ces deux êtres qui ont été arrachés à mon existence. Ça veut dire qu'on a aimé fort et que ce fut une chance immense que d'avoir de tels êtres lumineux et bienveillants autour de soi. Je pense aussi que vous êtes comme un rideau, mon mari, mon père et tous les autres sont juste passés dans la pièce d'à côté, je sais que leur lumière brille sur moi, sur les enfants, je ressens l'amour qu'ils nous portaient, je sais cette force qui nous anime, qui nous aide à avancer sur le chemin de l'existence, jour après jour. Nous avons appris à nous contenter de la beauté vivante d'un rayon de soleil et de bons moments avec des amis ou nos proches. Nous n'avons jamais vraiment su planifier ni anticiper, mais depuis ces deux drames qui nous ont frappés, nous vivons au jour le jour, en se disant que chaque souffle est un bonheur, une joie dont nous pouvons profiter en attendant le moment où les larmes viendront de nouveau inonder nos visages.
Vous êtes ce mystère grandissime entouré d'inconnu mais que nous avons appris un peu à apprivoiser. Vous remettez tout à sa place : pas de place pour les mesquineries, les injures et la haine, juste l'amour qui nous manque, juste un sourire qui nous manque, juste des paroles qui tombaient juste pour alimenter un échange d'idées.
Vous pouvez, par contre, venir attiser le feu des regrets, si vous survenez dans un moment de dispute. Ne pas avoir eu le temps de dire "je t'aime" ou pardon; alors qu'on ne savait pas que l'autre n'allait pas se réveiller le jour d'après. Chaque soir, à la fin d'une journée, il est important de se déshabiller le corps, mais aussi de se déshabiller le cœur, pour laisser les rancœurs dans le sac à linge sale. La vie est tellement fragile, elle peut cesser si brutalement. Le dernier mot, c'est important qu'il soit un mot d'amour, de pardon et d'encouragement.
J'ai eu à cœur d'enlever du mot "mort" tout ce qui était peur, tabou et non-dit, j'ai expliqué à mes petits le mot "mort" avec ce que ça comporte de biologique et de ressenti. Je n'ai pas dit "papa, il dort", je n'ai pas dit "papa est parti", je n'ai pas dit "Papa est au ciel". J'ai dit "Votre papa est mort". J'ai parlé de sa respiration, de son cœur, de ses yeux. Puis je les ai emmenés au jardin, à la tombée de la nuit, et je leur ai dit de lever la tête et d'accrocher avec leur regard, la première étoile, vous savez laquelle, la plus brillante. Et ils y ont vu le sourire et la lumière de leur papa. Et c'est ainsi qu'ils ont débuté leur voyage-rencontre avec vous. L’aîné avait à peine sept ans, ma fille avait quatre ans et demi et la petite dernière venait d'avoir deux ans.
Nous n'avions rien demandé, nous avons pris de plein fouet, en pleine figure, cette effroyable nouvelle. Mort, ce n'est pas un mot qu'on a envie de mettre dans le "sac à mots" du lexique des tout-petits.
Et pourtant vous faites partie de la Vie.
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