Un sentiment qui nous submerge lorsque notre vie arrive à un point, où l'on se dit que mourir serait le seul moyen pour ne plus souffrir.

Je comprends tout à fait ce que tu ressens, car elle m'a poursuivie durant presque vingt ans, soit les trois quarts de ma vie.

Tout comme toi, j'étais sûre que personne ne pourrait me sauver. Que je n'avais pas ma place dans ce monde. Que vivre pour souffrir, ce n'est pas vivre, je n'étais rien.

On se sent perdu, ignoré, abandonné, trahi, seul avec notre souffrance que nous n'arrivons pas à apaiser.

Alors on croit qu'il s'agit là de la seule solution, que nous avons et qu'il nous reste, mais c'est faux. On n'a seulement pas encore trouvé notre raison d'existence, ni même la personne qui sera capable de faire la différence.

On a besoin que cela cesse, tout de suite, on a mal, c'est la première idée qui nous vient à l'esprit.

Parfois, on a peur d'avoir mal, de se louper et d'avoir des séquelles. On n'a pas assez de courage, de force pour le faire, et dans certains cas, il s'agira d'un appel au secours.

J'ai lu un jour dans un livre qui m'a beaucoup aidée"On n'a pas besoin de courage pour se tuer. Le vrai courage, c'est de continuer à vivre malgré tout ce qui peut nous arriver."

Je suis d'accord, le vrai courage, la véritable force, c'est de rester debout malgré toutes les épreuves qui peuvent se dresser devant nous, contre nous. D'arriver à se relever et à renaître de ses cendres, tel un phœnix.

On la possède tous en nous, cachée, il suffit de ne pas abandonner.

Nous avons encore plein de belles choses à vivre. Ne prenons pas le risque de les laisser filer. Sinon, nous risquons de souffrir pour rien et moi, je refuse d'avoir souffert pour rien. Et vous ?