27 · Le Rituel de la Dune de Pierre

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Attention, ce chapitre comporte une scène dont la brutalité peut détonner avec le reste du récit. À tout moment, si vous ne souhaitez pas poursuivre la lecture, vous pouvez descendre tout en bas de ce chapitre pour plutôt y lire un résumé des évènements importants, sans les détails potentiellement choquants.

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Dans un silence de mort, Eldria et Lélia furent soudainement séparées par les Capes Ocres, qui se ruèrent sur elles.

– Non ! s’écria Eldria en tendant vainement les deux bras vers son amie.

Cette dernière fut remise de force sur pied et, sonnée, mit quelques secondes à encaisser le choc. Ses prunelles d’un noir de jais se plantèrent dans celles, plus claires et affolées, d’Eldria. Ce fut la dernière image que celle-ci emporta avec elle avant de sombrer rapidement dans l’inconscience, tandis qu’un milicien lui pressait sur la bouche un linge imbibé d’un liquide fulgurant, aux effluves toxiques.

***

Lorsqu’elle reprit péniblement conscience, ce fut pour se découvrir totalement déboussolée, incapable d’évaluer le temps qui s’était écoulé, ni même de deviner où elle se trouvait. Elle se sentait faible, comme dans les premières secondes qui suivent un réveil sans rêve... à ceci près que, cette fois, la sensation d’endolorissement généralisé refusait de se dissiper. Elle était allongée sur le dos, nue, dans un bassin carrelé. Une eau tiède la recouvrait presque entièrement, ne laissant émerger à l’air libre que ses yeux, sa bouche et son nez. Les oreilles immergées, elle ne percevait que les échos étouffés de mouvements autour d’elle, et sentit bientôt de multiples mains glisser sur son corps étendu.

En ouvrant difficilement les paupières, elle distingua plusieurs silhouettes féminines accroupies près d’elle, leurs visages dissimulés derrière de fins tissus grisâtres semi-opaques. Toutes s’employaient à l’ablutionner, pressant des mains savonneuses sur les moindres recoins de son épiderme.

– Sali... ni, murmura faiblement Eldria en s’adressant à l’une d’elles, une jeune femme aux longues boucles d’or.

Celle-ci se tourna vers elle et, au travers du voile qui la couvrait, Eldria constata avec regret qu’il ne s’agissait nullement de sa compatriote tant recherchée.

Bientôt, alors qu’elles remarquaient que leur patiente avait repris conscience mais demeurait trop faible pour bouger, on draina l'eau du bassin. Hébétée, Eldria ne saisit pas qu’on venait de se munir d’un récipient empli de cire chaude et que, à l’aide d’une feuille de palmier, on s’employait à lui épiler avec application les parties intimes. Heureusement, la décharge de douleur ne parvint pas jusqu’à son lobe frontal ; tout au plus perçut-elle le signal synaptique, lointain, d’une plainte physique émanant de son entrejambe pourtant à vif.

Elle entendit des paroles s’échanger. Comme elle n’en comprenait pas le sens, elle supposa que ces femmes chargées de ses soins ne s’exprimaient pas dans sa langue. Puis elle sentit qu’on la soulevait, qu’on la déplaçait. Sa tête se mit à tourner furieusement ; tout autour d’elle semblait tourbillonner, mettant ses cinq sens à rude épreuve.

On la reposa finalement sur une sorte de grande table de pierre striée, heureusement rembourrée sous ses cuisses, ses coudes et ses épaules. Peu à peu, elle sentait ses extrémités recommencer à répondre à ses sollicitations, à mesure que la substance inhalée malgré elle quittait lentement ses veines palpitantes. Son premier réflexe fut de tenter de se débattre, mais sa révolte avorta aussitôt : tout au plus parvint-elle à remuer un orteil.

L’une des femmes qui l’avaient savonnée s’approcha et lui souleva délicatement la nuque. Elle était vêtue, comme toutes ses consœurs, d’une étrange toge de cérémonie en soie sombre, dont le décolleté symétrique laissait la poitrine apparente. Alors qu’elle lui relevait la tête, Eldria reconnut les cheveux blonds aperçus un peu plus tôt.

– Qu’est-ce que... vous me faites ? soupira-t-elle laborieusement. Où est... Lélia ?

– Chut, ne parle pas, répondit l’inconnue d’une voix douce, dans le langage commun des nordiques. Laisse-toi aller, ce sera beaucoup plus simple comme ça. Bois.

Elle présenta aux lèvres d’Eldria, dolente, un bol empli d’un liquide aux senteurs poivrées. Elle le lui versa dans le gosier, et Eldria n’eut d’autre choix que d’ingurgiter le mélange épicé, qui lui brûla presque l’intérieur de la gorge. Retenant un gargarisme, elle déglutit en fermant les yeux, alors que la liqueur pimentée faisait naître des larmes au bord de ses paupières.

– Cette décoction va t’aider à te détendre, reprit la jeune femme. Ne t’en fais pas, ce sera bientôt fini. Nous sommes toutes passées par là. Bientôt, tu deviendras une Réprouvée.

Tandis qu’elle poursuivait ses paroles de réconfort, de nouvelles mains flâneuses se mirent à lui parcourir le corps. Elles glissaient sur sa peau comme de la neige immaculée sur une pellicule de glace. À mesure qu’une chaleur neuve naissait dans son ventre, Eldria comprit que ses soigneuses étaient en train d’oindre chaque parcelle de son corps d’une épaisse huile luisante, à l’odeur de jasmin. Elle percevait leurs paumes, lubrifiées et appliquées, se mouvoir sur sa nudité, passant sur ses mains, ses bras, sous ses aisselles, sur et sous ses seins, sur l’abdomen, les cuisses... Une fois leur œuvre achevée, les ésotériques femmes, d’une poigne assurée, la firent se retourner pour la disposer, cette fois, sur le ventre. Son visage fut placé contre un creux taillé dans la roche et donnant sur le sol, lui permettant de respirer tout en conservant la nuque droite.

Le massage reprit : on lui frotta les épaules, les mollets, le dos, les fesses... Les femmes insistèrent particulièrement sur son entrecuisse que, les jambes semi-écartées, elle leur offrait pleinement. Eldria ignorait si c’était à cause de ces caresses appuyées sur sa zone la plus sensible, mais une indescriptible bouffée de chaleur commençait à l’envahir. La sensation ne fit que s’intensifier lorsque des doigts oléagineux s’aventurèrent sur – et autour – de sa vulve, lui palpant avec énergie la fente de haut en bas, puis le clitoris. Tandis que d’autres mains gluantes lui pétrissaient le reste du corps, ces doigts audacieux poursuivirent leurs allées et venues, positionnant astucieusement le pouce contre sa délicate proéminence, et enfonçant deux phalanges dans son vagin.

Ainsi avachie, tous les muscles du corps attendris, le visage enfoui dans un coussin troué donnant sur le néant, elle commença à oublier le passé et le futur, pour ne plus se raccrocher qu’au présent.

*

Les doigts habiles continuent de la masturber, redoublant de vigueur. Elle les sent s'insinuer en elle à un rythme effréné, avec l'apparente intention de la satisfaire. Elle a si chaud qu’elle se laisse aller à haleter sans retenue, uniquement intéressée par son plaisir grandissant. Elle veut qu’on la touche toute la journée, ou toute la nuit s’il le faut... mais elle veut surtout goûter à la jouissance. Plus rien d’autre ne compte.

Elle remarque qu’elle peut de nouveau bouger les bras, mais préfère les laisser reposer le long de son corps. À quoi bon remuer ? Elle est bien ici, baignée dans ce déluge de sensations exquises. Les gestes sur son intimité se font rapides, soutenus. Plus haut, des mains taquines jouent avec ses fesses, s’amusant à les écarter et à enduire son anus de cette huile qui recouvre désormais toute sa peau. Cela l'amuse presque. Partout, on l'effleure, on la dorlote. Bientôt, elle sent venir une première extase. Elle contracte les cuisses et le périnée, se laisse aller et... rien.

Furieuse, elle relève la tête et constate que les caresses ont cessé. Les femmes aux seins nus s’écartent d’elle, la laissant, pantelante, sur la grande table de pierre surélevée.

– Elle est prête, annonce l'une d'elles avec emphase.

– Le rituel peut commencer, renchérit une autre.

Mais elle ne comprend pas le sens de ces mots futiles. Tout ce qu’elle désire désormais, c’est qu’on s’occupe d’elle. À son grand désarroi, ses habiles semblables s’éloignent dans le silence, la laissant seule, baignée dans une vive lueur blanche pointée sur son corps exposé. Autour, l’obscurité, dense, s’étend de toutes parts. Pendant un instant, elle a peur. Peur de rester à jamais isolée ici, dans ce lieu qu’elle ne connaît pas. Elle tente de rappeler ses bienfaitrices, mais réalise aussitôt qu’elle ne parvient pas à émettre de sons construits. Désespérément délaissée, elle se retourne péniblement, encore trop affaiblie pour entreprendre quoi que ce soit d’autre.

Puis, alors qu'elle croit que tout est perdu, elle distingue du mouvement dans le noir. Des formes – humaines – en surgissent enfin, comme nées du néant le plus absolu. Elle plisse les yeux et devine les contours avantageux de cinq hommes, grands et bien bâtis, à la peau d’ébène. Ils s’approchent d’elle, et elle se délecte de constater qu’ils sont nus comme elle – à l’exception de leurs visages, abrités derrière d’élégants masques dorés. Rien d’important : ce qui l’intéresse se trouve plus bas. Son regard, fiévreux, glisse le long de leurs corps finement ciselés, s’attardant sur leurs torses puissants, la cambrure de leurs reins, la vigueur qui affleure dans chaque muscle... et leurs immenses verges, ballantes entre leurs cuisses épaisses.

Les cinq nouveaux venus viennent se répartir autour d’elle. Loin d’être intimidée, elle les observe tour à tour, offrant avec joie, à leurs yeux dissimulés, son corps délié. Elle a envie d’eux et, ses charmes ainsi exhibés, elle espère ardemment qu’ils ont envie d’elle. Elle se rallonge sur le dos puis, chauffée à blanc, laisse sa main remonter lascivement entre ses cuisses. Elle constate avec délectation qu'elle est tellement mouillée que ses doigts ressortent complètement maculés de cyprine filandreuse. Elle les porte à ses lèvres, les pourlèche de façon suggestive, observant, malicieuse, ces mâles qui la dominent.

Après être demeurés debout à la considérer silencieusement, comme dans un ballet répété au préalable, ils empoignent leurs engins encore au repos et se mettent, eux aussi, à se masturber lentement. L'objet de leur attention se tortille en tous sens sur son bloc de pierre rehaussé.

– Prenez-moi... souffle-t-elle faiblement.

Ils ne s'émeuvent pas de la découvrir si impatiente, se contentant, un instant encore, de la contempler, aphasiques, tandis qu'elle souffre de l'interminable attente, ses propres attouchements ne la soulageant plus.

– Par pitié... implore-t-elle.

Heureusement, bien vite, les queues glabres finissent par se dresser une à une. Le propriétaire de l'une d'elles s'avance enfin, et elle la saisit aussitôt de la main droite, s’employant à la parcourir ardemment de sa base jusqu’à son bout, désireuse de satisfaire autant qu'elle souhaite être satisfaite. Une deuxième verge se présente, dont elle s’empare également. Les deux mains prises, un troisième homme la saisit par les hanches, puis, de ses mains puissantes, l'attire au bord du lit rocailleux. Il lui écarte diligemment les jambes, se penche sur elle et, enfin, son ombre engloutit la lumière. Le membre inquisiteur est à la fois dur et très large, pourtant, son hôtesse est tellement lubrifiée et dilatée qu'elle l'accueille avec délivrance. Elle sent ce glorieux instrument manœuvrer à l'intérieur de ses entrailles, et elle se met à pousser de petits cris d’émerveillement, prête à se laisser submerger par la vague qui monte.

Pendant ce temps, d’autres mains se promènent sur son corps lustré, lui malaxant les seins, dont les extrémités se sont dressées, et lui frottant le pubis nouvellement soyeux. Elle se repait de la sensation de ses lèvres qui s'écartent à mesure que ce pénis puissant lui martèle les cuisses. Déjà, elle jouit une première fois, et ses sécrétions viennent souiller la tige enfichée en elle.

Bientôt, sans qu’elle puisse s’y opposer, on la retourne encore. Frustrée, elle se voit obligée de relâcher ses deux jouets gorgés de sang, tandis que le troisième se retire. On lui cale le visage dans l'ouverture aménagée dans la table et, pour son plus grand bonheur, elle sent la chaleur d’un corps qui se positionne sur elle. L'inconnu lui soulève légèrement les fesses, et la pénétration effrénée reprend, la faisant gémir de plus belle. Elle se voit pourtant contrainte d'abandonner ses vocalises débridées car, prise de court alors qu'elle avait fermé les paupières, un corps étranger s'insinue dans sa bouche grande ouverte. Le sexe ardent d'un de ses partenaires de luxure vient de se positionner sous sa tête ainsi penchée, profitant avantageusement du trou dans la roche. D'abord étonnée, elle comprend vite ce qui est attendu d’elle et s'emploie à pourlécher ce délicieux gland, tandis qu'il avance d'avant en arrière, comme si son propriétaire désirait se reproduire avec son visage.

Dans son dos, elle sent le souffle tiède de son pénétrateur contre sa nuque. Celui-ci change de rythme et, soudain, sa verge se contracte. Son sperme abondant se déverse aux portes de son utérus, et la sensation de se sentir ainsi comblée la rend extatique. Le mâle se retire ensuite, et la receveuse de cette offrande liquoreuse sent une partie du liquide visqueux s'écouler depuis son orifice écartelé, jusque sur son clitoris en érection. Cela ne semble pourtant pas repousser un autre prétendant qui, sans lui laisser le moindre répit, vient prendre la place de son prédécesseur, profitant du trou béant délaissé par son collègue pionnier.

Au bout d'un moment, la verge qu'elle était occupée à lécher recule, avant d'être immédiatement remplacée par une autre, encore plus humide que celle qu'elle avait pourtant consciencieusement recouverte de sa salive. Elle reconnait aussitôt le goût sapide du foutre tiède, mélangé à son propre éjacula, qu'elle a dégusté plus tôt sur ses doigts sirupeux. La verge, qui vient pourtant de l’emplir, est encore dure, et, exaltée par ces sensations, elle poursuit cette fellation imposée.

Elle est gagnée par un second orgasme tandis que, dans son dos, l’homme s'oublie à son tour au fond de son ventre. Son corps frêle, tout entier, est parcouru de spasmes incontrôlables, alors que ses veines se retrouvent soudain envahies d'ivresse pure. Elle n'est même pas remise de ses émotions intenses que, déjà, des bras puissants la saisissent. Essoufflée, en sueur mais toujours d'attaque, on l'allonge tel un ballot de paille sur le corps musclé d'un de ses pourvoyeurs de plaisir. L'homme est si grand que, nombril contre nombril, elle repose la joue contre le haut de son torse bombé. Il l’enserre par la taille et, d'un coup de reins précis, lui enfourne son énorme éperon. Elle se remet immédiatement à geindre, sentant ses cloisons se distendre en épousant la tige veineuse de son nouveau locataire.

Trop occupée à mûrir un nouvel orgasme, elle ressent à peine qu'un autre participant s'est positionné aux dessus de l'éphémère couple. Il lui écarte largement les fesses, insère un doigt dans son anus, constate qu'il est parfaitement lubrifié grâce au travail appliqué des femmes aux seins nus, et, enhardi, présente son phallus à l'orifice qu'il espère encore vierge. Ce n'est qu'au moment où le gland boursoufflé y pénètre qu'elle est, pour la première fois, gagnée par la douleur. Elle contracte le front et pousse un cri de protestation, rapidement éclipsé par de nouveaux gémissements alors que les insertions, dans son autre orifice, se poursuivent en parallèle. Ce mélange de souffrance et de plaisir, absolument inédit, est si délectable qu'elle perd tous ses moyens, et jouit. Le trop-plein de sensations est cependant si insoutenable qu'elle s'évanouit.

Elle a l'impression de reprendre conscience rapidement, mais en réalité elle n'en sait rien. Elle peut simplement constater qu'elle se réveille sur le dos, les jambes relevées jusqu'aux épaules de l'un de ces hommes masqués. Elle se remet immédiatement à soupirer, ravie qu'on la satisfasse autant. Tout près de son visage, elle perçoit des giclées sur son ventre, et sur sa poitrine. Son cœur bat à tout rompre, ne parvient pas à suivre la cadence, et elle se sent bientôt de nouveau défaillir.

Elle rouvre les yeux et se retrouve les jambes au sol, le buste plaqué contre la pierre. Un homme est en train de la sodomiser. Il s'insère si facilement dans ce trou inusuel qu’elle comprend immédiatement qu'il s'y épanouit depuis un long moment. Elle se sent fiévreuse et exténuée, son ventre colle à son support, son dos est maculé de semence froide et sa bouche a le goût du sperme. Elle est comblée comme jamais elle n'espérait l'être.

Dans son dos, l'homme se retire de l'orifice du haut, pour se réintroduire aussitôt dans celui du bas. Il s'engouffre tout au fond, puis sa verge soubresaute, déversant son jus dans ce milieu déjà saturé de liquide lacté.

Elle a perdu toute notion de temps. Elle ne sait même plus qui elle est, ni où elle se situe. Éreintée, vidangée de toute énergie après tant d'orgasmes répétés, elle s'endort profondément tandis que les hommes qui l'entourent, après avoir éjaculé à de multiples reprises sur – et dans – cette jeune Sélénienne au corps si pur, se retirent enfin, pleinement satisfaits.

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Résumé pour celles et ceux qui n’auront pas souhaité lire le chapitre :

Eldria se réveille dans un bassin, nue, entourée de femmes en toges grises qui la savonnent. Elle croit reconnaître Salini en l’une d’elle, mais réalise qu’elle se trompe. Elle réalise aussi qu’elle ne parvient plus à bouger.

Après l’avoir lavée et épilée, les femmes la positionnent sur une grande table en pierre striée, et celle aux allures de Salini lui verse une décoction poivrée dans la gorge. Très vite, Eldria sent une chaleur inédite monter dans son ventre, et perd ses moyens. Hébétée, elle s’offre à cinq hommes aux visages masqués, qui ne lui laissent aucun répit. Épuisée par cette épreuve, souillée, elle finit par perdre connaissance.

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