30 décembre 2020 – Première étape

2 minutes de lecture

(lire les textes du 29 et du 30 novembre pour mieux comprendre)

 Exténué, Voronwë laissa tomber son sac à ses pieds en voyant le rocher qui signalait la première étape. Son épopée n’était guère finie puisqu’il lui restait deux étapes en plus de celle qu’il allait devoir affronter à présent. Il se désaltéra, vérifia qu’il n’avait pas de blessure trop grave puis reprit sa route.

 Il savait en quoi consistait la première épreuve. Il devait dérober un bien précieux à la Banshee de ces lieux. S’avançant entre les arbres et la brume, il ne voyait rien. Se fiant seulement à son instinct il s’enfonça dans la forêt qui s’épaississait de plus en plus. Le temps semblait s’étirer à l’infini, il ignorait s’il faisait jour ou nuit.

 Soudain il aperçut une sorte de marécage. Il sut qu’il se trouvait au cœur du territoire de la créature. Il chercha du regard un saule pleureur, toujours sur ses gardes dans une position de défense, car c’était à son pied que se trouvait le bien précieux de la Banshee. Il le repéra mais en même temps il vit un voile se diriger dans sa direction. La Banshee se cachait dessous et s’il avait le malheur de la voir, il ne finirait pas son voyage. Cette créature de légende était présage de mort si on la voyait.

 Il se précipita vers le trésor qu’il convoitait, évitant habilement toutes les crevasses ou les racines qui dépassaient. Un objet brillant attira son regard, il continua à courir, se pencha et ramassa une cape fluide. Elle semblait être fait dans une matière étrange. Voronwë ne s’attarda pas sur ce détail. Il entendit la Banshee crier, et essaya d’aller plus vite vers la sortie de la zone de danger.

 Même une fois les marécages dépassés, il continua d’avancer d’un pas rapide. Mieux valait mettre le plus de distance possible entre lui et la Banshee. Une fois qu’il fut sûr d’être assez éloigné, il prit le temps de regarder la cape qu’il avait dérobé. Étonné était un bien faible mot pour décrire le trouble qui le saisit quand il comprit qu’il tenait la célèbre cape de contenance. Celle-ci avait un nombre de poche indéterminé, et ces poches, avait une contenant infini en plus de ne s’ouvrir qu’à leur propriétaire.

 Une fois son trouble passé, il reprit sa route en se dirigeant vers la prochaine étape de son voyage. Il ne lui faudrait que deux semaines pour l’atteindre si la route était bonne. Mais vu la région dans laquelle il se trouvait, c’était plus probable que cela lui prenne un mois pour l’atteindre.

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