Pff, quelle journée ! Bon, il est vrai que mes journées sont interminables (certes) mais ce coup-là, j'ai comme eu l'impression que l'univers tout entier avait décidé que tout me tomberait sur la gueule aujourd'hui même (et ce, non-stop !)

Enfin... cette fois, j'ai fini et je ne pense plus qu'à trois choses : une bonne douche, un bon repas et une petite séance câlins avec Daniel, mon copain. D'ailleurs, en parlant du chat, en fin d'après-midi, il s'est montré plutôt silencieux (lui qui, en général, peut envoyer une centaine de SMS la journée.) Bien, y'a le feu nulle part, il expliquera sûrement la raison du pourquoi.

Tout en faisant mon petit raisonnement, je vérifie le courrier, monte les escaliers, arrive à mon étage puis à ma porte. Cependant, avant d'ouvrir, je colle mon oreillle contre l'entrée, guettant le moindre bruit... rien du tout. Hooo, j'aime pas ça ! J'ouvre alors la porte et là... effroi !

Non seulement quelqu'un est entré chez moi par effraction mais il a mis la pièce commune dans un foutoir pas possible ! Les papiers sont éparpillés par terre, la table renversée, le vase brisée (sur lequel je marche par mégarde), les placards ouverts et je vous épargne les autres détails.

Aussitôt pris dans un élan de panique, j'appelle et cherche Daniel dans les autres pièces (que cet enfoiré a bizarrement pris le soin de ne pas saccager...) Mais rien n'y fait, il ne répond pas. J'ose espérer qu'il s'est enfui au lieu de se prendre pour Superman.

Cependant, y'a quelque chose qui colle pas ici : si mon félin n'est pas ici, pourquoi je sens encore son odeur à pleine truffe ? Étrange...

Puis soudain, je redresse mes deux pavillons, signe que j'ai détecté un drôle de bruit... Je retourne alors doucement... ET BIM ! À peine j'ai le temps de réagir, j'me fais attraper par l'intrus et bâillonné le museau par un foulard.

J'ai beau essayé de me débattre, mon agresseur me tient d'une main ferme et me lâche pas. Par la suite, je commence à sentir ma force me quitter (le salopard, il a sûrement imbibé le foulard de chhloroforme.) Or, ça m'empêchait pas de me battre, du moins... jusqu'à ce que je perde connaissance.